CAN 2019 : le Cameroun ne compte pas lâcher

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La Confédération Africaine de Football  a accentué la pression sur le Cameroun et ce après la réunion du Comité exécutif du 20 juillet dernier à Rabat.

 

Les cerveaux du football africain ont décidé d’envoyer une mission d’inspection au Cameroun au début du mois de septembre. Il s’agira de valider les multiples promesses des autorités camerounaises et d’avoir une véritable idée sur l’état d’avancement des travaux, mais cette fois en comparant ce qui a été fait par rapport aux nouvelles exigences. Le passage  à 24 équipes va impliquer de nouvelles mesures et d’autres dépenses pour le gouvernement camerounais, ce dernier aura besoin de plus d’infrastructures pour accueillir 6 groupes au lieu de 4, un défi difficilement réalisable, et le Maroc suit de près, mais le gouvernement de Paul Biya veut y croire.

 

 

 

Les missions de la CAF

 

Pour l’Etat camerounais, les décisions d’Ahmad et consorts ne sont pas si mauvaises que ça. La bonne nouvelle, pour eux, c’est peut-être le changement de date, de janvier à juin, un gain net de 6 mois qui permettra d’avoir plus de temps pour avancer et essayer de retaper en parallèle certains sites oubliés.

 

Ceci dit, la visite des inspecteurs de la Confédération risque de faire mal, le nouveau cahier des charges n’st pas encore connu, mais des recommandations ont été faites, et on sait déjà qu’un comité d’audit professionnel devra accompagner les experts techniques, lors des visites

 

d’inspection de la CAF pour s’assurer que toutes les garanties sont prises par le pays organisateur.

 

L’amélioration des pelouses des stades de la compétition et des stades d’entraînement avec une obligation dans le cahier des charges d’une qualité optimum fait aussi partie des exigences, il faut dire que la qualité des pelouses en Afrique inquiète à chaque édition un peu plus, et Ahmad semble décidé à écouter les doléances des techniciens, partant de l’idée que la CAN est avant tout du foot, sa programmation en été dorénavant garantira une audience maximale, ce qui exige la présence de toutes les conditions nécessaires pour le bon déroulement du tournoi surtout pour les pelouses, à défaut, la CAF se réservera le droit d’engager un consultant spécialiste des pelouses qui effectuera des visites régulières pour

 

s’assurer de la qualité des pelouses.

 

 

 

Hayatou derrière un conflit interne ?

 

Au moment où le gouvernement camerounais affiche ses ambitions et affirme pouvoir tenir tête à la CAF et s’accrocher à ce rêve d’organiser sa compétition phare en 2019, un conflit interne entre la Fecafoot et un de ses opposants à savoir Abdouraman Hamadou, le président de l’Etoile Filante de Garoua, a éclaté, ce dernier a annoncé avoir saisi le Tribunal arbitral du Sport afin de contester le passage de la CAN à 24 équipes et en juin dès l’édition 2019. « Cette procédure vise essentiellement à obliger la CAF à revenir à une CAN à 16 équipes en 2019, avec le cahier des charges initialement validé », a expliqué le dirigeant sur Facebook en dénonçant le « caractère brutal, unilatéral et arbitraire de la décision de la CAF » et les « conséquences multiformes que pourrait avoir cette décision qui est susceptible, à terme, de donner à la CAF des motifs pour dessaisir le Cameroun de l’organisation de cette compétition. »

 

Cette initiative que la Fecafoot n’a pas approuvée a été contestée hier via un communiqué, il faut dire que la plupart ont soupçonné Hayatou d’être derrière cette démarche, l’occasion pour la fédération d’intervenir. « La Fecafoot réaffirme sa volonté de respecter la décision du comité exécutif de la CAF », a répété l’instance en affirmant qu’Abdouraman Hamadou n’occupe aucune fonction officielle. « La Fecafoot apportera sa contribution au gouvernement et à la CAF en vue d’une organisation optimale de la toute première phase finale à 24 équipes de la CAN. » Pour ceux qui en doutaient, et même si les travaux pour une CAN à 16 accusent déjà du retard, le Cameroun confirme donc qu’il a bien l’intention de se plier au nouveau cahier des charges de la CAF.

 

 

 

Ahmad chez Biya ?

 

Dans le même contexte, le ministre des Sports camerounais, Bidoung Mpkatt, a tenu à rassurer l’opinion publique camerounaise sur la capacité de son pays à organiser cette CAN malgré le retard accusé dans plusieurs chantiers, cela arrive au moment où le président Paul Biya a décidé d'intervenir en invitant le patron de la CAF, Ahmad Ahmad au mois d'août prochain, à en croire la presse locale.

 

Paul Biya a tenu à envoyer une invitation officielle au président de l'instance dirigeante du football africain avant le passage de la commission d'inspection de la CAF en septembre, censée contrôler les infrastructures du pays, le Cameroun n’a visiblement pas dit son dernier mot.

 

S. M. A.

 

 

 

 

 

CAF : une révision des barèmes des arbitres a été décidée

 

Parmi les propositions du dernier symposium de Rabat, une a concerné les indemnités des arbitres du continent. C’est ainsi et pour éviter toute tentative de corruption, une révision du barème des indemnités pour les arbitres est prévue. La création d’une plate-forme pour l’apprentissage numérique (e-learning) est aussi prévue pour les referees.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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