Hadj Redjem, le président du Mouloudia d’Alger, compte nommer dès la fin de la saison un nouveau responsable du centre de formation, un technicien étranger, espagnol précisément, avec pour objectif la création d’une véritable académie de football.
Le Mouloudia d’Alger est sur les traces des grands clubs formateurs, du moins sur le plan national. Les responsables des Vert et Rouge savent plus que jamais que le futur se construit à la maison avec des pépites formées chez soi.
Sur les traces du Paradou
Ce choix n’est pas anodin. Hadj Redjem souhaite s’inspirer du modèle du Paradou AC, dont le travail sur la formation a permis l’éclosion de plusieurs internationaux algériens, à l’image de Ramy Bensebaïni, Youcef Atal, Hicham Boudaoui ou encore Adel Boulbina. En vingt ans, le club de Hydra est devenu une référence continentale en matière de formation.
Un projet pensé sur 10 ans
Une réussite que le Mouloudia veut désormais répliquer, mais à plus grande échelle. Le projet, pensé sur dix ans, vise à former des joueurs talentueux pour alimenter l’équipe première du MCA, tout en servant, à terme, l’intérêt de l’Equipe nationale. Une révolution pour un club historiquement tourné vers le marché des transferts, et qui entend désormais poser les bases d’un travail en profondeur. Et toujours selon notre source, Hadj Redjem aurait tranché la nationalité du futur patron du centre : ce sera un Espagnol.
Copier l’école ibérique et son célèbre tiki-taka
L’école ibérique, réputée pour sa rigueur, sa méthodologie et ses résultats, est aujourd’hui considérée comme l’une des meilleures au monde. Surtout depuis qu’elle copie la Masia, célèbre centre de formation du Barça, et son insoutenable tiki-taka. Le nom du technicien n’a pas encore filtré, mais son arrivée devrait être officialisée dès la fin de la saison actuelle. Avec ce virage stratégique, le Mouloudia espère ouvrir un nouveau chapitre de son histoire, tourné vers l’excellence et la formation, tout en redonnant au club sa vocation de formateur au service du football algérien.
M. A.
