L’entraîneur en chef du CR Belouizdad, Sead Ramovic, a bel et bien rencontré le président du conseil d’administration, Badreddine Behloul, pour parler de son avenir. D’ailleurs, le coach exige 2 ans de salaires pour quitter ses fonctions. Ce dernier s’accroche dur comme fer à son poste.
Comme on en parle depuis plusieurs jours déjà, l’avenir de l’entraîneur du Chabab Sead Ramovic continue de faire parler. Les résultats de l’équipe étant très loin des attentes, les dirigeants ont donc pris une décision, celle de négocier avec le coach pour essayer de trouver un terrain d’entente sur une séparation à l’amiable. Après deux rendez-vous manqués, les deux parties se sont enfin retrouvées pour parler de l’avenir de l’entraîneur et ce dernier n’a pas tardé à parler de ses exigences pour partir. En effet, il a directement exigé 2 ans de salaires pour quitter son poste d’entraîneur en chef du Chabab.
Une sortie qui n’était pas attendue mais cela montre bien que le coach belouizdadi n’a pas l’intention de partir à l’amiable et veut forcer les choses pour toucher l’intégralité de son contrat qui court jusqu’en 2028. Une situation qui complique les choses du moment que les dirigeants et à leur tête le président Behloul ne s’attendaient pas à cela. Cependant, les choses ne vont pas en rester là du moment que les discussions vont se poursuivre dans le but de trouver une issue qui permette au CRB de se séparer de Ramovic sans avoir à se ruiner sur le plan financier puisque le coach réclame une grosse fortune pour partir.
Ramovic s’accroche comme il peut et ne veut pas partir du CRB. Malgré d’énormes moyens mis à sa disposition, le coach n’a pas réussi à faire décoller l’équipe qui est distancée en championnat mais qui inquiète beaucoup plus par son niveau de jeu et son manque de régularité.
«J’y suis, j’y reste»
En conférence de presse, l’entraîneur du Chabab a été interrogé sur son avenir et ce dernier a confirmé qu’il n’avait aucune intention de partir et qu’il allait rester en poste : «Dans la vie, il y a toujours des situations qui imposent soit l’abandon ou le combat. Dans mon cas, je me bats toujours et je n’abandonne jamais lorsque les temps sont durs. Je continuerai à me battre tous les jours et je resterai debout. J’ai une très bonne équipe avec des joueurs de qualité et c’est ensemble qu’on va continuer à se battre pour avancer et atteindre nos objectifs. Je continuerai à défendre mes joueurs jusqu’à la fin. Au cours des derniers jours, il y a eu beaucoup d’intox. Je ne lis pas la presse mais je suis tenu au courant de ce qui se dit et ce qui s’écrit. Je suis toujours là et je prépare d’ores et déjà les prochains matchs.»
Pris pour cible par les supporters
Les fans du Chabab, présents au cours de la rencontre d’hier, ont encore une fois déversé leur colère sur les joueurs, et ce, dès leur apparition pour l’échauffement d’avant-match. Cependant, la cible d’hier, c’était l’entraîneur en chef de l’équipe, Sead Ramovic. Ce dernier, et dès son apparition, a été accueilli par des huées et des insultes qui ont fusé des tribunes pour faire entendre des vertes et des pas mûres à l’entraîneur et l’inviter à partir. Les insultes ont continué durant le match et même après puisque malgré la victoire, les fans ont continué à déverser leur colère sur l’entraîneur.
Islam Zemam





