La direction du MC Oran semble confrontée à un gros problème dans le dossier sulfureux de Bienvenue Shaka. Selon nos informations, par deux fois, le virement effectué par les dirigeants mouloudéens n’est pas passé.
Le président du conseil d’administration de la société mouloudéenne, Boumediene Chakib Ghomari, a confié avoir adressé deux fois le même virement à une banque du Burundi, pays du joueur. Les 3 et 25 octobre courant, la banque a cependant rejeté le virement pour une raison liée à une faille que ce dirigeant assimile à une procédure illégale du manager du joueur. La Banque centrale d’Algérie a été destinataire du refus par deux fois, assure une source fiable. Il convient de noter qu’en parallèle, la banque burundaise a réclamé une attestation de paiement exigée par la FIFA en raison de l’importance du montant de ce que le club doit à ce joueur énigmatique. Une troisième tentative est prévue ce dimanche suite à une promesse de la banque burundaise qui, d’après la même source, aurait affiché son aptitude à s’acquitter du dossier de virement et plier ce dossier qui, aux dires d’un dirigeant, a toutes les chances de se faire traiter par la commission juridique du Mouloudia sous la tutelle de la compagnie Hyproc Shippings.
Le club veut trouver un accord avec Belkaroui…
Dans le contexte des dettes traitées par la FIFA, on apprend d’une source fiable que la direction mouloudéenne a pris contact avec Hichem Belkaroui pour le prier de revoir sa demande d’exiger un paiement en monnaie étrangère, en euros, pour être plus précis. Les dirigeants du club oranais souhaiteraient ne pas avoir affaire à un transfert d’argent en euros, histoire de gagner du temps par rapport plus particulièrement au dossier de la levée d’interdiction de recrutement. Le patron du CA aurait insisté auprès de ses collaborateurs sur la nécessité de pouvoir fixer un rendez-vous avec l’ancien défenseur central des Verts et l’actuel pensionnaire de l’ASM Oran.
… et promet des enquêtes sur des contrats déjà payés
Le même Boumediene Chakib Ghomari l’a bien affiché lors de son entretien accordé à notre journal la semaine passée : «Pour l’instant, on a un dossier important à gérer, celui des dettes à régler en vue de lever l’interdiction de recrutement. Une fois qu’on aura fini avec ce dossier, on se penchera sur l’origine des contrats établis qui ont conduit à ces dettes colossales. On procédera à des enquêtes. Aujourd’hui, on est en train de vérifier chaque contrat scrupuleusement afin de ne pas tomber sur des dossiers déjà réglés. On promet de sévir». Ce dirigeant a insisté sur ces enquêtes qui vont certainement faire découvrir des tas de failles dans la gestion des contrats établis auparavant.
- M. A.
