Les fédérations des pays africains ont donc eu cette surprise de constater à leurs dépens les changements opérés par la FIFA, des changements qui ne font pas leurs affaires, parmi eux l’Algérie qui perd carrément 4 jours de travail collectif, obligeant Gourcuff à réclamer de son staff des préparations à la carte pas pour 1 ou 2 joueurs comme cela était prévu à l’avance, mais pour pas moins de 6 éléments.
Voulant mettre les projecteurs sur cette circulaire, on a fouillé dans les ‘’casiers’’ électroniques de la FIFA, pour enfin mettre la main sur cette intrigante et nouvelle circulaire 1355 datée du 6 mai 2013 qui organise la mise à disposition des joueurs par les clubs en faveur des selections et vice- versa, la circulaire mentionne noir sur blanc que : « ……Pour les compétitions finales, les joueurs doivent être libérés le lundi de la semaine qui précède celle
où le tournoi commence. » Voilà donc qui est clair et qui confirme la date du 5 janvier révélée par la Ligue de football espagnole et exploitée par le club du FC Valence pour pouvoir garder Sofiane Feghouli jusqu’au match contre le Real du 4 janvier.
Pour ce cas-là et si l’on compare cette circulaire à cette CAN, on comprendra que les joueurs doivent être libérés tous le 5 janvier qui est effectivement le lundi qui précède la semaine du début du tournoi, le tournoi en lui même débute le samedi 17, soit le samedi de la semaine d’après.
Ce que prévoit la circulaire pour la fin du tournoi
Les avantages que la circulaire met à la disposition des clubs européens, en particulier, ne s’arrêtent pas là, puisque même en cas d’élimination de la sélection les joueurs n’auront même pas le temps de souffler, qu’ils devront replonger dans l’ambiance de la compétition avec leurs clubs. « Les joueurs devront retourner dans leurs clubs respectifs au plus tard le jour suivant le dernier match de leur équipe dans le tournoi. » Ce qui veut dire qu’en cas d’élimination de l’EN le soir du 27 janvier et la rencontre contre le Sénégal, Feghouli, Brahimi et Slimani, pour ne citer que ceux-là, seront obligés de rejoindre leurs clubs le 28, et là on imagine la pression qui sera exercée sur eux vu la distance qui sépare la Guinée équatoriale, et l’obligation de rentrer sur Alger d’abord avant de prendre des vols pour l’Europe avec toutes les difficultés que nos internationaux peuvent rencontrer pour trouver des places dans l’immédiat pour rallier leurs clubs respectifs, surtout si la fin du parcours à la CAN coïncide avec le déroulement d’une journée de championnat en Europe.
S.M.A