2 ans après son entrée en lice ratée à Japoma contre la Sierra Leone, avec un nul qui avait coupé les jambes aux Verts, l’EN revient à la charge, cette fois dans d’autres conditions, et avec de nouvelles ambitions d’écrire l’histoire.

Les propos de Belmadi hier en conférence reflètent une détermination de rompre définitivement avec cette image laissée à Japoma au Cameroun, certes il y a eu ce match de Coupe du monde, qui a été bien disputé, mais les vieux démon de Japoma n’ont pas encore été totalement chassés, car l’EN a été ridicule contre des équipes qui n’ont pas son niveau notamment la Sierra Leone ou même la Guinée équatoriale, alors que la Côte d’Ivoire n’était pas plus qu’une finalité, une sortie précoce qui a fait mal au groupe, et qui continuera à l’être jusqu’au coup d’envoi du match de ce soir face à l’Angola.

Meilleures conditions

Le Stade de la Paix à Bouaké sera donc le théâtre propice pour Belmadi et ses cadres de tourner une page et d’en ouvrir une autre, avec l’espoir que cette dernière sera meilleure. Il faut dire qu’au vu de la préparation effectuée depuis le 25 décembre dernier, on peut dire que l’équipe est dans son élément, une préparation dans des conditions extrêmes, un court voyage, une résidence personnalisée et des infrastructures parfaites, de quoi rendre heureux le coach. «On a tous envie de faire une grosse compétition, on a hâte de montrer que la CAN du Cameroun est un incident, ce n’est pas le moment d’en reparler, on a tous envie de faire une bonne compétition», a dit le coach hier.

Des failles à exploiter

Belmadi et ses joueurs tout comme le peuple algérien ont encore honte de la participation de 2022, et Belmadi a fait de son mieux pour inculquer sa rage de prendre une revanche à ses joueurs, notamment les nouveaux, car les anciens sont déjà majeurs et vaccinés, ils savent qu’ils ont fait partie de l’équipe qui a fait mal au peuple et qu’ils se doivent de se racheter, c’est dans ce sens que les Verts vont aborder le match contre un adversaire très coriace surtout en défense. Les Angolais qui habituellement son très techniques, capables de développer un beau jeu, ont opté sous les directives de Gonçalves pour une toute autre manière de jouer, ils préfèrent rester derrière, et aller en contre, et c’est sur cet exercice justement qu’ils veulent miser, se basant sur des attaquants vifs, prêts à surprendre. Leur dernier récital contre le Bahreïn et la victoire (3-0) lors de la préparation peuvent être une arme à double tranchant, c’est pour cette raison que Belmadi est serein, il aurait bien décortiqué le jeu adverse, et le fait de parler de leur milieu, et l’encenser, pourrait être une stratégie de sa part dans le but d’exploiter cette faille justement, puisque les observateurs présentent ce compartiment comme étant le maillon faible de cette équipe.

S.M.A