CSC : vers une nouvelle gouvernance au CA

Publié le : 3 Novembre 2025

Le CS Constantine traverse une période difficile non seulement sur le plan sportif, mais également dans la gestion interne du club. Selon des sources proches de l'ENTP, propriétaire du club, des changements importants pourraient bientôt survenir au sein du conseil d’administration.

 

Les responsables de la société propriétaire ne sont pas satisfaits du travail mené par le président Wadie Lakhdari, estimant que sa gestion est l’une des causes principales des résultats irréguliers enregistrés depuis le début de la saison. Malgré un effectif de qualité et un soutien financier conséquent, le CSC peine à trouver la stabilité, notamment lors de ses déplacements où les défaites s’enchaînent. Cette situation a semé le doute chez les responsables de l'ENTP, qui envisagent sérieusement une restructuration administrative du club.

 

La piste d’un retour de Gourari

 

Face à cette situation, plusieurs voix au sein de la société propriétaire et de l’entourage du club ont évoqué le retour d’Abdelghani Gourari, ancien président du conseil d’administration. Connu pour sa rigueur et sa proximité avec les joueurs, Gourari avait laissé une bonne impression lors de son passage. Cependant, selon des sources concordantes, ce dernier hésite à revenir, notamment en raison de la manière dont il avait été écarté à l’époque. Son retour pourrait toutefois ramener une certaine stabilité, à condition que les conditions de travail soient clairement définies et que l’ingérence dans les décisions sportives soit limitée.

 

Katulondi, une problématique !

 

L’affaire du joueur congolais Katy Katulondi a cristallisé les critiques. Arrivé à Constantine en début de saison, l'attaquant n’a pas été qualifié pour jouer avec l’équipe première. Après deux mois passés sans activité, le joueur a finalement vu son contrat résilié, sans avoir disputé la moindre minute sous les couleurs du CSC. Cette décision soulève de nombreuses interrogations : pourquoi le joueur a-t-il été recruté s’il ne répondait pas aux exigences administratives ? Quelle est la valeur financière de cette résiliation ? Et surtout, qui assume la responsabilité d’un tel échec ? Selon certaines informations, la société mère aurait demandé l’ouverture d’une enquête interne afin de déterminer les responsabilités et d’évaluer les pertes financières occasionnées.

 

Le CSC semble donc à un tournant crucial de sa saison. Entre la pression des supporters, qui exigent des résultats à la hauteur du prestige du club, et la volonté de la société propriétaire d’imposer une gestion plus professionnelle, les prochaines semaines seront déterminantes. Des changements au sommet sont attendus, mais encore faut-il qu’ils s’accompagnent d’une vision claire et durable, loin des décisions improvisées qui ont trop souvent fragilisé le club ces dernières années.

 

Fodil Cheurf