Coup de tonnerre à El-Harrach. Le président du CSA/USMH, Sofiane Touahria, a annoncé jeudi soir sa démission surprise de la présidence. Cette décision, inattendue pour de nombreux observateurs, intervient dans un climat explosif, marqué par la colère grandissante des supporters après une série de résultats décevants.
Touahria a pris cette décision après avoir été confronté à une vive pression populaire. En effet, un groupe important de supporters, frustrés par la situation du club, s’est rendu jeudi à son bureau pour lui demander de quitter immédiatement ses fonctions, estimant qu’il n’était plus capable de redresser l’équipe. Les fans harrachis ont exprimé leur frustration sans détour. Ils reprochent à Touahria une gestion jugée inefficace et une absence de résultats depuis plusieurs mois. Parmi les griefs formulés, figurent notamment le blocage des travaux au stade du 1er-Novembre de Mohammadia ainsi que le report de la réunion prévue avec la direction du complexe Mohamed- Boudiaf. Face à cette contestation frontale, le désormais ex-président a tenté d’expliquer la situation, évoquant des difficultés techniques et administratives indépendantes de sa volonté. Cependant, ses arguments n’ont pas convaincu les supporters, déterminés à obtenir son départ immédiat.
Un départ officialisé dans un communiqué
Peu après ces événements, Sofiane Touahria a publié un communiqué officiel sur la page Facebook du club, confirmant sa démission. Dans ce message, il a expliqué les raisons personnelles et contextuelles qui l’ont poussé à quitter ses fonctions, tout en souhaitant bonne chance à l’équipe et à son successeur pour la suite de la saison. Cette démission plonge l’USMH dans une nouvelle zone de turbulences. Déjà fragilisé sportivement par deux défaites consécutives, le club doit désormais faire face à un vide administratif à un moment critique de la saison. La direction provisoire devra agir rapidement pour assurer la continuité de la gestion et éviter que cette crise n’affecte davantage la stabilité de l’équipe. Une chose est certaine, la tension reste vive dans la maison harrachie, et l’avenir du club dépendra désormais de la capacité de ses dirigeants à rétablir la confiance entre la direction, les joueurs et des supporters plus exigeants que jamais.
Fodil Cheurf
