Maroc, les dessous d’un retrait

Deux semaines après la décision du comité exécutif de la CAF de retirer l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun et l’ouverture d’un délai de dépôt de candidature, c’est ce soir à minuit, heure égyptienne, que prendra fin ledit délai, sans que la CAF ne reçoive de vraies candidatures convaincantes.

La Confédération ne l’a jamais vraiment déclaré, mais son souhait de voir le Maroc présenter une candidature était très grand. Le royaume chérifien, qui a postulé pour l’organisation d’une compétition comme la Coupe du monde, peut facilement s’organiser pour accueillir la CAN dans six mois, mais contre toute attente, le voisin s’est retiré de la course, mettant la CAF devant le fait accompli et l’obligeant à prendre un choix par défaut.

Le lobbying n’a pas suffi

Beaucoup de questions ont été posées par les observateurs après l’annonce du retrait du ministre des Sports marocain. Certains n’ont pas voulu croire à cette information qui s’est répandue telle une traînée de poudre. Du côté du Cameroun, premier pays qui attendait cette candidature pour fustiger Lekjaâ et confirmer ses accusations intervenues après le coup dur qui leur a été annoncé le 30 novembre dernier, un grand mutisme a été observé. Ailleurs comme au Ghana et en Egypte, on a vite rouvert le dossier plié un moment pour penser à la possibilité de sauter sur l’occasion pour arracher cet honneur, non sans attendre une info, voire même une rumeur qui viendrait du côté du Maroc, car personne ou presque n’a voulu croire à ce retrait. Qu’est-ce qui s’est donc réellement passé pour que les donnes changent de cette façon dans les temps morts ?

Gros événement = grosses dépenses

Rachid Talbi Alami, le ministre marocain des Sports, reconnaît pourtant que le royaume dispose de toutes les infrastructures nécessaires pour accueillir la CAN, mais c’est le manque de préparation qui pose problème. « Nous avons les moyens, l’expertise, l’expérience, tout est préparé pour recevoir une manifestation pareille. Mais pour moi, il fallait une année ou une année et demie pour se préparer au mieux», a argué le ministre. «Ce n’est pas une question de délai, mais ce n’est pas une petite manifestation. C’est 24 pays, c’est l’équivalent du Mondial (qui se dispute pour l’instant à 32 équipes, ndlr). Il faut réussir, cela se programme et ne se décide pas à la hâte pour faire plaisir à quelqu’un. Organiser ça dans la précipitation, ça nous dérange», a-t-il déclaré, histoire de fermer les portes, mais sans pour autant donner la vraie raison de ce retrait. Celle-ci devient claire lorsque le ministre continue et surtout lorsqu’on lui pose une question plus qu’embarrassante.

 

Révélations

Au cas où la CAF aurait du mal à trouver un candidat et viendrait à lui demander d’organiser la compétition, la position du Maroc changerait-elle ? La question a été posée par les confrères de RFI au ministre marocain. Embarrassé, ce dernier observe un petit silence révélateur (il réfléchit et soupire) avant de répondre : «On verra d’ici là, mais je pense que c’est écarté. On ne peut pas prendre une décision pareille à six mois de la manifestation en question » a-t-il insisté. « Il y a le traitement footballistique et organisationnel, mais aussi le traitement politique du gouvernement. Il y a d’autres dimensions qu’il faut toutes intégrer pour prendre une décision pareille. Elle est prise. On n’a jamais été candidat et on ne va pas candidater», ajoutera-t-il. Il y a donc bel et bien doute, et ce doute serait lié à une question d’argent, car à ce niveau-là, seul l’argent peut permettre à un pays comme le royaume chérifien de rattraper un tel retard et se préparer en six mois à un tel grand événement avec 24 teams.

On espérait une aide financière de la CAF

Le Maroc, qui a entamé ces dernières années une ascension et un retour dans tous les domaines à l’échelle africaine en retrouvant sa place abandonnée à l’Union africaine et en occupant plusieurs postes au niveau de la CAF, à commencer par celui de 3e adjoint du président occupé par Lekjaâ, ne pouvait pas dire non si facilement à une CAN. Mais du côté du palais royal, on considère qu’une telle compétition a un prix, beaucoup de millions d’euros, et le Royaume semble vouloir dire qu’il ne pourra pas assumer seul toutes ces dépenses. Il attend donc une aide de la CAF. Hayatou l’avait déjà fait en 2015 en ‘’accompagnant’’ la Guinée équatoriale à dépanner après la défection du Maroc ; c’est pourquoi le gouvernement n’a pas validé le vœu de Lekjaâ. Ce dernier est devenu l’homme le plus malheureux au Maroc. En tout cas, le Maroc a encore jusqu’à ce soir dans un premier temps et peut-être une autre occasion si aucun pays ne présente un dossier solide. Sinon, il faudra encore qu’il attende au moins cinq années pour espérer accueillir la CAN. Entre-temps, il pourra se consoler avec les Jeux africains prévus en août prochain, et perd une énorme occasion de permettre à Renard de gagner une 3e fois le trophée tant convoité de la CAN.

  1. M. A.

 

 

Avec l’Afrique du Sud, ça donne 2 candidatures sérieuses

L’Egypte revient à la charge et veut organiser la CAN

L’Egypte se dit «prête» à accueillir la Coupe d’Afrique des nations 2019, a indiqué mercredi le ministre égyptien des Sports : « L’Egypte est capable d’organiser la compétition et on sera fiers de le faire », a déclaré Ashraf Sobhi à la chaîne locale On Sport. Le peuple égyptien est toujours prêt pour des choses pareilles, on a des structures au plus haut niveau, et on a déjà organisé des compétitions.» Après l’annonce le 30 novembre du retrait de l’organisation au Cameroun, en raison du retard dans les travaux d’infrastructures et d’une situation fragile sur le plan sécuritaire, l’Egypte avait laissé la priorité au Maroc. Les médias égyptiens ont évoqué une rencontre entre Hani Abourida, le président de la Fédé égyptienne, et Ahmad, en marge des derniers tours de la phase finale de la CAN de beach soccer, qui se tient actuellement à Sharm Cheikh. Le patron de la CAF aurait soutenu l’intéressé pour une telle organisation, lui affirmant qu’il a confiance en ce grand pays et sa capacité d’assurer une telle organisation. Cela a réconforté Abourida qui a déclaré à la presse que son pays allait postuler.

Un concurrent pour l’Afsud

L’Egypte serait donc le favori de la CAF en attendant de connaître les noms des pays qui vont postuler. Ce qui est sûr, l’Afrique du Sud part largement devant surtout qu’en juin, il fera assez frais. La compétition se déroulera en hiver un peu comme le Mondial 2010. Ce qui sera parfait pour la réussite d’une CAN au moment où il fera très chaud en Egypte. Des détails qui peuvent peser lourd au moment de trancher ; ça reste pour le moment des paroles en attendant les dépôts officiels des dossiers.

  1. M. A.

Touché au genou aux entraînements

Belaili : «Ce n’est grave, je tiendrai ma place samedi »

Actuellement aux Emirats où il prépare le Mondialito avec l’ES Tunis, Youcef Belaili a contracté une blessure au genou il y a deux jours aux entraînements. L’international algérien, qui veut prendre part aux matches de son équipe dans ce tournoi et surtout pour le premier match de demain contre El Ain Emirati, affirme que sa blessure n’est pas grave : «J’ai ressenti quelques douleurs au genou, ce qui m’a poussé à écourter la séance. Après examens, il s’est avéré que la blessure n’est pas grave. Je rassure tout le monde, ce samedi je serai présent contre El Ain.»

Belaili, qui compte débuter par une victoire, a précisé que le match ne sera pas facile : «Tout le monde veut gagner ce match, que ce soit nous ou les joueurs d’El Ain, car on veut tous atteindre le carré d’as ; ça sera un match historique et la qualif’ le sera aussi. Je peux promettre qu’on se donnera à fond et on fera tout pour gagner », conclut-il.

 

 

 

Mbolhi et l’Ettifaq reprennent le chemin des victoires

Après six matches sans victoire, l’équipe de l’Ettifaq et son gardien algérien Rais Mbolhi ont réussi à mettre un terme à la mauvaise série en gagnant leur match hier contre Al Wehda sur le score de 2-1. Pourtant, ce sont les visiteurs qui ont ouvert le score grâce au penalty du Brésilien Guilherme, avant que les locaux ne renversent la vapeur avec deux buts de l’Argentin Guanca. Les visiteurs pouvaient égaliser à 7 minutes de la fin, mais Rais Mbolhi a réalisé un arrêt spectaculaire sur une tête d’Abdou. Grâce à ce succès, l’Ettufaq avance de deux places et occupe désormais la 7e place avec 18 unités. A noter que le président de l’Ettifaq Khaled Dobl a démenti les rumeurs annonçant l’envie de départ de Mbolhi. Il a expliqué que tout est rentré dans l’ordre pour lui après le changement de l’entraîneur qui a mis fin à l’affaire du brassard.

  1. M. A.

 

Les Ecossais comptent sur leurs bonnes relations avec les Foxes pour l’avoir

Le Celtic veut Slimani

Et de 3 pour Slimani ! Ils sont en effet de plus en plus nombreux à vouloir exploiter le malaise que vit le joueur en Turquie pour le recruter.

Après Fulham et son ancien club le Sporting, le Celtic de Glasgow entre en scène et semble intéressé par les services de l’ancien Chababiste.

C’est  le manager Brendan Rodgers qui aurait demandé le joueur algérien pour combler le vide laissé par Dembelé parti l’été dernier à Lyon.

Le Celtic qui entretient de bonnes relations avec Leicester, avec lequel un accord a déjà été conclu sur le prêt l’été passé de Benkovic, compte exploiter ce point pour doubler les autres prétendants.

  1. M. A.

 

 

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