Il semble que la relation entre les dirigeants de la JSM Béjaia et les joueurs est rompue. Alors que les deux parties se sont entendues mardi dernier pour reprendre les entraînements, finalement les choses ne se sont pas déroulées prévues. Les dirigeants refusent que les joueurs fassent pression sur eux en les mettant au pied du mur. D’après les informations que nous avons recueillies, la direction a voulu convaincre les joueurs de reprendre le travail en attendant de régler la situation financière par étapes. Dans un premier temps, les deux parties se sont entendues sur le versement d’un salaire au mois de février et deux autres au mois de mars. Les joueurs ont informé les supporters quant à leur position, il y a quelques jours ; ils ont demandé seulement des garanties pour reprendre les entraînements. Après l’intervention des dirigeants qui ont promis de leur remettre 3 chèques de garantie, les joueurs dans leur grande majorité ont accepté cette proposition, avant que les cadres ne reviennent sur leur décision et remettent en cause cet accord. Depuis, la relation entre les cadres et les dirigeants est rompue et chaque partie campe sur ses positions. Cette situation ne fait clairement pas les affaires du doyen des clubs kabyles, sachant que ce bras de fer met en péril l’existence du club.
Les joueurs maintiennent leurs revendications
Les joueurs ne cherchent pas une solution pour reprendre les entraînements. Alors que les dirigeants ont tenté une approche et un accord, ils refusent de céder. Le président du CSA JSMB avait, dans un premier temps, misé sur les deux semaines de trêve pour convaincre les joueurs de reprendre le travail au moins pour rattraper le retard accumulé aux entraînements, en attendant que l’argent rentre dans les caisses du club pour régler les situations en suspens. Les nombreux observateurs estiment que les joueurs doivent revenir à la raison en mettant l’intérêt du club au-dessus de toutes les autres considérations.
Les dirigeants ne veulent pas céder au chantage
Le président du CSA JSM Béjaia Messaoudi Abderrahmane aurait laissé entendre à ses proches collaborateurs qu’il refuse de céder au chantage. D’après nos sources, ce dernier a bien voulu comprendre les revendications des joueurs qui réclament leur argent, ce qui est un droit dans la mesure où ils ont des contrats avec le club et qu’ils ne sont pas payés depuis plus de 10 mois. Après avoir essayé d’arracher un accord avec eux, il semble que le président ne veut pas céder sur certains points qu’il juge importants. Les joueurs, du moins leurs représentants, ont voulu toucher la prime de la victoire face à Lakhdaria comme condition avant la reprise des entraînements. En voulant mettre la pression sur le président, les joueurs sont allés très loin . Ce que n’a pas accepté le président qui estime que l’intérêt du club doit primer et qu’on ne marchande pas avec ceux qui sont censés défendre la position de la JSMB.
- D.