L’entraineur en chef du CR Belouizdad reste toujours dans l’œil du cyclone malgré la qualification acquise en coupe d’Algérie avant-hier face à Ain Benian. D’ailleurs, le coach est clairement devenu un poids au sein de la formation de Laâqiba que ce soit chez les dirigeants et surtout chez les supporters.
«j’y suis, j’y reste. Je suis pleinement concentré sur la prochaine rencontre de mon équipe.» C’est avec ces mots que l’entraineur du Chabab a voulu tordre le cou aux informations concernant son avenir au sein de la formation belouizdadie. En grande difficulté depuis des semaines, le technicien belouizdadi s’accroche mordicus à son poste d’entraineur et ne veut surtout pas se séparer de son très confortable salaire qu’il touche au CRB, de l’ordre de 40000€ mensuels. D’ailleurs, il a tout bonnement exigé la totalité de son contrat pour qu’il quitter la barre technique du club soit l’équivalent de 2 Ans de salaires. C’est dire qu’il ne va rien lâcher et qu’il refuse de partir. Cependant, en adoptant cette posture, le coach est devenu persona non grata à Belouizdad puisque plus personne ne veut de lui du moment qu’il a montré toutes ses limites et que ce n’est pas le coach qui va ramener le CRB sur la scène des consécrations. Et ce n’est certainement pas le match d’Ain Benian d’avant-hier qui va faire changer d’avis à la famille belouizdadie.
Contenu : une coquille vide
Qu’on ne s’y trompe pas. Le CRB a certes validé sa qualification et s’est largement imposé face à Ain Benian sur le score de 5 buts à un. Cependant, le rendement de l’équipe laissait perplexe. Il ne faut pas oublier non plus que le Chabab avec sa pléiade de stars a affronté une équipe modeste qui évolue en division inter-régions et qui lutte pour son maintien. D’ailleurs, quand on regarde le jeu proposé par le CRB, ça ressemble à une coquille vide. En effet, pas d’automatismes, joueurs mal utilisés, anarchie dans le jeu, coaching qui n’apporte pas grand-chose, on ne peut pas dire que cela est encourageant. Il n’y a pas une seule rencontre où le Chabab a affiché une totale maitrise de son sujet et a gagné avec l’art et la manière en offrant un spectacle de grande qualité qui ait séduit les supporters ou les dirigeants. La preuve, l’équipe n’arrive pas à enchainer une série de bons résultats et affiche une irrégularité criante.
Cassure totale avec les supporters
Il faut dire que le coach a reçu un traitement particulier avant-hier au stade du 5-Juillet lors de la rencontre de coupe d’Algérie. Dès son apparition sur le terrain, il a été immédiatement pris pour cible par les supporters de l’équipe qui l’ont bombardé de mots aigres doux et d’insultes en tous genres. D’ailleurs, le concerné n’a pas du tout apprécié et avait le visage fermé. En seconde période il a voulu montrer qu’il n’était pas touché en affichant un sourire devant les fans qui l’insultaient. Les supporters ne veulent plus de lui et leur réaction avant-hier est une suite logique car ils sont convaincus qu’avec cet entraineur, l’équipe n’ira pas plus loin. La cassure est désormais totale entre les fans et le coach.
Fardeau
Quand on y regarde de plus près, on se rend compte que l’entraineur du CRB est désormais devenu un fardeau pour l’équipe. Malgré le fait d’être en situation d’échec et le fait que l’équipe occupe la 10e place au classement, une première depuis plus de 6 ans maintenant, le coach refuse de céder. Lâché par pratiquement tout le monde au club, l’ancien entraineur d’Young Africans lutte contre vents et marrées pour garder son poste même s’il sait que plus personne ne veut de lui au sein de l’équipe mais lui continue d’aller à contre-courant en s’accrochant à son poste comme il peut.





