À la veille du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations, Youcef Belaïli s’est exprimé dans un entretien accordé à SamFoot. L’ailier algérien affiche un optimisme assumé quant aux chances de l’EN, tout en évoquant la Coupe du monde, ses coéquipiers et quelques souvenirs marquants de sa carrière.
«Ce n’était pas écrit, mais j’ai confiance en les joueurs pour aller loin, et pourquoi pas remporter la CAN comme en 2019», assure Belaïli. L’international algérien met en avant l’équilibre entre jeunesse et expérience au sein du groupe : «Maza, Hadj Moussa, Hadjam et Aït-Nouri sont des joueurs de qualité. Les anciens aussi, comme Mandi, Mahrez et Baghdad, vont leur donner confiance pour progresser.»
«Avec Bounedjah, on se comprend des yeux»
Belaïli est également revenu sur sa complicité avec Baghdad Bounedjah : «Depuis qu’on était minimes, on est ensemble. On se comprend des yeux, même les yeux fermés j’arrive à le trouver. Il est efficace, et c’est un plaisir d’avoir un ami comme ça.» Une relation forte, nourrie par un parcours similaire : «Je suis venu de très bas, c’est pour ça que le peuple m’aime. Je fais tout pour le rendre heureux.»
«Mon but contre le Maroc est le plus beau de ma carrière»
Interrogé sur ses souvenirs marquants, Belaïli ne tergiverse pas : «Le but contre le Maroc en coupe arabe est le plus beau de ma carrière. Il était encore plus spécial parce que c’était en coupe arabe et qu’on a gagné le titre. Les Algériens aiment gagner des trophées, c’est à eux que je le dédie.»
«L’Argentine en CM ? Nous aussi on a notre histoire»
Concernant la Coupe du monde, Belaïli évoque sans crainte les chances de l’EN dans son groupe relevé : « Algérie–Argentine ? C’est un bon groupe. En Coupe du monde, il faut bien jouer de gros morceaux. Nous aussi, par notre histoire, on aime ce genre de match. On a un bon groupe, un bon coach et un bon président, incha Allah ça ira bien. » Et face à une possible confrontation avec l’Espagne plus tard : « C’est un pays de football. On jouera match par match et on fera de notre mieux pour rendre le peuple heureux.»
Ambitieux, Belaïli assume les comparaisons : «Performer et aller loin en coupe du monde ? Le Maroc l’a fait, pourquoi pas nous ?»
«Le Brésil, c’est comme Oran…»
Très populaire au Brésil, notamment lors du Mondialito, Belaïli explique ce lien particulier : «À Oran, comme les Brésiliens, on joue dehors pieds nus. J’étais très motivé. Quand on affronte de belles équipes, j’aime montrer mes qualités. Dieu merci, on a fait un bon premier tour.»
«Fidèle à l’Espérance»
Fidèle à l’Espérance de Tunis, il tranche : « Je ne peux pas quitter l’Espérance, même pour jouer au Brésil. Ils m’aiment. La Tunisie, c’est mon deuxième pays.»
«Mon modèle, c’est Ronaldo le Brésilien»
Enfin, Belaïli dévoile son idole : «Mon préféré, c’est Ronaldo le Brésilien. Il est efficace, quand il prend le ballon il va droit au but. C’est pour ça que je l’aime.», conclut-il.
S.M.A





