Le conseil d’administration du Mouloudia d’Alger devait se réunir hier soir à 21h au centre d’entraînement de Zéralda pour aborder plusieurs dossiers majeurs liés à l’avenir immédiat du club. Le choix du prochain entraîneur, la question de la masse salariale et le travail du mercato figuraient au cœur de cette rencontre.
Prévue hier soir au QG du club à Zéralda, la réunion du conseil d’administration du Mouloudia s’annonçait stratégique à plus d’un titre. Selon les informations recueillies, un seul membre devait manquer à l’appel, en l’occurrence Ketrandji, actuellement en déplacement en France. Les autres membres, à savoir Torki, Balamane et Kouchida, étaient attendus aux côtés du président Hadj Redjem pour aborder plusieurs points urgents. En tête de liste, le dossier de l’entraîneur. Le MCA cherche un successeur au staff sortant, et plusieurs profils sont à l’étude. Du côté local, les noms de Madoui, Benchikha ou encore le duo Adjali-Saïfi sont évoqués. À l’étranger, Patrice Beaumelle et Hubert Velud figurent parmi les options envisagées. Toutefois, la nouvelle réglementation de la FAF, qui impose le paiement des salaires exclusivement en dinars algériens, limite sérieusement les possibilités sur le marché étranger. Plusieurs techniciens refusent ces conditions, ce qui contraint le club à revoir ses ambitions. Autre point central, la réduction de la masse salariale. Estimée à 7,3 milliards de centimes, elle doit être ramenée à 5 milliards. Un abaissement qui semble difficile à appliquer, notamment pour les joueurs qui sortent d’une saison réussie, marquée par un doublé national et un parcours honorable en Champions League. Réduire leurs salaires paraît compliqué, et les libérer n’est pas non plus évident, puisqu’ils sont pour la plupart encore sous contrat, à l’exception de Merzougui. Selon nos informations, cette réunion devait également servir à préparer un argumentaire à présenter aux responsables de Sonatrach, pour souligner que le plafonnement salarial en vigueur pénalise la gestion du club. Une feuille de route progressive pourrait être proposée en contrepartie, pour réduire les charges sans compromettre la compétitivité. Cette rencontre, si elle s’est tenue comme prévu, devait marquer le début d’un été agité pour le Mouloudia. Chaque dossier engagé pèsera lourd dans les équilibres futurs du club. Le chantier est vaste, les marges de manœuvre étroites, mais l’heure est bel et bien aux choix structurants.
A.Z.