Baghdad Bounedjah est le premier à s’en vouloir de son manque d’efficacité ces derniers temps. C’est un joueur qui donne tout ce qu’il a pour l’EN et qui se mord les doigts quand il ne marque pas. On se souvient de son penalty raté face à la Côte d’Ivoire durant la CAN 2019. Inconsolable une élimination l’aurait abattue complètement. Rêvant toujours des Verts, ce n’est que ces dernières années qu’il a réussi à gagner sa place après avoir été convoqué la première fois par Gourcuff en 2014. Avec 22 buts en 48 sélections, ses statistiques ne sont pas si mal, mais auraient pu être meilleurs et ça lui-même le sait «Nous avons surmonté une épreuve difficile, Al Hamdoulilah. Maintenant il nous reste le plus difficile à faire. Je remercie le coach, le staff technique, et aussi mes coéquipiers, pour leurs efforts tout au long de la phase de qualification. Tout comme je remercie notre cher public, d'avoir été à nos côtés et nous a soutenus, notamment lors du dernier match, malgré les conditions climatiques difficiles.» A déclaré Bounedjah, qui est bien conscient qu’il est de moins en moins éfficace et qui se rend compte de l’importance qui lui est accordée par le coach et les supporters. Le buteur d’Al Sadd promet de se ressaisir. Tout le monde reconnaît qu’il ne manque pas de bonne volonté, sauf que parfois il veut tellement bien faire qu’il s’en mêle les pinceaux «Je vous promets que je travaillerai dur et m'efforcerai d'offrir le meilleur de moi-même, avec une sélection pour laquelle j’ai travaillé dur et longtemps attendu pour avoir l’honneur de porter ce maillot. Je n’ai jamais ménagé mes efforts pour honorer les couleurs de l’EN qui m’est très chère pour rendre notre public heureux tout comme lui, nous a rendus heureux par son soutien indéfectible. Ensembles nous réaliserons, si Dieu le veut, le rêve de participer à la Coupe du monde du Qatar.»

Bounedjah, un passage à vide et un mental à travailler

Baghdad Bounedjah, ne manque pas de bonne volonté mais ces derniers temps est dans une baisse de forme inquiétante. Ce mardi face au Burkina Faso, il aura fait l’un de ses plus mauvais matches, ce qui lui a d’ailleurs valu un remplacement à la mi-temps. Pourtant, c’est un attaquant complet avec des qualités que nul ne peut nier. L’ancien harrachi, à pourtant le caractère pour surmonter ces périodes de vide. Avec des statistiques qui plaidaient en sa faveur, il est devenu aux yeux de Belmadi l’attaquant n°1 de l’EN prenant même la place de Slimani en pointe. Malgré ses points forts, il a perdu son efficacité et tout le monde l’a remarqué, même Belmadi  ne comprend pas comment Bounedjah n’arrive plus à marquer. Une raison en particulier peut être la cause de cette situation, c’est le mental du joueur. Certes, il sait ce qu’il vaut et connaît ses capacités, mais ce qu’il ne maitrise pas est la gestion de ses émotions. On remarque dans les matches plus le temps passe, plus il rate des occasions, moins il est bon. Cela l’affecte et il n’y a qu’à voir les expressions de son visage pour comprendre sa frustration. Sachant qu’il peut à tout moment sauter du onze, cela lui met d’avantage la pression, ce qui se répercute négativement sur son rendement. En perdant sa lucidité, il est donc normal que le joueur ne soit pas à la hauteur des attentes et fasse n’importe quoi sur le rectangle vert. Cependant personne ne peut nier sa débauche d’énergie, son aide sur le plan défensif en revenant aider l’arrière garde. Dans cette rencontre face au Burkina Faso, comme l’a souligné le coach, Bounedjah était émoussé physiquement et n’a pas pu bien appliquer les consignes. Ratant aussi des occasions, c’est une période difficile que traverse l’attaquant algérien qui finira certainement par rebondir comme il l’a déjà fait lors de ses précédents passages à vide. Cette fois l’EN s’est qualifiée, mais dans l’avenir, des rencontres encore plus difficiles attendent les Verts et il faudra d’ici là, qu’il retrouve confiance et le chemin des filets au risque de perdre sa place.

Qu’il vente qu’il pleuve ou qu’il neige, les supporters présents dès le matin à Tchaker

La particularité des supporters de Verts est qu’ils bravent toutes les conditions pour aller soutenir leur équipe nationale. Par le passé, les amoureux de l’EN avaient à plusieurs reprises marqués leur présence malgré des conditions climatiques difficiles. Sans évoquer leurs longs déplacements et autres contraintes pour prendre place dans les gradins avec les chaines interminables et autres difficultés, ils avaient d’abord écoulés les billets pour ce match face au Burkina Faso dès leur mise en vente. Ils se sont aussi déplacés très tôt le matin pour prendre place dans les tribunes dès l’ouverture des portes à 9h du matin alors que la rencontre n’a débuté qu’à 17h. Pour leur retour, ils ne voulaient maquer ce match capitale pour rien au monde. C’est pour dire que les supporters, supportent tout, quand il s’agit de donner de la voix à leur pays. Bien que cette journée soit sacrément pluvieuse, ils étaient là et se sont protégés avec ce qu’ils pouvaient trouver. Certains se sont couverts avec de grands sacs plastiques, d’autres s’abritaient là où ils le pouvaient, mais dès que le match a commencé ils ont oubliés toutes ces misères pour jouer leur rôle, qu’ils ont tenu parfaitement dans ce dernier match des éliminatoires de la Coupe du Monde. Un retour qui fait plaisir à voir. Ils étaient au rendez-vous et méritent une note complète.

Zerrouki découvre le public algérien

Le 12e homme des Verts aura joué son rôle et contribué à la qualification des Verts pour les barrages des qualifications pour la Coupe du Monde. C’était le grand retour du public après plus de 2ans d’absence, un retour qui coïncide avec la titularisation de Ramiz Zerrouki, qui pour la première fois découvre le public algérien au stade Mustapha Tchaker. Faisant partie des meilleurs sur le terrain, Zerrouki, à découvert l’engouement du public algérien dans une rencontre décisive et particulière. Un match qui restera certainement gravé dans la mémoire du jeune milieu de terrain qui n’oubliera certainement pas cette première rencontre avec les supporters en plus de cette qualification pour les barrages.

Belaïli, l’art et le génie

S’il y a bien un joueur qui est plus décisif que les autres en équipe nationale c’est bien Youcef Belaïli. Et dire qu’il y a quelques années, sa carrière a failli être arrêtée définitivement. Aujourd’hui, à chaque match, c’est un véritable bonheur de le voir jouer avec l’EN, marquer et donner des balles de buts, sans parler aussi de ses dribles et sa technique hors du commun. Comptant 29 sélections, il est impliqué dans plus de 24 buts avec les Verts. Auteur de 7 buts et 17 passes décisives, le natif d’Oran marque, délivre des passes décisives, provoque des penalties et autres fautes qui amènent souvent des buts à l’Algérie. Le coach national, a souvent souligné les statistiques de Belaïli en rappelant à chaque fois ses chiffres qui sont les meilleures. Le surnom du Sultan Achour lui va à merveille même si on préfère son vrai nom que celui qu’on lui a emprunté.

En plein préparation de la Coupe Arabe qui débutera dans deux semaines, la sélection des A’ qui avait programmé deux joutes amicales, va finalement se contenter de celle disputée face à la Nouvelle-Zélande et perdue sur le score de 2 à 1, puisque le deuxième adversaire, qui devait être le Sud Soudan, s’est excusé de ne pas pouvoir se déplacer à Dubaï ou effectuent les Verts leur stage qui se terminera la 16 du mois. Dans un communiqué publié sur le compte de la fédération, cette dernière annonce l’annulation du départ pour Dubaï en raison d’un retard dans l’obtention des visas. Une situation qui n’arrange pas Bougherra, qui après la défaite face aux néozélandais voulait apporter des réglages a son effectif avant la Coupe arabe qui débutera la 30 novembre.  Avec le stage qui prendra fin mardi, il sera quasiment impossible de trouver un autre sparring-partner pour l’EN A’ qui va devoir probablement terminer le stage avec un seul match amical dans les jambes.

Après avoir subi une première défaite face à la Tunisie (3-2) puis face à l’Egypte (1-0), la sélection nationale U20 s’est imposée dans le 3e match du tournoi de l’UNAF face à la Libye sur la plus petite marge. Grâce au but du  lyonnais, Idriss Bounaas, les jeunes Verts retrouvent le sourire avec cette victoire. Le mauvais démarrage dans ce tournoi a laissé le doute s’installer chez les protégés de Lacet qui retrouveront confiance après cette victoire.

Le président de la FAF, Charaf Eddine Amara, s’est exprimé sur les ondes de la radio nationale et a évoqué l’avenir du sélectionneur national Djamel Belmadi. Il dit soutenir le coach national et favorable à sa prolongation de contrat. Pour lui, c’est une question de cinq minutes pour satisfaire la demande du peuple qui ne veut nullement voir Belmadi partir «Nous avons une stratégie et une méthode de travail qui consiste à faire le nécessaire dans le silence. Concernant le renouvellement de contrat du sélectionneur national Djamel Belmadi, je suis convaincu qu’on arrivera à un accord en cinq minutes. Pour l’instant ce moment n’est pas encore venu, mais je reste confiant quant au maintien de Belmadi à la tête de l’EN. Nous sommes pour la stabilité et favorables pour que le coach national reste, d’ailleurs je tiens à rassurer les supporters en leur disant qu’il n’y a pas d’inquiétude à avoir pour ce qui est de l’avenir de Belmadi. On sait que tout le peuple soutient le coach et qu’il est fier de ce qu’il accomplis avec l’équipe nationale et que pour eux c’est quelqu’un de sacré. C’est tout à fait normal de vouloir prolonger le sélectionneur avec tous ce qu’il apporte à l’Algérie, mais chaque chose en son temps, on tâchera de faire le nécessaire quand le moment sera venu.»

EN A’ : Nouvelle-Zélande 2-1 Algérie (Amical)

La sélection nationale de, vient d’essuyer sa première défaite sous la houlette de l’ex capitaine des Verts Madjid Bougherra. Après avoir battu le Libéria, la Syrie et le Burundi, l’EN A’ s’est inclinée face aux néozélandais sur le score de 2 à 1. Une maigre défaite mais qui sera riche en enseignements pour les Verts dans cette préparation de la Coupe Arabe qui débutera dans moins de 3 semaines. Versée dans le groupe D avec l’Egypte, le Soudan et le Liban, l’équipe d’Algérie aura encore une autre joute amicale à disputer dans les prochains jours avant d’aller au Qatar disputer ce tournoi dans lequel les hommes de Bougherra ne comptent pas faire de la simple figuration. Face à la Nouvelle-Zélande, l’EN avait rapidement été menée au score puisque l’adversaire a ouvert la marque à la 16’ puis ajoutera la seconde réalisation à la 47’. La réduction du score viendra par l’intermédiaire du joueur de la JSK Reda Bensayah à la 68’.

Algérie-Burkina Faso, la vente des billets débutera vendredi

Le MJS a annoncé le début de la vente des billets pour le match de la 6e et dernière journée des éliminatoires de la CDM, pour ce vendredi 12 novembre au niveau des guichets du stade Mustapha Tchaker de Blida. C’est à partir de 9h00 que la vente débutera et pourra s’étaler sur trois jours dans le cas où les 14000 places ne sont pas écoulées le premier jour. Toutefois, le MJS rappelle aux supporters qu’ils devront être munis d’un pass sanitaire et d’une pièce d’identité. Chaque supporter n’aura pas le droit à plus de 5 billets alors qu’un âge limite a été fixé à 18 ans pour ceux qui auront accès aux gradins du stade Tchaker. Tout en insistant sur les gestes barrière à adopter, le MJS affirme qu’il y aura 7 guichets à disposition des supporters des Verts. Par ailleurs, des espaces à proximité du stade seront consacrés pour la vaccination de ceux qui désirent le faire.