En allant affronter l’ESS, les Rouge et Noir se sont contentés du nul (1-1). Elle pouvait espérer mieux et revenir ainsi de son déplacement avec les trois points, mais ils ont encaissé un but dans les dernières secondes de la rencontre dans un scénario cruel.
En passant à côté d’une précieuse victoire à Sétif, ils peuvent s’en mordre les doigts, surtout quand on sait que le résultat du nul n’a absolument pas fait leurs affaires. Il faut dire que la performance fournie au stade 8-Mai -1945 ne reflète absolument pas les belles prestations produites lors des trois premières journées de la phase de poules de la Coupe de la CAF. Que ce soit face à Orapa United, à l’ASC Jaraaf ou encore à l’ASEC Mimosas, nous avons vu des joueurs combatifs sur le terrain qui avaient la hargne de gagner. Ce qui n’a pas été le cas samedi dernier à Sétif, où les coéquipiers du capitaine Radouani et ses coéquipiers ont reculé derrière durant toute la deuxième mi-temps et subi la pression de l’Entente, dont les efforts ont été récompensés par le but égalisateur, quelques secondes avant le coup de sifflet final. Cela dit, les Usmistes ont montré deux visages différents dans l’épreuve africaine et en championnat et on peut dire qu’un travail psychologique s’impose de la part du staff technique du club. Tout comme la Coupe de la CAF, le championnat est aussi une épreuve importante et les joueurs ne doivent pas oublier que la deuxième place demeure leur principal objectif cette saison, synonyme d’une participation en Ligue des champions africaine lors de l’exercice 2025-2026.
Maâloul critiqué
Si certains estiment que le point ramené de Sétif est un résultat probant, la majorité sont unanimes à dire que le résultat nul est du goût d’une défaite. La raison est simple : tous les moyens étaient réunis pour revenir de la capitale des Hauts Plateaux avec les précieux trois points. L’entraîneur Nabil Maâloul assume une part de responsabilité et le moins que l’on puisse dire, il a été trop contesté. Ce qu’on reproche au technicien tunisien, c’est le mauvais coaching en deuxième mi-temps du match. Il est vrai que la sortie précoce de Houssem Ghacha pour blessure, après une demi-heure de jeu seulement, s’est répercutée négativement sur le rendement de l’attaque, mais le coach aurait dû trouver la bonne formule pour continuer à dominer l’adversaire. À cet effet, on s’attendait à l’incorporation d’Adalid Terrazas ou encore de Mohamed Ait-El-Hadj, mais Maâloul a dû attendre jusqu’à la 80’ pour incorporer deux milieux de terrain à vocation défensive, en l’occurrence Salim Boukhanchouche et Omar Embarek, qui n’a pas joué depuis un mois et demi, avant de faire entrer le défenseur Imad Azzi dans le temps additionnel. L’ancien sélectionneur de la Tunisie sera appelé à revoir sa copie lors du prochain rendez-vous en championnat, à l’occasion de la réception du MC Oran.
A. S.