«Comment peut-on retirer une compétition comme la CAN 2019 a un pays lorsque ses stades sont à 80% achevés et qu’il reste 6 mois. Le Cameroun a largement les infrastructures pour organiser cette CAN 2019, par contre sur l'aspect sécuritaire il y a vraiment du souci à se faire surtout dans la région du Sud-Ouest.»

Ce commentaire résume un petit peu l’état de choc et de consternation qui s’est emparé du Cameroun vendredi passé après l’annonce faite par la CAF, concernant le retrait officiel de laa prochaine CAN au Cameroun. Les messages de condamnation ont fusé de partout, notamment dans le monde du foot, puisque plusieurs anciens joueurs et entraîneurs ont apporté leur soutien au Cameroun comme pays, qui, selon eux, devait avoir sa chance, d’autant plus que le président de la République avait promis de tout préparer dans les délais.

 

Le président Biya en fait une affaire personnelle

Du côté du gouvernement camerounais, Paul Biya ne veut pas se taire, certains ont laissé entendre qu’il ne va pas défendre son pays étant donné qu’il a atteint son principal but, à savoir être élu pour la 7^e fois de suite, mais en réalité, ce dossier est le 1^er gros examen sur la table du président camerounais et d’après des échos en provenance du Cameroun, Paul Biya ne compte pas se taire et frappera aux portes qu’il faut pour recouvrer les droits subtilisés par la CAF d’Ahmad Ahmad. Biya qui comptait sur cette CAN pour relancer la machine économique de son pays et de permettre à sa jeunesse de prendre part à la fête du renouveau voit, tout d’un coup, son principal plan échouer, c’est carrément sa crédibilité et celle de son programme qui reçoivent un coup, il avait hâte de montrer que son pays était capable de relever ce défi et de montrer aussi que le pays était sûr, et que malgré tout ce qui se passe avec Boko Haram et les séparatistes des régions ouest le pays reste debout, il ne s’attendait pas à ce que la CAF aille au bout de ses menaces et prenne une décision aussi humiliante pour le Cameroun et pour Biya.

 

La diplomatie à la rescousse

Ainsi, le Cameroun a pris la décision de se défendre crânement. Les Camerounais savent que tant le pays remplaçant n’a pas encore été annoncé officiellement il y a de la place pour une manœuvre visant à récupérer cette CAN, une machine diplomatique va se mettre en marche et tout un réseau va se tisser autour de ce dossier, il faut dire que Hayatou qui s’est retiré du monde de la gestion reste un citoyen camerounais avec beaucoup de contacts et peut à lui seul prendre le dossier en main, le souhait de l’Etat camerounais est de convaincre  la CAF de faire machine arrière, car sa décision est officiellement rejetée comme le faisait si bien comprendre le ministre de la Communication Issa Tchiroma bakary samedi lors de la conférence de presse, qui a dénoncé une «injustice flagrante» et a demandé aux Camerounais de garder leur calme malgré leur déception. «Le gouvernement demande au peuple camerounais de garder la tranquillité et de ne pas céder aux provocations stériles, le Cameroun n'a pas démérité. Il poursuivra la construction des infrastructures. Notre pays continuera à œuvrer sans relâche au développement du football africain», a-t-il promis sans oublier de faire part de la déception du gouvernement vis-à-vis de la décision incomprise de la CAF. Si la réponse était assez sage c’est parce que les Camerounais gardent l’espoir de récupérer leur CAN et, surtout, parce qu’ils savent qu’Ahmad Ahmad est quelqu’un de correct, sa décision repose sur des rapports reçus et pourrait facilement revoir sa position s’il reçoit des garanties. 

 

Récupérer le bien

Ce retrait de la CAN 2019 a même permis aux plus solides opposants de la FECAFOOT à l’image d’Abdouraman Hamadou Babba de se mettre du côté de son pays, sans rater l’occasion de mettre la pression sur les dirigeants provisoires de la fédération. "Je pense très sincèrement et très humblement que nous avons la possibilité de faire reculer la CAF et de conserver l’organisation de cette CAN»,, a-t-il déclaré, cela résume la situation, personne ne veut perdre espoir, le Cameroun n’a pas perdu, le Cameroun s’accroche, le pays d’Eto’o ne semble pas avoir dit son dernier mot, les prochaines semaines vont être riches en enseignements.

1. M. A.

 

 

Le Roy : «C’est une décision inacceptable»

Ancien entraîneur des Lions indomptables du Cameroun pendant 4 ans, Claude Le Roy n’a pas manqué de donner son avis, il déclarait ceci sur Canal+Sport : « La décision de la CAF est incompréhensible. Cette décision est Inacceptable. En sept mois le Cameroun peut terminer les travaux. Il y a eu des réunions secrètes pour que cette CAN soit retirée à ce pays. Cette décision est illégitime.»

 

 

Lauren Etame Mayer (ancien international camerounais) : «Une honte»

«Une véritable honte que le Cameroun et son peuple ne puissent pas accueillir la prochaine coupe d'Afrique des nations. Je me sens particulièrement déçu pour ceux qui avaient mis beaucoup d'efforts en coulisses et avaient de grands espoirs pour le tournoi.»

 

 

Le mois de juin coïncide avec l’hiver

L’Afrique du Sud, une piste sérieuse

 

La Fédération sud-africaine de football a affirmé hier qu’elle attend la réponse du gouvernement pour présenter son dossier de candidature, elle sait que malgré l’avance prise par le Maroc, le climat pourrait faire pencher la balance de son côté. En  Afrique du Sud, il fait nettement moins chaud en juin/juillet sans oublier le fait qu’il y a déjà 10 stades prêts, aux normes FIFA, parfois sous-exploités. Ceci dit, seul bémol : l’AFS a organisé la CAN-2013 et le CHAN-2014 récemment, ce point-là pourrait leur faire perdre le défi.

Fenerbahçe veut recruter Adebayor

Slimani plus que jamais en danger !

 

Alors que les medias turcs parlaient d’une nette envie de mettre Slimani à nouveau en confiance et l’encourager dans le but de retrouver son efficacité, fotomac a annoncé hier que le club de la partie asiatique d’Istanbul étudie actuellement la possibilité de recruter un avant-centre expérimenté capable de marquer des buts étant donné que Slimani n’arrive pas à le faire. En effet, selon ce media, c’est Emanuel Adebayor l’avant-centre togolais de Basaksehir Istanbul qui est ciblé par les Jaunes, il intéresserait sérieusement le club de Fenerbahçe et les dirigeants de ce dernier voudraient lui donner l’occasion de jouer un peu plus souvent, chose que son club actuel ne lui a pas offerte. Auteur de 2 buts et de 2 passes décisives, Adebayor a atteint une étape où il joue avec son expérience, il n’a été utilisé que 10 fois depuis le début de saison, et cela n’a pas été du goût du Togolais, il faut dire que l’an passé il a pu marquer 15 buts et aspirait à une saison meilleure cette année mais il n’a pas eu l’occasion de montrer qu’il n’a rien perdu de son sens du but, c’est donc du côté de Fenerbahçe qu’il pourrait avoir cette chance.

Cette arrivée attendue de cet attaquant chevronné risque de porter préjudice à Slimani, il n’a rien fait pour montrer que Leicester était juste un passage à vide, il a pourtant eu tout le soutien qu’il fallait par ses dirigeants et le staff technique, et maintenant il est menacé par l’arrivée de ce grand attaquant, et par une libération, car le même organe a affirmé que Fenerbahçe, et en cas de recrutement du Togolais, laisserait libre l’un de ses deux attaquants, à savoir Soldado ou Islam, l’Algérien retrouverait dès lors son club employeur, à savoir Leicester et son avenir redeviendrait incertain.

Sous contrat jusqu’en 2020, Adebayor est soumis à une libération et son club ne le retiendrait pas mais ce dernier ne le lâcherait que s’il met la main sur un remplaçant, à suivre…

1. M. A.

Oukidja, joueur du mois de novembre du FC Metz 

Alexandre Oukidja, le portier international algérien du FC Metz, a le vent en poupe. Il vient d’être sacré par les internautes fans du club messin comme le joueur du mois. «Auteur de plusieurs arrêts décisifs lors des dernières sorties messines, @Oukidjaalex a été désigné Grenat du mois de novembre par les internautes. Félicitations», lit-on, en effet, sur le compte Twitter officiel du FC Metz, club de Ligue 2 française.