Halliche : «On ne promet pas la victoire, mais on jure de faire le max»

Publié le : 8 Septembre 2012

Le défenseur central de l’équipe nationale, Rafik Halliche, est l’une des options que Halilhodzic a choisie pour pallier l’absence de plusieurs axiaux. Heureux d’être de nouveau parmi le groupe, l’ex-Husseindéen répond à nos questions.
- Après presque deux ans d’absence, vous voyagez de nouveau avec l’EN. Quel est votre sentiment ?
- Je dirai qu’il est le même que lors de la première fois. Les joueurs nouveaux sont gentils et très sociables. Les autres qui sont partis nous manquent beaucoup. Cela dit, l’ambiance est presque la même,  la motivation aussi. Je suis très heureux d’être ici et de retrouver ces anciennes sensations qui, je dirai, commençaient très sérieusement à me manquer. 
- Vous parlez d’ambiance. Est-ce la même que celle au temps de Zaoui, Ziani et les autres ?
- Pas forcément, mais c’est un groupe formidable. On est une famille et on porte tous le même uniforme. C’est l’équipe nationale, on représente nos couleurs, notre peuple et notre pays. Je dirai que tout tombe devant ces choses-là. 
- Vous avez effectué un stage de quatre jours, comment ils se sont déroulés pour vous ?
D’abord, je dois rappeler que ce n’est pas mon premier stage avec le coach Halilhodzic. J’ai déjà été à Marcoussis lors du premier stage sous la coupe de ce sélectionneur. J’ai donc eu l’occasion de voir sa méthode de travail. Une méthode que je dirai me plaît beaucoup. Je voix aujourd’hui que les joueurs se sont tous adaptés, je ferai de même, car le discours du coach est clair et sans ambigüité. Pour revenir à votre question, je dirai que ce stage s’est très bien passé. On a très bien travaillé. On  s’est préparé pour le mach de dimanche sur tous les plans. Je pense qu’on est prêt pour le combat.   
- On croit savoir que vous avez visionné quelques cassettes de votre adversaire la Libye. Comment vous les avez trouvées ?
- J’avoue que je ne connaissais pas très bien la sélection libyenne, mais j’entendais dire que c’était une bonne équipe. Après les séances de visionnage vidéo, je me suis aperçu que c’est une très bonne équipe avec de très bons joueurs. Le match ne sera pas facile, c’est sûr. On doit se battre pour revenir avec un bon résultat. 
- On ne sait pas si vous allez jouer ou pas, mais si le coach décide de faire appel à vous, seriez-vous apte à répondre présent ?
- Evidemment que oui. Je suis là pour aider l’équipe à revenir avec un bon résultat. Si le coach décide de me faire jouer, je ferai tout ce qui est de mon pouvoir pour ne pas le décevoir.  
- Le fait de jouer sur un terrain neutre est un avantage, vous ne pensez pas ?
- Je ne pense pas que c’est le cas. Le match se jouera sur le terrain, peu importe l’endroit. Ça sera 11 contre 11. Il y aura un arbitre et les règles seront exactement les mêmes. Le mieux préparé, le plus concentré, le plus combatif l’emportera. J’espère qu’on sera cette équipe. 
- Si jamais vous êtes titulaire, vous seriez associé à Belkalem ou Medjani. La paire centrale sera dans tous les cas inédite dimanche prochain. Vous ne pensez pas que ça sera un problème pour vous ?
- Non, je ne suis pas de votre avis. Avec Carl, on a déjà été en stage ensemble et on connaît donc chacun  la façon de jouer de l’autre. Esseid lui aussi est un joueur qui a fait ses preuves avec les espoirs et aussi à la JSK. C’est donc un gars qui connaît son travail sur le terrain. Normalement, il ne devrait y avoir aucun problème dans l’axe. 
- Que pouvez-vous dire ou promettre au public algérien ?
- On ne peut promettre la victoire avant un match de football, mais ce qu’on peut leur promettre par contre, c’est de se donner à fond et de se battre jusqu’à la fin pour les couleurs nationales. 
A. B.