L’attaquant des Verts Islam Slimani a accordé une interview hier à nos confrères d’El Khabar à travers laquelle il est revenu sur son retour en Belgique.

Il a évoqué le nouveau passage au Chabab et surtout son atterrissage dans le club de Westerlo : « Une équipe respectée en Belgique, qui dispose de toutes les capacités, installations et structures permettant au joueur de se concentrer uniquement sur son travail », a-t-il décrit sa nouvelle équipe. Islam évoque la sélection, ses derniers résultats en sa présence, notamment cette CAN en Côte d'Ivoire, et il décrit cela comme un déclin : « C'était une nouvelle déception, comme celle qui s'est produite avant au Cameroun. Le football est comme ça, il passe par des étapes. Nous avons brillé pendant des années et avons remporté la Coupe d'Afrique, puis est arrivée l'étape du déclin. »

« J’ignore si Belmadi a démissionné »

Le limogeage de Belmadi a fait couler beaucoup d’encre, d’autant que cela s’est passé d’une manière spéciale, contre le vœu des joueurs de l’époque. Islam y revient :  « La vérité est que je ne sais pas s'il a démissionné ou s'il a été licencié. Quoiqu'il en soit, le sort de l'entraîneur de football est lié aux résultats, c'est ce que tout le monde réalise, y compris Belmadi. Mais quoiqu'il en soit, il ne faut pas nier tout ce qu'il a donné en Equipe nationale. Il a fait du bon travail et a été à l'origine de notre victoire à la Coupe d'Afrique des nations en Egypte. »

« Petkovic a réalisé des résultats, c’est le fruit d’un travail bien fait »
L’opération séduction, Slimani choisit de la mener à sa façon, il jette des fleurs à Petkovic et encense le travail accompli :  « Les résultats sont en sa faveur et sont forcément le fruit d'un travail bien fait. »

« Je suis capable de faire plus pour l’EN »
A la question de savoir s’il aspire toujours à revenir en Equipe nationale, Islam rétorque : « Certes, j'ai fait ce que j'ai fait pour l'Equipe nationale, et je suis encore capable de faire plus. Comme je l'ai déjà dit, je suis un joueur ambitieux, un joueur exigeant, et c'est pourquoi je resterai attaché à l'ambition de revenir en Equipe nationale… J'ai gardé la même passion et le même amour pour le football. J'aime toujours y jouer, j'aime les défis et je n'abandonne pas. »

« On ne choisit pas une sélection, soit on est Algérien, soit on ne l’est pas »

Depuis quelque temps, on parle de la possibilité de voir Cherki vêtir le maillot des Verts. Le joueur tergiverse, Slimani donne son point de vue sur son ex-coéquipier, il ne l’a pas épargné : « À cette époque, il était encore un jeune homme, il ne pensait pas du tout à son avenir international ni à l'Equipe nationale algérienne en particulier, mais les choses et les faits changent au fil des années. En tout cas, mon point de vue sur la question du choix, je l’ai donné, et je garde la même position. L'Equipe nationale n'est pas un club qu'on peut choisir. Soit on est Algérien, soit on ne l’est pas. »

« Nul n’est prophète en son pays »

A la question de savoir s’il avait encore le sentiment qu’il n’avait pas reçu la reconnaissance qu’il fallait après sa carrière en sélection, Islam résume tout en un proverbe. « Nul n’est prophète en son pays », conclut-il.

S.M.A.