Le Mouloudia d’Alger a raté son mercato en négligeant le renfort de l’axe défensif. La blessure grave de Menezla, survenue en préparation, a mis en lumière cette erreur. Avec un secteur réduit, les dirigeants cherchent désormais une solution urgente et Farouk Chafai s’impose comme la piste prioritaire.
La stratégie de recrutement du Mouloudia d’Alger est aujourd’hui pointée du doigt. Tout au long du mercato, la direction a concentré ses efforts sur le renforcement du compartiment offensif et sur la gestion des joueurs à libérer. Pendant ce temps, la défense est restée le parent pauvre du chantier. Une situation d’autant plus préoccupante que Menezla s’est gravement blessé aux ligaments lors de la préparation, une blessure qui le privera de compétition pour plusieurs mois. Avec cette défection, Mokwena ne dispose plus que de deux axiaux confirmés, Abdellaoui et Ghezala, pour affronter une saison chargée et disputée sur plusieurs fronts. Le constat est alarmant et pousse la direction à revoir ses plans. Le marché national ayant fermé ses portes, il ne reste qu’une seule option, celle du mercato des chômeurs. Dans cette perspective, le nom de Farouk Chafai a rapidement émergé. Expérimenté, solide et libre de tout engagement, l’ancien international présente le profil idéal pour colmater une brèche défensive devenue trop évidente. Sa rigueur et son vécu en Ligue 1 en font un choix crédible et rassurant pour renforcer l’arrière-garde du Doyen. Reste désormais à régler la contrainte des licences. Le club doit libérer une place avant de pouvoir enregistrer Chafai, et la direction travaille déjà en coulisses pour accélérer le processus. La pression est d’autant plus forte que le CRB suit également le joueur et pourrait griller la priorité au MCA si le dossier tarde à se dénouer. Le Mouloudia paie aujourd’hui une erreur de casting sur son mercato. Pour combler un vide criant dans l’axe, l’arrivée de Chafai est devenue une nécessité. La direction doit réagir vite, au risque de voir son rival direct lui souffler la priorité et de compromettre encore davantage son équilibre défensif.
A. Z.
