La JSK vient de boucler une dure saison, la pire peut-être de son histoire avec celle d’il y a 2 ans.
Autrefois considérée comme étant le porte-flambeau du football algérien, le club kabyle ne fait plus peur et n’arrive pas à retrouver sa réputation d’antan. Les Canaris ont dû batailler pour assurer leur maintien au bout d’une saison où les prémices de l’échec étaient visibles depuis l’été dernier, plus exactement lorsque le recrutement a été effectué et bouclé par la direction, à sa tête le président Hannachi. Les sirènes d’avertissement avaient en effet retenti très tôt avant l’entame de la saison, et pour cause, Hannachi avait ciblé les mauvaises personnes, une énième fois, les contacts avec Ziaya, le vieux briscard avaient étonné plus d’un, il réussira à l’avoir contre vents et marées, mais le problème c’est qu’il croyait réellement avoir réussi un gros coup au moment où les autres clubs dénichaient des jeunes éléments et des pointures du marché, il réussira à faire calmer la rue en sortant avec des déclarations où il se félicitait d’avoir réussi à recruter Benkablia qui veniat de rentrer de Rio où il a pris part aux JO, il le présentait comme étant ‘’le’’ joueur qu’il ne fallait pas rater et qui allait faire sensation, et encore une fois, c’était de la poudre aux yeux.
Une saison sans avant-centre
Il s’agit là du plus gros dégât occasionné par la direction kabyle l’été dernier, car en jetant un œil sur les stats, on se rend compte que l’équipe n’était pas nulle en défense, voire au milieu aussi, les seuls compartiments où la JSK a souffert c’est le poste d’avant-centre et du gardien. Hannachi avait encore une fois manqué l’occasion de se racheter, il venait de commettre l’irréparable en libérant Diawara, le serial buteur burkinabé sans vraiment le remplacer, comptait-il vraiment sur Boulaouidet qui n’est pas un vrai avant-centre pour marquer des buts, l’avenir nous a montré qu’il se trompait dans ses calculs, surtout après la mise à l’écart du duo Ziaya-Benkablia l’hiver dernier, le président a reconnu son erreur mais il n’a pas réussi à se racheter, les Izerghouf, Zerguine et autre Baïtèche se sont avérés être des flops, le bateau a continué à couler.
Les saisons se suivent et se ressemblent
Il faut dire que la saison qui vient de s’achever est le meilleur exemple de toutes les saisons précédentes. Plus exactement depuis la dernière épopée en C1 en 2010, les Canaris avaient effectué une bonne saison et fait rêver les Algériens, et étaient à deux doigts d’être le premier club algérien à décrocher la C1, c’était la seule saison aussi si l’on jette un œil sur la liste des recrues, où le club n’a pas raté son recrutement, c’était judicieux et étudié, et il est intervenu après une année où le club avait gardé l’ossature et n’a pas trop ramené de joueurs, il y avait donc un certain mode de fonctionnement et un suivi que le club a perdu depuis, car depuis 2006-2007 où la JSK a construit un noyau solide parvenant une année plus tard à décrocher son 14e et dernier titre, la JSK est devenue un club quelconque, qui recrute des dizaines de joueurs chaque année et en libérant des dizaine aussi en période estivale.
2011-2012 la saison-‘’type’’ du bricolage
La participation à la C1 en 2010 avait remis la JSK sur les rails, on croyait que ça allait être l’électrochoc pour ce géant d’Afrique, mais contre toute attente, Hannachi a complètement foiré en été, il a opéré le pire recrutement qui puisse exister depuis la création du club, certains se sont même demandés qu’il ne le faisait pas exprès, en voulant pour une raison ou une autre casser l’équipe, il faut dire qu’il est allé chercher des joueurs de l’Est, pas des clubs de l’élite, mais de clubs de seconde zone, qui ne se souvient pas des Bitam, Assami, Hezil, Madani, Ziad, Boulemdaïs ? Leur venue avait suscité une grosse polémique, d’autant plus que des bruits de couloir avaient évoqué l’intervention de certaines personnes qui auraient forcé le président a prendre ‘’leurs’’ joueurs, il y a eu des noms tels que feu Hemani qui revenait d’une expérience réussie à Sétif, ou encore de Sedkaoui, Metref et Hanifi, voire de Camara, mais ce recrutement-là et la saison qui a suivi avec des problèmes entre le président et Ighil Meziane avaient confirmé que le malaise était de plus en plus profond, il faut dire qu’avec 14 recrues, aucun entraîneur au monde ne pouvait réussir à trouver l’équilibre pendant la même saison. Malgré ça Hannachi a exercé sa fameuse pression et a fini par pousser Da Meziane vers la sortie.
Le groupe dégarni volontairement
Recruter, c’est bien, mais le faire en ayant un but précis, c’est mieux, la JSK est entrée dans une spirale depuis quelque temps où le club libère une dizaine de joueurs pour en recruter une dizaine, mais ce qui intrigue le plus, c’est que les éléments libérés ne sont pas forcément les moins performants. L’année 2011 où Belhout a mené le club vers une 5e et dernière coupe, qui est d’ailleurs le dernier titre remporté par les Kabyles, ne s’est pas mal déroulée puisqu’il y avait encore des joueurs de la saison d’avant où la JSK a fait un bon parcours en C1. Il aurait été donc plus logique de continuer à les utiliser, mais sur un coup de tête, ils ont été tous libérés au terme du succès en coupe pour les remplacer par des éléments qui avaient l’habitude de jouer la relégation.
150 joueurs en 10 ans, souvent de D2, pour 2 titres !
Pour réussir une mayonnaise, il faut du temps, mais à la JSK on se le donne pas, la direction qui veut des titres, a oublié peut-être qu’il faut parfois sacrifier une saison pour récolter des fruits dans celle d’après, et le résultat est juste choquant : environ 150 joueurs recrutés en 10 ans, et sûrement aussi autant d’éléments libérés, parmi eux des joueurs de valeur que Hannachi n’a pas su convaincre de rester malgré leur importance dans le groupe, on pense notamment à des éléments comme Meftah Rabie qui avait été poussé vers la JSMB, idem pour Hamlaoui, deux joueurs enfantés pourtant par le club, les exemples sont nombreux, et un petit coup d’œil dans les listes des joueurs laissés libres et qui ont ensuite explosé ailleurs est suffisant pour constater l’étendu des dégâts, en revanche la JSK s’est toujours retrouvée à récupérer les éléments laissés libres par des clubs pas toujours au top. Cela explique la qualité de l’effectif qui laisse à désirer et à cause duquel la JSK est en train de stagner, si ce n’est reculer.
M. A.
Derrag, Aoudia, Seguer, Meftah, Zafour, Chaouchi, Belkaïd, Raho, Bendahmane…
Chassés de la JSK, ils ont brillé ailleurs
Cette catégorie de joueurs a fait beaucoup de mal à la JSK, la direction a toujours fait en sorte de chasser les meilleurs et de garder les joueurs moyens pour ne pas dire les pires éléments. Les Derrag, Aoudia, Chaouchi et autres Seguer, Meftah et même plus tôt Belkaïd et Bendahmane pour ne citer que ceux-là ont été laissés libres au moment où le club avait grandement besoin d’eux, l’exemple de Raho est frappant aussi, lui qui était en pleine ascension lorsque Hannachi l’a laissé partir à l’ESS contribuant au grand retour de l’Aigle noir en haut du tableau, c’est dire que parfois une décision peut être lourde de conséquences.
Diawara, Malo, Andria, Zaâbia et Amada, quelle perte !
Les deux Malgaches, Andria et Amada, en l’occurrence, avaient atterri en arrivant de chez eux dans le club kabyle, C’est l’agent dit Fawzi la Ligue, présentement responsable de la logistique à la FAF, qui les avait ramenés. Une seule séance a été suffisante pour le staff technique pour les juger !! Andria a été aussitôt libéré pour le WAT, avec la trajectoire de carrière qu’il a eue, lui qui joue encore à l’USMA, Amada, quant à lui, a été gardé mais on l’a fait évoluer dans un poste qui n’est pas le sien, avant-centre, il a fallu qu’il rejoigne l’USMH pour qu’il déploie son talent. Aujourd’hui, il est l’un des meilleurs à son poste et les plus cotés sur le marché. Zaâbia aussi a quitté la JSK par la petite porte. Il a rejoint le MCO avec lequel il a été sacré buteur du championnat de la Ligue 1 Moblis. On ne peut pas oublier le duo burkinabais Diawara-Malo, en l’occurrence, qui joue actuellement en Egypte. Pour des miettes, Hannachi les a libérés, ils sont aujourd’hui titulaires chez les Etalons et à Semouha, un club qu’on ne peut comparer à la grande JSK.
Les autres clubs recrutent avec abondance, mais…
Le constat est donc fait, la JSK recrute beaucoup et cela n’aide pas le club à se stabiliser, les quelque 150 joueurs recrutés en 10 ans y sont pour beaucoup dans ce malaise interminable, mais les observateurs peuvent comparer les chiffres avec ceux des autres clubs, il faut dire que c’est devenu monnaie courante ce recrutement massif, seulement, ailleurs on fait toujours l’effort de garder les joueurs 2 à 3 ans, on l’a vu à l’USMA qui est revenue au-devants de la scène, un effort financier est souvent suffisant pour convaincre un joueur de signer un long bail, voire de prolonger lorsqu’il est en fin de contrat, sans oublier le discours, les arguments et les motivations, les fans de la JSK regrettent beaucoup les années où le nom du club était suffisant pour convaincre un élément de s’engager et d’y rester longtemps.
Les joueurs bradés puis rachetés plus cher
Une mauvaise habitude a été constatée aussi, celle de la libération des joueurs pour des raisons disciplinaires ou pour des raisons purement techniques, voire financières pour ensuite les récupérer, comment un club risque de garder sa stabilité s’il n’arrive pas a sécuriser ses éléments, voire de protéger l’histoire et le nom comme ceux de la JSK.
Asselah, le jouet préféré
Recruté en 2010, liberé en 2015 et recruté a nouveau en 2017, Asselah est incontestablement le jouet préféré du président, d’ailleurs les fans kabyles ne comprennent toujours pas comment il a pu le récupérer surtout qu’il l’avait critiqué ouvertement dans la presse après son départ, allant même jusqu’à le tenir responsable d’un match bizarrement perdu en 2015, il disait à ses proches qu’il le trouvait nul, avant de le récupérer le tout en perdant beaucoup d’argent, Hannachi a préféré laisser libre Doukha qui sortait d’une bonne saison et ne pas lui payer le salaire réclamé par le Chélifien pour donner plus de 180 millions de centimes à Asselah tout en étant sûr que son choix était mauvais, la succession de bourdes commises par le gardien a confirmé son idée initiale. A noter que Hannachi compte encore le libérer une nouvelle fois, et se donne le temps d’arracher le OK d’un autre portier avant d’annoncer la nouvelle. Plusieurs autres joueurs ont quitté la JSK pour rien, pour qu’après Hananchi les supplie de revenir contre des sommes d’argent astronomiques, on peut citer Seguer parti gratos à l’ASO et à qui Hannachi a proposé un salaire de 200 millions l’été dernier.
M. A.
Hamroun, un cas humiliant !
Parmi les situations embarrassantes dans lesquelles la direction s’est mise, on retient le recrutement de Hamroun Jugurtha.
L’ancien joueur de Guingamp né en Kabylie avait rejoint les rangs de l’équipe après la mort d’Ebossé, Hannachi croyait pouvoir bénéficier d’une dérogation pour pouvoir le faire jouer, mais Raouraoua n’a pas validé cela, il est resté pendant 3 mois à Tizi Ouzou se contentant d’entraînement avant que la direction de ne le libère, sans même pas l’aligner dans un match officiel, il a été jugé à la hâte, puisque juste après ça, il a rejoint la Roumanie arrivant même à évoluer au grand Steaua Bucarest, le chemin le mènera ensuite au Qatar chez le champion local Al-Sadd où il vient de terminer sa première saison avec Xavi, et tout le monde est content de lui là- bas. Cette situation n’est pas unique à la JSK, avant Hamroun, Seguer et surtout Bouregba avaient subi presque le même sort, l’ancien attaquant de Zeralda avait ensuite brillé là où il est passé au CRB et à l’USMH, à la JSK il n’a eu droit qu’à quelques minutes lors d’un match de fin de saison contre l’OMR.
Attal et Ferhat, les fideles les pleurent toujours
La dernière trouvaille d’Alcaraz, à savoir Youcef Attal est comme on le sait un enfant de Tizi Ouzou et il a joué à la JSK avant d’aller monnayer son talent du côté du PAC, un joueur qui a été laissé libre avec une facilité déconcertante. Alors que dans les clubs qui se respectent, les joueurs sont soumis à des conditions très strictes, certains les suivent de près et leur font signer des contrats pour les blinder, d’autant plus qu’Attal était un cran au-dessus depuis son jeune âge, c’est la raison pour laquelle il n’a pas été raté par les recruteurs de Zetchi. Ferhat, l’enfant de Bordj Menaiel, est lui aussi passé par la JSK mais c’est ailleurs qu’il s’est fait un nom, les enfants du club souffrent de l’indifférence, et ce n’est qu’une fois ailleurs qu’ils explosent, Lamhène a aussi connu ça, il est allé à Médéa pour monnayer son talent vite exploité par Slimani, puis par Badou Zaki après son transfert au Chabab.
Peu d’argent et mal exploité
Comme on le sait, plusieurs clubs ont eu la chance de soigner des partenariats avec des entreprises étatiques ou privées, ce n’est pas le cas de la JSK, cela l’a privée d’une manne financière conséquente et l’a fait reculer au classement des équipes les plus entreprenantes sur le marché.
Alors que la masse salariale dans certains clubs a atteint les 4 à 5 milliards, la JSK n’arrive toujours pas à se frayer un chemin dans ce nouveau monde, elle gère le peu d’argent qu’on lui octroie encore à travers les contrats de pub tant bien que mal, et lorsqu’on associe cela aux mauvais choix effectués par la direction, on a droit a des sommes importantes gaspillées dans des joueurs qui ne méritent pas de jouer a la JSK.
L’argent de Rebrab ne réglera pas le problème
De l’avis des supporters du club qui prennent leur mal en patience, l’annonce des aides que va donner Rebrab au club cet été ne fait qu’accroître le mal, ils ont peur que la direction continue à faire des dégâts avec cette fois beaucoup d’argent en main.
Les férus des Jaune et Vert trouvent qu’en l’absence de vrais recruteurs et une vraie cellule de recrutement digne de ce nom, Hannachi et Azlef, puisque la direction s’est vidée et n’est composée presque que de ces deux- là, vont continuer à jeter l’argent par les fenêtres, cela veut dire qu’avant tout, il faudra penser à restructurer le club et mettre des gens du métier qui n’ont aucun intérêt pour mieux canaliser les efforts et exploiter l’argent qui sera mis dans l’opération recrutement.
On ne veut plus de joueurs de divisions inferieures
La signature de Chetti de l’USC et les négociations avec Djaâbout de l’USB font craindre le pire aux supporters.
Il s’agit de joueurs qui n’ont pas fait leurs preuves, ils viennent de la Ligue 2 Mobilis et cela ne va pas avec la logique du jeu pour les titres espérés par les fans, ces derniers veulent des joueurs confirmés capables de replacer l’équipe en haut du classement et participer aux plus grandes compétitions continentales de clubs.
Hidouci : quand les conseillers induisent en erreur Hannachi
Parmi les flops de la saison le recrutement de l’entraîneur tunisien Hidouci, ce dernier connu dans son pays pour être un coach à problèmes a été quand même recruté par Hannachi et ce en dépit d’une série d’avertissements qui lui ont été faits par des proches, des échos lui étaient parvenus relatifs à l’éducation du coach tunisien mais il a tenu à le recruter pour faire plaisir à un de ses conseiller qui le lui a présenté comme un coach rigoureux, à noter que Hannachi pouvait aussi prendre Ellili Chihab qui est un meilleur coach, et qui lui a été aussi proposé, mais faute d’argent, le président s’es jeté dans la gueule du loup.
Recrues JSK depuis 2007 :
2006-2007
Abdesslam, Saïbi, Bouregba, Hemani, Bengorine, Bendebka, Demba.
2007/2008 :
Coulibaly, Ziane, Kheddis, Berramla, Hamouda, Traoré , Dehouche, Amaouche, Bensaïd, Derrag, Saâdi, Oudahmane, Bensaïd, Athmani.
2008/2009 :
Boudjellid, Belaoued, Maroci, Boukria, Ouznadji, Berchiche de Rouiba, Bellabès, Bellat, Achiou, Azuka.
2009/2010 :
Hadjaoui, Ziti, Abdennour Chérif El- Ouazzani, Yahia-Chérif, Chaouch, Aoudia, Hamitti, Tedjar, Tchikou, Mekhloufi, Saïdi, Akkouche, Ech-chergui, Seguer, Nessakh, Boussofiane.
2010/2011 :
Asselah, El-Orfi, Yalaoui, Amada, Khelili, Choukri, Rial, Naïli, Remache, Younès.
2011/2012 :
Bitam, Assami, Hezil, Ziad, Hemani, Sedkaoui, Metref, Hanifi, Boulemdais, Camara.
2012/2013 :
Benlamri, Bencherifa, Hadiouche, Bouaïcha, Belakhdar, Maroci, Mekkaoui, Messaâdia, Bouchouk, Maïza, Boulaïnceur, Challali, Mokdad, Merzouki, Balakhdar.
2013/2014 :
Aouedj, Madi, Chibane, Yesli, Ebossé, Merbah, Beziouen, Zaâbiya, Bencherif, Si Salem.
2014/2015 :
Nkama, Khiat, Yadroudj, Kedidah, Benamara, Ziti, Si-Ammar, Harrouche, Hamroun, Khoudja, Doukha, Benoufella, Meguehout, Moulaye Bassam, Delhoum, Ferrahi, Kerrar.
2015/2016 :
Berchiche, Rahal, Seddiki, Gagaâ, Boulaouidet, Boumechra, Malo, Medjkane, Diawara, Ferhani, Boultif, Harrouche, Mebarki.
2016/2017 :
Djerrar, Asselah, Yettou, Herbache, Benkablia, Redouani, Benaldjia, Baïtèche, Khellili, Izerghouf, Touhami, Benabbou, Benkablia, Salah, Ziaya, Zerguine.
20 entraîneurs consommés en 10 ans
Valse des entraîneurs : 2013-2014 l’exception
Pour ce qui est des entraîneurs, la JSK fait partie de leurs plus gros consommateurs sur le marché, la cause est toute simple, une direction très impatiente et qui veut toujours des résultats dans l’immédiat et surtout qui ne prend pas le temps de choisir ce qu’il faut en fonction des objectifs et des moyens.
Le club consomme presque chaque année au minimum 2 coaches, il lui arrive parfois d’aller jusqu’à 3, voire 4 coachs par exercice, d’Aït-Djoudi en 2006 jusqu’au duo Moussouni-Rahmouni il y a exactement 20 noms utilisés par Hannachi, avec quelques noms qui se permettaient des va et vient, à l’image d’Aït-Djoudi, ou de Mouassa, ce dernier avait commencé en 2008 la préparation avec Saïb avant de laisser le bateau à l’ancien Auxerrois étant donné qu’ils ne s’étaient pas entendus pour driver l’équipe ensemble, la suite était très belle pour l’ancien meneur de jeu de l’EN.
Broos, l’erreur de trop
L’instabilité était donc flagrante sur le banc, d’ailleurs les saisons 2009-2013, 2014 et 2015 ont vu la direction consommer 7 entraîneurs et pas des moindres, Lang, Karouf-Amrouche et Geiger pour la première, puis Broos
Ciccolini, Jean-Guy Wallemme pour la seconde sont les pires saisons où l’instabilité était flagrante, en revanche la saison 2014 était de très loin la plus stable avec Aït-Djoudi qui a tenu l’équipe seul, réussissant à atteindre la finale de la coupe qu’il perdra amèrement contre le MCA, il réussira aussi à se classer 2e et décrocher un grand retour en C1, un retour qui n’aura jamais lieu, après la tragique mort d’Ebossé.
La saison actuelle peut aussi servir de mauvais exemple de gestion, Mouassa, laissé libre après une très bonne fin de saison passée, est allé au MCA où il a mené le Doyen à une qualification en C1, il est en bonne voie pour aller loin en coupe de la CAF aussi, sans parler des demi-finales qu’il s’apprête à jouer dans une dizaine de jours… La direction a, quant à elle, pris Hidouci, le pire élément proposé, histoire de confirmer que le club souffre d’un sérieux problème de gestion.
M. A.
Les coachs utilisés depuis 10 ans :
-2006-2007 (2e au classement)
Aït-Djoudi.
2007-2008 (champions)
Mouassa-Saïb, (Mouassa se retire avant le début du championnat)
-2008-2009 (2e).
Moldovan, Ifticene
2009-2010 (3e)
Lang, Karouf-Amrouche, Geiger
2010-2011 (11e) (une coupe d’Algérie)
Geiger, Belhout
2011-2012 (9e)
Ighil puis Karouf
2012-2013 (7e)
Fabbro, Sandjak
2013-2014 (2e) (finaliste de la coupe) Aït-Djoudi
2014-2015 (12e)
Broos, Ciccolini, Jean-Guy Wallemme
2015-2016 (3e)
Bijotat, Mouassa
2016-2017
Mouassa, Hidouci, Rahmouni et Moussouni.