Maintenant que le dossier de la qualification à la Coupe d’Afrique des nations est plié, l’équipe nationale va pouvoir se concentrer pleinement sur la préparation de la CAN. Vladimir Petkovic considère ce stage de novembre comme une étape-clé sur la route du rendez-vous mondial.
Cependant, le rapprochement entre la CAN et la Coupe du monde, séparées seulement de cinq mois, aura des répercussions sur la préparation des Verts. Le coach devra penser à ses prochains adversaires africains, mais aussi aux futurs rivaux mondiaux. La programmation de la fenêtre de novembre du côté de la FAF est presque bouclée. Comme on le sait, l’instance fédérale a finalisé l’accord avec l’Arabie saoudite. Il ne restait plus qu’à confirmer la qualification directe mardi passé contre l’Irak, ce qui est désormais fait. Quant au deuxième match prévu contre un adversaire africain, des pourparlers avaient été engagées avec la grande surprise des qualifications au Mondial, le Cap-Vert, mais ces derniers ont finalement opté pour un tournoi aux Émirats. C’est finalement le Zimbabwe qui devrait prendre cette place vacante dans le calendrier de la FAF et du coach Petkovic.
Neghiz : « Il faut se frotter à différentes philosophies de jeu »
Invité de la radio nationale hier, le coach adjoint de l’EN, Nabil Neghiz, n’a pas voulu confirmer l’information, mais n’a pas non plus démenti, il a reconnu que la FAF avait mené des négociations. «On garde ça au secret, mais on a entendu parler de cette possibilité. On attend la confirmation, car tout peut changer d’un moment à l’autre. On aime diversifier les confrontations, car au Mondial, tu peux rencontrer des équipes d’Asie, d’Europe ou d’Amérique latine. Chaque école a sa spécificité. Si tu joues contre le Japon ou la Corée, il faut affronter un adversaire de cette région. C’est pour ça que nous voulons goûter à tout : Europe de l’Est, Europe de l’Ouest… pour que les joueurs se frottent à différentes philosophies. Jouer contre l’Espagne, c’est affronter une équipe qui garde le ballon ; les équipes asiatiques, c’est la vitesse et la condition physique. Il faut se préparer à tout. Le changement de styles d’adversaires nous sera d’une grande utilité», a déclaré Neghiz sur les ondes de la radio nationale.
Bouillon de styles
L’EN renouera donc avec l’ambiance internationale dès ce stage, après une interruption de cinq mois. Sa dernière rencontre contre un adversaire non africain remonte à juin, en Suède. La question reste : l’EN rentrera-t-elle après avoir affronté l’Arabie saoudite pour jouer contre le Zimbabwe au pays ? Selon les derniers échos du côté de la FAF, le stage pourrait se dérouler dans son intégralité en Arabie saoudite, ce qui permettra au groupe de s’habituer au changement d’ambiance et de jouer dans des conditions proches de celles qu’ils rencontreront lors de la Coupe du monde. Avec cette approche adoptée par la FAF, tout indique que pour l’EN les préparatifs pour le rendez-vous mondial ont déjà commencé. Il ne restera plus qu’à programmer, en mars et en mai-juin, des rencontres contre des adversaires d’autres continents pour s’assurer que l’équipe ait été confrontée à tous les styles et ne soit pas impressionnée, une fois la compétition lancée.
Mohamed Amokrane Smail
