Le défenseur béjaoui, Zidane Mebarakou, estime que malgré cette défaite concédée face à Magra à domicile, l’équipe a bien tourné et qu’il n’y a pas de quoi s’alarmer car le championnat n'en est qu’à la 8e journée. Il rassure que le MOB fera mieux lors des prochains rendez-vous.
Vous avez été battus par le NC Magra à domicile, un commentaire par rapport à ce résultat ?
Je suis bien évidemment très déçu. J’ai le moral à zéro. On ne méritait vraiment pas un tel sort. C’est dommage ! Le football est ainsi fait. On doit accepter. On n’a pas eu de chance.
Comment expliquez-vous cette défaite ?
Je pense que ce qui nous a fait défaut lors de cette rencontre, ce sont les tentatives que nous avons ratées. C’est la chance qui nous a tourné le dos ce jour-là.
Ce revers n’affectera-t-il pas le moral du groupe ?
Non, je ne le pense pas, car ce n’est qu’à la huitième journée du championnat. Certes, les joueurs étaient très motivés et affichaient une grande volonté pour revenir au bercail avec le meilleur résultat possible, malheureusement , ce ne fut pas le cas. A mon avis, il ne faut pas dramatiser les choses.
La suite de l’aventure va être difficile, surtout après cette contre-performance. Qu’en pensez-vous ?
Non, je pense que ce revers n'est pas dramatique à ce point. Je ne vous cache pas que le moral de la troupe va prendre certainement un coup, mais il faut le mettre, et rapidement, aux oubliettes. Certes, c’est difficile de digérer une défaite, mais si on continue à ne parler que de cela, nous n’allons pas avancer dans notre travail, donc il vaut mieux penser à l’avenir maintenant et surtout être au rendez-vous en vue des prochaines échéances.
Pour conclure, qu’avez-vous à dire à vos supporters qui sont inquiets pour l’avenir de l’équipe ?
Qu'ils sachent que quand ça ne marche pas, la situation nous inquiète nous aussi. C'est pourquoi je leur demande pardon au nom de tous mes coéquipiers. On fera tout pour ne pas louper le prochain rendez-vous chez nous. Il faut qu'ils restent derrière leur équipe et, ensemble, on atteindra notre objectif.
Sofiane Abdelli
