Nadir Leknaoui, l'entraîneur de l'ES Mostaganem, vient de pousser un véritable cri de détresse sur l'état épouvantable de la pelouse du stade où évoluent ses joueurs, que ce soit lors des matches ou des séances d'entraînement : "On n'arrive même pas à aligner deux ou trois passes sur ce terrain qui n'a de pelouse que le nom !" s'est-il exclamé. Dans un rôle de lanceur d'alerte qui n'est ni le premier ni le dernier, le coach mostaganémois met surtout en exergue les blessures en cascade qui handicapent son équipe. Si ce SOS exprimé par Nadir Leknaoui a des allures de rengaine et que nous pourrions passer nous aussi pour des rabâcheurs, c'est précisément parce que tous ces appels concernant la problématique des pelouses réutilisées et/ou mal entretenues sont restés sans écho. Alors que de nos jours à travers le monde le remplacement d'une pelouse en installant des rouleaux de placage se fait en quelques jours, voire une semaine. Il n'y a en fait rien de sorcier.
R. B.