En accueillant l’ASO Chlef, dans le cadre de la mise à jour de la 21e journée de la Ligue 1 Mobilis, l’USM Alger a concédé une troisième défaite de suite. Elle plonge dans la crise et tout le monde est unanime à dire que cette équipe version 2024/2025 n’a pas le statut d’un prétendant pour les premiers rôles et devrait juste se contenter du maintien. A dix points du podium, il ne lui reste que la Coupe d’Algérie pour espérer sauver sa saison.
La formation de Soustara a enchainé une nouvelle contre-performance face à l’ASO Chlef. C’est la défaite de trop, faut-il le dire, au terme d’un match où nous avons assisté à une prestation médiocre, avec deux occasions franches seulement durant les 90 minutes. Et pourtant, l’adversaire du jour n’était pas un grand calibre, mais juste une équipe qui traversait une mauvaise passe et qui n’a pas gagné depuis deux mois avant d’affronter l’USMA. La défaite concédée face à l’ASO Chlef a compliqué davantage la situation de la formation usmiste en championnat. En effet, elle est désormais à dix points du podium. Certes, elle accuse encore un match en retard face au Mouloudia, mais ce sera très difficile de retrouver le peloton de tête, à six matchs de la fin de la saison. Dans l’entourage du club, tout le monde est unanime à dire que cette équipe de l’USMA version 2024/2025 n’a absolument pas le statut d’un prétendant sérieux aux premiers rôles et devrait se contenter juste du maintien. Ce serait un grand échec pour un club dont la masse salariale est la troisième plus élevée en Ligue 1 après le CRB et le MCO.
Les joueurs au banc des accusés
Les joueurs assument une grande part de responsabilité de la déconvenue de mercredi passé. Il est vrai que l’absence de pas moins de neuf cadres se répercute négativement sur le rendement d’une équipe, mais le capitaine Benzaza et consorts n’ont rien fait pour gagner. En effet, nous avons vu des joueurs sans âme qui n’avaient aucune envie de remporter le match, comme s’il s’agissait d’un match sans enjeu. Cela reflète un malaise dans le vestiaire et le manque de motivation. Ce qui explique le grand dérapage de Houssem Ghacha, qui a demandé le changement juste après le but encaissé, comme s’il voulait fuir ses responsabilités. Et pourtant, il est actuellement le joueur le mieux rémunéré puisqu’il touche un salaire faramineux, mais qui n’arrive pas à faire le moindre exploit ou, au moins, créer des occasions dangereuses.
La pression négative des supporters
La majorité des supporters ont fait l’impasse sur le match face à l’ASO Chlef. C’était prévisible car ils sont mécontents des derniers mauvais résultats. Mais ceux qui étaient présents au 5-Juillet se sont retournés contre les joueurs, juste après le premier but encaissé. En effet, ils se sont tous dirigés vers la tribune du ‘‘flambeau’’ pour traiter les coéquipiers de Ghacha de tous les noms d’oiseaux, ce qui s’est répercuté négativement sur le rendement de ces derniers. On ne défend pas les joueurs, mais une telle pression négative ne sert absolument à rien et seule l’équipe était la grande perdante, en laissant filer trois précieux points qui ont compromis ses chances de rester en course pour une place sur le podium.
A.S.
Stade : 5-Juillet 1962 (Alger), temps chaud et ensoleillé, pelouse en bon état.
Affluence : faible.
Arbitres : Oukil, Saidani, Ali.
Averts : Naâmani (11') Benzaza (39') USMA. Kacem (72') ASO.
Buts : Edward (2') Sadahine (67') ASO ; Caleb (90’ sp) USMA.
USMA : Soufi, Kenane, Boukhanchouche, Mahrouz, Benzaza, Naâmani (Bousseliou 76’), Likonza, Adalid (Benayad 55'), Ghacha (Mechid 76’), Musa Alli, Benmaâzouz (Caleb 62').
Entraineur : Benkhelifa.
ASO Chlef : Kacem, Abada, Hamra, Belkhiter, Brahimi, Boussaid, Edwin, Farhi (Barka 72'), Edward, Sadahine, Evra.
Entraineur : Zaoui.