«Certains joueurs étaient encore sur un nuage»
La défaite inattendue concédée face au CSC est due au manque de concentration de certains joueurs. Le président Hannachi a d’ailleurs affirmé au coup de sifflet final que certains joueurs étaient encore sur un nuage. Il s’est abstenu néanmoins de citer le moindre nom. «On a dominé notre adversaire, mais certains joueurs étaient sur un nuage», dira-t-il.
«On a reculé, ce qui a permis au CSC de revenir»
Pas du tout dangereux durant pratiquement tout le match, les Sanafir ont réussi à faire la différence dans les dernières minutes de la partie. «On a reculé dans les dernières minutes, ce qui a permis au CSC de revenir», constatera Hannachi.
«Notre parcours est mi-figue mi-raisin»
Concernant le parcours de son équipe en cette première manche du championnat, le président Hannachi ne semble pas satisfait des résultats obtenus. «Notre parcours est mi-figue mi-raisin», soulignera-t-il avant de poursuivre : «On a besoin de nos fans pour la phase retour. C’est avec leur soutien qu’on pourra réaliser quelque chose.»
«Tous les présidents sont d’accord pour le plafonnement des salaires»
Le président Hannachi a confirmé hier les informations relatives au plafonnement des salaires publiées par notre journal dans son édition de jeudi dernier. Au cours de son intervention sur les ondes de la Chaîne III, il n’a pas nié qu’avec la nouvelle grille des salaires, un international percevra un salaire de 120 millions de centimes, un joueur de Ligue 1 80 millions de centimes au maximum et un joueur de Ligue 2 une mensualité de 50 millions de centimes au maximum. Le président Hannachi a révélé qu’avant que les présidents des clubs ne rencontrent le président de la FAF Mohamed Raouraoua à Sidi Moussa, ils ont rencontré auparavant le président de la Ligue de football professionnel. «Tous les présidents sont d’accord avec la nouvelle grille des salaires. On reçoit des aides de l’Etat et ce n’est pas normal qu’on ne soit pas d’accord tant que l’Etat finance un peu les clubs et cela jusqu’en 2018», a indiqué Hannachi.
«Ce n’est pas normal que des clubs sponsorisés par les sociétés nationales offrent des salaires de 250 à 300 millions de centimes»
Etant parmi les présidents qui ont milité pour le plafonnement des salaires, le président Hannachi ne cesse de dénoncer les salaires octroyés par certains clubs repris par les sociétés nationales. «Il y a 4 clubs sponsorisés par les sociétés nationales et lorsqu’on voit les montants qu’ils donnent à leurs joueurs, c’est vraiment anormal. Quand on entend parler de mensualités de 250 à 300 millions de centimes, ce n’est pas normal, alors que pour d’autres clubs, il n’y a que quelques joueurs qui touchent des salaires de plus de 120 millions de centimes par moi», tonne le président de la JSK.
«L’Etat ne peut pas donner plus de 4 milliards de centimes comme Sonatrach»
Si 4 clubs de l’élite ont été repris par Sonatrach et certaines de ses filiales, d’autres clubs à l’image de la JSK ont signé des contrats de sponsoring avec des sociétés nationales. A cet effet, le président Hannachi a avoué au cours de son intervention que l’Etat ne peut pas financer comme Sonatrach. «L’Etat donne à peu près 4 milliards de centimes.»
«Ce n’est pas normal que 4 clubs uniquement soient repris par les sociétés nationales»
Comme à l’accoutumée, le président Hannachi en a profité de l’occasion pour réaffirmer encore une fois que ce n’est pas normal que 4 clubs seulement soient repris par des sociétés nationales. «On est tous des Algériens. L’aide de l’Etat doit être juste et équitable. Je pense qu’ils se sont trompés lorsqu’ils ont donné 4 clubs seulement aux entreprises nationales. Je trouve ça anormal.»
«Ce n’est pas aux joueurs de diriger le football algérien»
A la question de savoir si les joueurs accepteront cette nouvelle grille des salaires, le président Hannachi affirme : «Ce ne sont pas les joueurs qui vont diriger le football national. C’est aux présidents et à l’Etat de le faire. A part deux ou trois clubs qui payent les joueurs, les autres sont en litige avec leurs joueurs. Il y a même des clubs qui disent qu’ils ont régularisé leurs joueurs, mais la réalité est autre. Ce n’est pas avec ces litiges que le football algérien va avancer.»
«Chaque club se débrouillera avec ses joueurs»
La nouvelle grille des salaires ne sera certainement pas accueillie avec joie par les joueurs qui ont l’habitude de percevoir des salaires faramineux dépassant parfois 220 millions de centimes. «Tout ce que je sais est que tous les présidents des clubs sont d’accord pour le plafonnement des salaires. Chaque club va se débrouiller avec ses joueurs.»
«Le club qui donnera de l’espèce à un joueur sera suspendu et la licence de ce dernier sera retirée»
Pour les clubs qui ne respecteront pas la nouvelle grille des salaires en donnant de l’argent liquide sous la table à un joueurs sera suspendu et la licence du ou des joueur(s) concerné(s), ils seront retirés. C’est ce qu’a indiqué hier le président Hannachi sur les ondes de la Chaîne III en ajoutant qu’il y aura des contrôles pour que chaque club respecte cette nouvelle grille des salaires. «Cette nouvelle grille des salaires entrera en vigueur à partir de la saison prochaine. Le club qui donnera de l’espèce pour un joueur sera suspendu et la licence de ce joueur sera retirée. Il faut des contrôles pour que chaque club la respecte.»
«Les Franco-Algériens ne touchent pas autant d’argent en France»
Interrogé si cette nouvelle grille des salaires ne risque pas de dissuader les joueurs émigrés à rejoindre le championnat algérien, le président de la JSK répond : «Les Franco-Algériens qui viennent en Algérie évoluent généralement en Ligue 2 française. Ils ne touchent pas autant d’argent chez eux. Ils perçoivent à peu près 7 000 euros. Je crois qu’il n’y a pas de clubs qui font des recettes. Par exemple, chez nous, lorsque le stade est archicomble, on ne donne seulement que 500 000 DA de recettes. Quand l’Etat voit des clubs offrir 200 à 300 millions de centimes aux joueurs, il ne va pas nous accompagner.»
«J’ai dit à mes joueurs de ne pas contester les décisions de l’arbitre, mais avec des amendes de 50 millions, ils le faisaient»
En 16 matches (14 en championnat et 2 en coupe), il n’y a que le capitaine Ali Rial qui a été suspendu pour contestation de décision. Le président Hannachi a confié qu’à chaque match, il demande à ses joueurs de ne pas contester les décisions de l’arbitre. «Je rentre à chaque fois dans les vestiaires pour dire à mes joueurs de ne pas rouspéter contre les décisions de l’arbitre. Je leur rappelle sans cesse que leurs contestations n’amèneront pas l’arbitre à changer sa décision. L’an dernier, on a même instauré une amende de 50 millions de centimes pour toute contestation de décision, mais cela n’a pas été dissuasif pour autant. Ça a marché un peu, mais je pense que cela arrive partout.»
«Haïmoudi nous a privés d’un but valable, mais on n’a rien dit»
Près d’une semaine après la rencontre qui a opposé l’USMA à la JSK pour le compte des 1/16 de finale de la coupe d’Algérie, la polémique va toujours crescendo. Le président Hannachi a tenu à rappeler hier que son équipe a été privée d’un but valable, mais il n’a rien dit. «Je pense que la commission d’arbitrage doit déléguer après chaque rencontre un arbitre à la télévision pour parler de l’arbitrage afin d’expliquer au public les actions litigieuses. Comme ça, il n’y aura pas de mauvaises interprétations. La main de Rial était par exemple involontaire.»
«On négocie avec Bencherif, mais on piste aussi un autre joueur»
Le président Hannachi a laissé entendre au cours de son intervention que la venue de Hamza Bencherif n’est pas certaine. «Certes, on négocie avec Bencherif, mais on est aussi sur la piste d’un autre joueur. Je ne dévoilerai pas son nom, mais ce qui est certain est que c’est un milieu défensif.»
Mohamed A.