EN : Petkovic, une année après

Publié le : 25 Mars 2025

 

En enchainant les bons résultats, notre Equipe nationale se rapproche au fil des journées de la qualification à la Coupe du monde 2026. 

 

Ce parcours positif n’est pas le fruit du hasard mais le résultat d’un bon travail d’ensemble. Outre les joueurs, le travail remarquable de l’entraineur national y est pour beaucoup dans cette belle dynamique. Il y a un an exactement, Vladimir Petkovic débutait son bail sur le banc de l’EN, comme pour les précédents coaches qui se sont succédé au poste de sélectionneur national, en Algérie, les avis étaient partagés sur ce choix de la FAF, certains l’ ont même critiqué en rappelant qu’il restait sur un échec aux Girondins de Bordeaux, tandis que pour d’autres regardaient le meilleur, à savoir ses exploits avec la Suisse qu’il qualifia en quart de finale pour la première fois de son histoire, c’était lors de l’Euro 2020 après avoir sorti les champions du monde français. Mais du côté de la FAF et son président Walid Sadi, on était convaincus qu’avec Vladimir Petkovic, l’EN était en bonnes mains. Lui, qui est apprécié pour son approche tactique moderne et son expérience internationale, avait les qualités pour remuer une équipe d’Algérie qui était sur la déliquescence (double élimination au 1er à la CAN 2021 et 2023, et Coupe du monde 2022), le temps semble d’ailleurs donner raison à la FAF, puisque sous ses ordres, l’EN n’a perdu qu’un match, c’était contre la Guinée en juin dernier, depuis elle a enchainé 7 victoires, en de son invincibilité  hors de l’Algérie, soit un bilan largement positif. Aussi, tout le monde a remarqué que parmi les qualités du technicien bosnien, sa façon de gérer les difficultés, lui que  ne panique jamais en affichant tout le temps une sérénité incroyable, même quand l’Equipe nationale est frappée d’un mauvais coup de sort, il gère ses situations calmement, point d’agitation : que ce soit quand son équipe perd des joueurs sur blessures, ou lorsqu’elle est victime d’erreurs d’arbitrages, il reste toujours de marbre. Vendredi à Francistown, alors que l’entraineur botswanais se révolte sur la main courante contre l’arbitre après qu’il eut annulé dans un premier temps le premier but des Zèbres avant de revenir sur sa décision en validant le but, Vladimir Petkovic n’a pas contesté ce revirement  de l’arbitre, une attitude qu’il transmet évidemment  à ses joueurs qui n’ont jamais tremblé malgré cet incident arbitral. Pour preuve, juste quelques instants après la remise en jeu, l’EN fait le break en marquant ce troisième but qui met fin aux ultimes  illusions des Botswanais. Même dans ses déclarations, il fait beaucoup plus de la com, comme lorsque l’EN a enregistré une cascade de forfaits, il relativise : ‘’ On a l’habitude avec ça (blessures).’’ Indirectement, il fait passer aux joueurs qui remplaceront les blessés qu’ils sont importants dans son équipe et qu’il compte sur eux pour remplacer au pied levé les éléments réfractaires. Après la victoire vendredi, il lâche une phrase assez significative : ‘’ On a gagné une finale, il reste cinq autres finales à gagner.’’ Craignant ainsi que ses joueurs se voient beaux après cette éclatante victoire au Botswana 1/3 qu’ils dorment sur leurs lauriers. Il a dès le coup de sifflet final vendredi déclaré qu’il a entamé la préparation psychologique pour le match de demain contre le Mozambique. Un match à fort enjeu, car les Mozambicains qui comptent le même nombre de points que l’Algérie (12) promettent de vendre chèrement leur peau ce mardi. Après avoir fait un grand pas vers la qualification, l’EN doit absolument vaincre, prévient-on.

M.S.