Le CS Constantine a mis fin aux fonctions de son directeur sportif, Ameur Mansoul, à peine trois mois après sa nomination. Une décision forte, qualifiée par plusieurs observateurs comme la première véritable «opération chirurgicale» de la direction depuis le début de la saison.
Ce départ intervient dans un climat de tension croissante, alimenté par les supporters qui n’ont cessé d’exprimer leur inquiétude face à la situation délicate du club. Les critiques ont notamment porté sur la gestion interne, jugée insuffisante pour contenir les problèmes administratifs et techniques, en particulier au niveau des jeunes catégories, où le manque d’organisation s’est fait ressentir. Réunie en urgence, la société propriétaire du club, en l'occurrence l'ENTP, a analysé les failles accumulées au cours des dernières semaines avant de trancher quant à l’avenir de Mansoul. Pour les responsables, cette décision marque le début d’une série de changements indispensables pour remettre l’équipe sur les rails et répondre aux attentes des supporters, de plus en plus impatients face aux résultats fluctuants du club.
Un scénario qui se répète
Au fil des saisons, la répétition des mêmes erreurs est devenue un véritable fardeau pour le CSC : changements continus de responsables, pressions sur les joueurs, décisions mal préparées… autant d’éléments qui ont empêché le club d’atteindre la stabilité nécessaire pour viser régulièrement les titres. Cette instabilité mine aussi bien la performance sportive que la confiance des supporters, qui rêvent de voir leur équipe retrouver les sommets du football national et continental. Pour beaucoup, la solution réside dans la patience, la planification et l’arrêt des décisions prises sous l’effet de la pression populaire.
Qui pour lui succéder ?
Avec la page Mansoul tournée, les regards se tournent vers son successeur. Les supporters souhaitent une personnalité solide, compétente, expérimentée et capable d’assumer la pression. L’ENTP, consciente de l’importance de ce choix, semble déterminée à prendre son temps pour éviter les erreurs du passé. Le prochain directeur sportif devra incarner le renouveau espéré et porter un projet durable, à même de redonner au CSC sa place parmi les grands clubs algériens.
F. Ch.





