Comme on vous l’a expliqué avant-hier, le collège technique a donné son feu vert pour que les clubs de la Ligue 1 Mobilis puissent recruter jusqu’à 5 joueurs étrangers durant la période des transferts actuelle.

Toutefois, ce feu vert n’autorise pas encore les clubs à bouger, du moment que la décision est sujette à une approbation du BF lors de sa prochaine réunion à la fin de ce mois de juillet, un feu vert quelque peu tardif pour certains de nos clubs, notamment 3 des 4 qui représenteront le pays dans les compétitions de la CAF.

En effet, comme on le sait, la CAF a arrêté la date du 20 juillet prochain soit ce samedi comme date limite pour l’envoi des licences des joueurs concernés par le début de cette compétition, cela concerne plus exactement les équipes qui devront rechausser leurs crampons dès la mi-août prochaine à l’occasion du 1^er tour préliminaire de la Ligue des champions et de la coupe de la CAF.

Le CRB, le MCA et le CSC devront donc se soumettre à cette mesure, les clubs ayant pris leurs devants dans l’opération recrutement pourront se renforcer dès l’entrée en scène alors que les autres, en cas de qualification, devront attendre les prochains tours pour pouvoir renforcer leurs rangs, seulement, les 3 premiers clubs concernés par le tour préliminaire de la mi-aout, ne pourront pas aligner plus de 3 Africains, du moment que le BF n’aura pas encore validé la décision. Ce n’est qu’après ce premier tour que les clubs qualifiés et concernés par le 2^e tour pourront actionner les 2 autres licences que la FAF devrait autoriser d’ici 2 semaines.

Rappelons que plusieurs clubs de Ligue1 avaient appelé à ce que le nombre de licences autorisées pour les étrangers soit porté à 5, c’est en marge du dernier tirage au sort du calendrier de la saison 2024-2025 que des clubs comme la JSK ont formulé la demande, transmise par Mohamed- Amine Mesloug, président par interim de la LFP et vice-président de la FAF, les arguments que les clubs ont fait valoir étaient convaincants que même le collège technique, qui avait pourtant rejeté une première demande, a fini par céder, mais la décision finale reviendra aux membres du Bureau fédéral,  seule partie habilitée à retoucher les dispositions réglementaires publiées tout récemment.

S.M.A.