Le président de la FECAFOOT, Sameul Eto’o, n’apprécie pas que l’Europe cherche encore à dire au continent africain ce qu’il doit faire ou pas. C’est ce qu’il a déclaré lors d’un entretien avec Canal+ Sport lors duquel a fait part de son agacement. Tout le monde voit clair dans cette affaire et ce qui fait le plus mal à Eto’o, c’est que des responsables du football africain continuent à se comporter comme des serviteurs. Sans langue de bois et sans tourner autour du pot, le lion montre ses dents et surtout son ras-le-bol de voir le continent noir se faire traiter comme un domestique qui attend les ordres de son maître. Il est grand temps de se défaire de ces chaînes, mais tant qu’il y aura des traitres, ça sera toujours compliqué, cependant Eto’o et bien d’autres, comptent bien changer ça «Pourquoi la CAN n’aura pas lieu ? Je ne vois pas pourquoi elle n’aura pas lieu.» a déclaré en premier lieu la star camerounaise Samuel Eto’o. Bien conscient de ce qu’il y a derrière le souhait d’annuler la CAN, le nouveau président de la fédération camerounaise voit clair et emploi des mots qui doivent résonner bien fort «Je ne sais pas si c’est vraiment responsable cette façon de faire, ou plutôt de vouloir faire» Une façon d’envoyer un message que l’événement ne sera pas annulé pour faire plaisir aux clubs qui font tout pour «En tout cas la fédération que je représente défendra énergiquement la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations.» interrogé sur une quelconque raison pour reporter la CAN, Eto’o avec son franc parler estime que tant que l’Euro a été disputé pendant une période pic du covid-19, la CAN peut aussi se jouer le plus normalement du monde «Si l’Euro a été joué alors que nous étions en plein pandémie, avec des stades pleins et il n’y a pas eu d’incidents. La compétition s’est jouée dans plusieurs villes d’Europe. Dans ce cas pourquoi la Coupe d’Afrique ne se jouera pas au Cameroun ? Donnez-moi une seule raison valable. Ou alors on est en train de nous dire, comme on nous a toujours traités, que nous sommes des moins que rien alors nous devons subir ? Dans ce cas qu’on nous dise clairement les choses. J’ajouterais encore que ce qui est difficile dans cette situation, c’est que certains africains sont encore complices.»