MCA : Hadj Redjem exige le titre

Publié le : 4 Mai 2025

Alors que la reprise du championnat approche à grands pas, Hadj Redjem a mis les bouchées doubles pour booster ses troupes. Salaires régularisés, primes réglées : le président du MCA a tenu parole. En retour, il réclame le titre de champion. 

Le patron du Mouloudia n’a pas attendu la reprise pour faire monter la température. Conscient que les semaines à venir seront décisives, Hadj Redjem a sorti les grands moyens. À la manœuvre depuis le début de la saison, le président a mis la main à la poche une fois de plus pour honorer tous les engagements financiers du club. Salaires versés, primes débloquées, rien n’a été laissé au hasard. Le message est limpide : à présent, place au terrain, et surtout… au titre. Leader du championnat à la trêve, le Mouloudia d’Alger s’avance vers un sprint final haletant, avec deux petits points d’avance sur le CRB et la JSK. Et le calendrier ne laisse aucune marge d’erreur. Dès la reprise, c’est un choc face au CR Belouizdad qui attend les Mouloudéens, une affiche aux allures de finale avant l’heure. Hadj Redjem le sait : la moindre défaillance pourrait coûter cher. Alors, il a décidé d’anticiper. En mettant ses joueurs dans les meilleures conditions, il espère voir un groupe affamé, déterminé, prêt à aller chercher ce que le club a raté ailleurs. Car oui, le Mouloudia s’est planté là où il rêvait de briller. Éliminé dès les quarts de finale de la Champions League, sorti trop tôt en Coupe d’Algérie (16e de final), le Doyen n’a plus qu’un objectif majeur : le championnat. Un sacre qui ferait oublier les désillusions continentales et locales, et qui offrirait au club son deuxième titre d’affilée. Hadj Redjem ne veut plus entendre parler d’excuses. Le discours est clair, assumé, martelé à chaque prise de parole. Ce groupe a été construit pour gagner, et il doit le prouver maintenant. Le président a fait sa part. Aux joueurs d’écrire la suite. À l’heure où tout se joue, Hadj Redjem refuse de laisser la moindre place à l’improvisation. En maître du tempo, il impose son rythme et fixe le cap. Les cartes sont sur la table. Le vestiaire est prévenu : la saison est encore longue, mais plus question de flancher.

A. Z.