Sorti sur blessure mardi soir lors de la victoire des Verts face à l’Ouganda (2-1), Amine Gouiri a passé des examens rassurants concernant le violent choc subi à la tête, a rapporté L’Équipe hier.
Rentré dès hier en France, l’attaquant de l’Olympique de Marseille a été examiné à Marseille. Les résultats ont écarté toute commotion cérébrale, même si le protocole avait été activé par précaution après son impressionnant contact avec le gardien ougandais Omar Magoola. Remplacé puis transporté à l’hôpital, Gouiri avait suscité une vive inquiétude dans le camp algérien. En revanche, le véritable point d’alerte concerne son épaule droite. Selon la même source, celle-ci sera de nouveau examinée aujourd’hui afin d’évaluer la gravité de la blessure. D’après nos informations, l’épaule du joueur, brièvement déboîtée, a été remise en place sur le terrain par le staff médical de l’équipe nationale. Mais la possibilité de lésions ligamentaires n’est pas exclue. Si tel était le cas, une opération chirurgicale pourrait s’imposer, entraînant plusieurs semaines d’indisponibilité.
Ce serait un énorme coup dur pour l’international algérien, déjà privé de la dernière CAN et désormais incertain pour la prochaine. Le staff technique de Vladimir Petkovic croise les doigts pour éviter ce scénario catastrophe, d’autant plus que le poste d’avant-centre reste l’un des chantiers les plus fragiles de la sélection. L’absence de Baghdad Bounedjah lors du match contre l’Ouganda avait déjà poussé le sélectionneur à titulariser Gouiri, malgré une adaptation encore incomplète au schéma offensif en place. Sur le banc, Petkovic ne semble pas encore convaincu par les options de rechange, notamment Chiakha, qui peine à s’imposer.
S. M. A.