Depuis le départ de Hamza Koudri et Hamza Aït-Ouamar, les deux postes de manager général et coordinateur sportif restent vacants. Aucune nouvelle nomination n’est à l’horizon, de quoi susciter les interrogations si le directeur général sportif Saïd Allik va rester seul au pouvoir pour gérer les affaires de l’USMA cette saison.
Le mois de juillet dernier, le conseiller technique Mohamed Hamdoud et le coordinateur sportif Hamza Koudri ont été remerciés. Un mois plus tard, soit 48 heures seulement avant le premier match de la nouvelle saison face au Mouloudia, c’est le manager général Hamza Aït-Ouamar qui a décidé de claquer la porte. Ces départs successifs ont créé un véritable vide administratif au sein du club, une situation inhabituelle et préoccupante pour une structure de la dimension de l’USMA. La gestion sportive repose jusqu’à présent uniquement sur le directeur général sportif Allik. Ayant blanche avec de larges prérogatives, il assume à lui seul la gestion du volet sportif du club. Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, aucune nomination n’est à l’horizon, de quoi susciter les interrogations si le DGS va rester seul au pouvoir. Si cette stratégie peut donner l’image d’une autorité forte et d’un contrôle absolu, elle comporte en réalité de sérieux risques. Comme l’équipe sera engagée sur trois fronts lors de l’actuel exercice, à savoir le championnat, la Coupe de la CAF et la Coupe d’Algérie, le club ne peut fonctionner de manière durable sans une direction solide, structurée et équilibrée. L’absence de relais administratifs fragilise non seulement la prise de décision mais aussi la relation avec les joueurs, le staff technique et les supporters. Si l’USMA aspire réellement à défendre son statut de club professionnel et à rivaliser avec les meilleures équipes, que ce soit en championnat où en Afrique, elle devra tôt ou tard se doter d’une organisation digne de ses ambitions. Le défi désormais est de savoir si Saïd Allik acceptera d’ouvrir la porte du club à d’autres compétences ou s’il persistera dans une voie solitaire qui s’annonce périlleuse.
Anis Sadoun