Alors que les supporters de l’USM El-Harrach nourrissent de grands espoirs pour la saison à venir, la réalité sur le terrain est tout autre. Les signaux en provenance du club ne sont pas rassurants.
Le président Sofiane Touahria brille une nouvelle fois par son absence, laissant le flou total planer sur l’avenir immédiat de l’équipe, à quelques semaines du début du championnat. Le président Touahria, qui s’était déjà illustré par des défections répétées dans les moments cruciaux de la saison passée, continue sur la même lancée. Il n’a pas donné signe de vie alors qu’il était attendu pour finaliser le processus d’enregistrement des nouvelles licences. Ce silence a des conséquences directes et néfastes pour le club, notamment sur le plan du recrutement.
Des efforts réduits à néant
Le coordinateur général, Tarek Ghoul, et l’entraîneur en chef, Azzedine Aït- Djoudi, s’activent depuis plusieurs semaines pour bâtir un effectif compétitif. Grâce à leurs efforts, ils ont réussi à convaincre plusieurs joueurs prometteurs, tels que Zouari (ex-RC Kouba) et Benchina (ex-JS Djijel), ainsi que le milieu de terrain harrachi Islam Belhadj, de rejoindre l’équipe. Malheureusement, sans la signature du président sur les documents officiels, aucune de ces recrues ne peut être validée. Pire, plusieurs joueurs commencent déjà à reconsidérer leur engagement et sont proches de signer ailleurs. Les retards administratifs et l’indécision de la direction pourraient priver le club de talents indispensables pour jouer l’accession.
Un climat tendu et un staff au bord de la rupture
Selon nos sources, Ghoul et Aït-Djoudi vivent très mal cette situation. Déçus et frustrés, ils ont confié à leur entourage qu’ils envisagent sérieusement de jeter l’éponge si les choses ne s’améliorent pas rapidement. Ils estiment qu’il est impossible de travailler sérieusement dans un climat aussi confus et peu professionnel. Ils rappellent également que plusieurs cibles du club leur ont échappé ces dernières semaines uniquement à cause de l’absence répétée de Touahria, ce qui fragilise considérablement leur plan de travail. Le flou persiste également sur la date de début de la préparation estivale. Initialement prévue fin juillet, elle n’a toujours pas été fixée de manière officielle, ce qui inquiète encore davantage les supporters. L’USMH qui vise pourtant l’accession en Ligue 1 professionnelle cette saison semble naviguer à vue.
Un cri d’alarme avant qu’il ne soit trop tard
Beaucoup d’observateurs du football national partagent le même constat : «On ne joue pas l’accession dans ces conditions.» Si le président Touahria ne reprend pas les choses en main dans les plus brefs délais, c’est l’ensemble du projet sportif de la saison qui risque de s’effondrer. Les supporters, quant à eux, suivent avec inquiétude les développements. Ils espèrent un sursaut de leur président, une clarification rapide de la situation et surtout le respect des engagements pris. L’USMH ne peut pas se permettre une nouvelle saison gâchée à cause de la gestion hasardeuse et du manque de réactivité de sa direction. En résumé, l’USMH est à la croisée des chemins. Le temps presse et les décisions urgentes s’imposent. À Sofiane Touahria d’agir avant qu’il ne soit trop tard.
F. Ch.