Promis à un départ cet été, Benhaoua a trouvé une seconde vie au Mouloudia grâce à Rhulani Mokwena, qui l’a repositionné au cœur du jeu. Patron du milieu et polyvalent, il rappelle par son style le meneur de l’Equipe nationale, Ismaël Bennacer, au point de faire oublier Akram Bouras.
Il y a quelques mois à peine, le nom de Benhaoua figurait sur la liste des joueurs libérés du Mouloudia d’Alger. Peu utilisé et souvent déplacé sur les couloirs par Patrice Beaumelle ou Ben Yahia, le milieu de terrain semblait condamné à quitter le club. Mais l’arrivée de Rhulani Mokwena a tout changé.
Mokwena l’a retenu et lui a donné sa chance
Refusant de le voir partir, le technicien sud-africain a décidé de lui donner une nouvelle chance, en le plaçant dans l’axe, à son poste de prédilection.
Depuis, Benhaoua s’est imposé comme l’une des révélations de ce début de saison. Que ce soit en championnat contre l’USMA, Akbou et le MCO, ou encore en Ligue des champions lors de la double confrontation face au FC Fassell, il s’est illustré par sa vision de jeu, sa précision dans les transmissions et sa capacité à récupérer de nombreux ballons.
Véritable couteau suisse
Samedi, face au même adversaire libérien, il a montré une autre facette de son registre. Après la sortie de Bouguerra, il a terminé la rencontre comme arrière gauche, prouvant sa polyvalence et son sens du sacrifice. Défensivement solide, il a également su se projeter vers l’avant, confirmant qu’il est aujourd’hui un joueur indispensable dans l’effectif mouloudéen. Ce qui fait de lui un couteau suisse capable d’assurer plusieurs fonctions.
Il a fait oublier le départ de Bouras
Ceux qui suivent ses performances n’hésitent pas à le comparer à Ismaël Bennacer, le milieu de l’équipe nationale. Même style élégant, même intelligence dans le placement et la relance. Grâce à cette métamorphose, Benhaoua a fait oublier le départ d’Akram Bouras, parti en Bulgarie cet été. De joueur sur le départ à patron du milieu, son parcours illustre parfaitement l’importance d’un entraîneur qui croit en son potentiel. Mokwena a trouvé la clé, et le Mouloudia récolte déjà les fruits de cette transformation.
Maâmar Zerrouki