Alors qu’on parle d’une éventuelle reprise de la compétition les prochaines semaines, aucune information n’est venue rassurer les principaux acteurs, à savoir les joueurs, au sujet de la date et des modalités, notamment sur le plan sanitaire. Zammoum Walid est, à l’image de ses coéquipiers, en train de se préparer afin de ne pas perdre les réflexes et mettre toutes les chances de son côté pour être prêt le moment opportun. Ce dernier estime néanmoins que rester trois mois sans savoir la date de la reprise n’est pas une situation confortable.

Attia Zahir, actionnaire de la SSA MOB, vient de rompre le silence au sujet de son intention de se porter candidat à la présidence du club le plus populaire de la wilaya de Béjaia. Après que le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Béjaia, M. Bouatmine, a annoncé qu’un actionnaire avait exprimé son envie de venir au secours du club, plusieurs noms ont été évoqués.

Depuis quelques jours, des informations font état de la reprise de plusieurs clubs au niveau national par des entreprises étatiques en achetant des parts de leurs sociétés sportives par actions.

L’attaquant du MO Béjaia Bellal Abderezzak ne s’est toujours pas remis de sa blessure au niveau de la tête. Opéré une seconde fois après l’opération qu’il avait subie à Béjaia, ce dernier se trouve dans une situation très délicate et sans ressources.

Les joueurs du plus vieux club kabyle attendent toujours plus d’indications concernant l’avenir du championnat. A l’arrêt depuis bientôt trois mois, les Vert et Rouge ont exprimé à plusieurs reprises leur inquiétude au sujet de l’avenir du championnat, mais aussi de leur situation administrative.

La question reste entière dans la mesure où, à quelques jours seulement de la tenue de l’assemblée générale des actionnaires, personne ne s’est déclaré officiellement intéressé par le poste de président du conseil d’administration.

Dans l’effectif professionnel, le contrat de 9 joueurs expire au terme du mois en cours. La situation réglementaire de la moitié des joueurs composant l’effectif de la JSMB cette saison sera problématique pour les dirigeants qui seront dans l’obligation de convoquer les joueurs pour négocier avec eux.

A quelques jours de la tenue de l’assemblée générale des actionnaires, prévue le 16 juin, la situation du club de la capitale des Hammadites n’est pas rassurante.

Le capitaine de la formation des Vert et Noir Bouledieb Billel estime qu’il est nécessaire de fixer la date de reprise de la compétition afin que les joueurs puissent se projeter au sujet de leur avenir. Alors qu’il ne reste pratiquement qu’un seul mois pour finir la saison, les instances n’ont pas pris de décision officielle concernant la reprise ou non de la compétition. Le dernier communiqué du Bureau fédéral a jeté un doute au sujet de la possibilité de finir le championnat ; mais sans date officielle, tout est ouvert aux pronostics.

Trois mois après l’arrêt de toute activité sportive, les joueurs qui évoluent au sein de la formation des Vert et Rouge ne savent plus vers qui se tourner afin d’avoir des garanties au sujet de leur argent. En effet, les camarades du capitaine Khellaf Nabil attendent toujours un signe de vie de la part des dirigeants qui ont promis aux joueurs de les régulariser.

Les responsables des instances dirigeantes du football national évoquent, depuis quelques jours, la possibilité de reprendre les entraînements collectifs et la compétition. Néanmoins, aucune date n’a été communiquée. Allali et ses coéquipiers estiment qu’il est important d’avoir une date exacte à laquelle le football reprendra ses droits dans le but de bien se préparer en conséquence. Les joueurs attendent ainsi les détails concernant le protocole qui sera mis en place pour la reprise de la compétition.

Plus d’une semaine après l’annonce de la tenue de l’assemblée générale extraordinaire de la SSPA/MOB afin de désigner un nouveau président du conseil d’administration, aucune candidature n’a été déposée.

Il était parmi les premiers techniciens à annoncer vouloir reprendre la compétition et cela afin de préserver une certaine éthique par rapport aux équipes qui ont mis beaucoup de moyens pour réaliser une saison à la hauteur.

La crise financière risque de porter un sérieux coup au bon fonctionnement de la formation des Vert et Rouge. Trois mois après l’arrêt du championnat, le club de la capitale des Hammadites n’arrive pas à se défaire de plusieurs dossiers qui restent en suspens.

Les jours se suivent et se ressemblent pour les joueurs du MO Béjaïa. Ces derniers sont, à l’image de l’ensemble des joueurs qui évoluent dans les clubs de notre championnat, dans l’attente de la moindre information concernant la suite des évènements. Pratiquement trois mois après l’arrêt de l’ensemble des activités sportives, les autorités du pays pensent désormais à l’après-Covid-19. Néanmoins, concernant le football, hormis le dernier communiqué du BF, personne ne sait quel sort sera réservé à la compétition et dans quelles conditions les joueurs vont reprendre le travail.

Les deux clubs phares de la wilaya de Béjaïa, à savoir la JSM Béjaïa et le MO Béjaïa, attendent toujours que l’argent promis par les autorités locales de la ville, atterrissent dans leurs caisses. Pendant trois mois, les clubs n’ont rien vu venir de la part des responsables locaux.

Nous avions évoqué dans notre édition d’hier les tractations entre la direction du club harrachi et les responsables de la société publique Naftal, en vue d’un partenariat. Les choses semblent se confirmer de plus en plus.

Les joueurs attendent toujours de voir le bout du tunnel après l’arrêt des entraînements et de la compétition officielle pendant près de 3 mois. Si la dernière sortie des membres du BF a été clairement en faveur d’une reprise de la compétition, pour les joueurs, l’attente est beaucoup trop longue ; une date doit être fixée dans la mesure du possible. 

Alors qu’une folle rumeur circule ces derniers jours du côté d’El-Harrach quant à la venue imminente de Naftal, qui pourrait racheter les actions du club et mettre fin à cette crise qui n’a que trop duré, cette information a été bien évidemment accueillie avec joie, d’autant plus qu’elle mettra fin, si elle venait à se concrétiser, à tous les déboires du club harrachi, qui souffre le martyre depuis déjà quelques saisons.

Depuis quelques jours, le nom d’Attia Zahir est au centre des discussions après que le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Béjaia a annoncé qu’un actionnaire aurait exprimé son souhait de prendre la présidence du club.