En quelques mots, c’est quoi Elisath ?
La société Elisath est le leader français de la billetterie informatisée des contrôles d'accès pour les équipements sportifs, avec plus de 700 références dans le monde entier, notamment le Parc des Princes, le stade du PSG, ou encore les stades de Schalke, Lens et Lorient. Nous la représentons en exclusivité en Afrique. Ce sont des systèmes innovateurs qui font gagner du temps et procurent davantage de sécurité dans les stades.
Vous étiez au 5-Juillet pour suivre Algérie-Guinée, que pouvez-vous dire de l'organisation de la billetterie ?
On a vu que l'accès au stade constituait un réel problème. Il n'y a pas de queue formalisée, pas de signalisation, il n'y a que des solutions matraques. On a l'impression qu'on rentre dans un saloon, alors qu'on est là pour un spectacle. Avec un système qui filtre les spectateurs, on éviterait tout ça. L'Algérie mérite un système d'accès un peu plus moderne, comme ça se fait dans certains pays d'Afrique avec lesquels nous sommes déjà en contact.
Quels sont les systèmes que vous proposez ?
Il y a plusieurs types d'accès, cela peut aller de la biométrie aux accès simples avec des portiques, une sorte de tourniquets de sécurité qui tournent automatiquement un par un. Déjà, cela éviterait que les gens se marchent dessus et se piétinent. Cela a un moindre coût et fait gagner énormément de temps. Je suis allé voir Algérie-Guinée le match avec un Français, un agent FIFA, il était choqué en voyant l'accès au stade du 5-Juillet.
Concrètement, qu'avez-vous pu faire en Algérie, jusque-là ?
On a eu des rendez-vous intéressants avec les acteurs du football. On a rencontré le président du CRB, Malek, on a discuté avec le président de l'USMA, on a déposé un dossier au niveau du wali de Tizi Ouzou pour le nouveau stade en construction. On a discuté avec un membre de la Fédération algérienne de football, qui nous a dit que c'était vraiment d’actualité et qu'il y avait un budget débloqué pour que les stades soient sécurisés. Aujourd'hui, on ne peut pas avoir des policiers derrière les entrées, on est obligés d'avoir des systèmes d'accès, c'est la moindre des choses.
Vous n'intervenez pas directement au niveau de la sécurité…
Non, on est une aide à la sécurité. Mais avec une billetterie automatisée et un contrôle d'accès, ça facilite les choses en cas de problème. De la sorte, on ne peut pas voir dix personnes entrer en même temps et il n'y a pas de conflit avec les policiers. Il y a aussi des systèmes super innovants avec un contrôle d'armement, ce sont des systèmes un peu similaires à ceux qu'on peut voir dans les hôtels.
On peut donc contrôler aussi l'introduction des feux de Bengale et autres produits pyrotechniques dans les stades…
Absolument, les armes blanches également ! C'est aussi un peu le même système qui existe dans les aéroports et qu'on peut adapter aux stades. C'est vraiment une super aide à la sécurité, qui a déjà fait ses preuves dans les grands stades en Belgique, en Angleterre, en Allemagne ou en France, cela a réglé beaucoup de problèmes.
Pensez-vous que votre démarche à des chances d'aboutir ?
On a été très bien reçus en tout cas par les différents acteurs du football algérien. Je suis venu de France avec Mustapha Meddar, qui représente la société Elisath, et Christian Bertolino, agent de la Fédération algérienne de football, qui nous a aidés pour rencontrer différents acteurs. On a rencontré beaucoup de monde et on a des promesses de rendez-vous qui vont tomber rapidement, surtout la Fédération qui est très intéressée. Je pense que ça va le faire.
H. D.