Pour définir la sélection algérienne, le sélectionneur du Niger, compare les Verts avec les sommets de l’Himalaya. C’est pour définir la différence de niveau entre les deux sélections mais ne compte certainement pas se laisser faire dans cette rencontre des éliminatoires de la Coupe du Monde dans lesquels le Niger n’a rien à perdre.
"En ce qui concerne les éliminatoires c’est une grande surprise aujourd’hui, pour moi pour mon équipe, pour le monde du football de nous retrouver après deux jours à un point du premier, avec deux rencontres qui ont été très difficiles mais des effets de jeu ont prévalus. Je pense surtout au match du Burkina Faso. J’aurais préféré jouer ce match à Niamey, ça aurait été plus juste pour un petit pays comme le nôtre. Je pense que si nous avions reçu le Burkina chez nous, les données auraient été différentes aujourd’hui pour tout le monde. je pense que celui qui a le plus tiré profit de cette journée-là, c’est bien le Burkina Faso. Par la suite nous avons affronté avec beaucoup de déception le Djibouti. Je dis avec déception car face au Burkina on avait beaucoup de regrets. Dans le football il n’y a rien de pire que de sortir d’un match avec des regrets. On a su redresser la barre ce qui n’était pas évidant face à Djibouti, ce sursaut nous a permis de rétablir beaucoup de choses et revenir avec d’autres intentions. Ce n’était pas évident car on était condamnés à gagner face à Djibouti. On l’a fait je suis fier des joueurs et je suis content aujourd’hui de jouer cette double confrontation face à l’Algérie. D’habitude on se faisait éliminer dès la deuxième journée, cette fois ci ce sera un match qui aura beaucoup d’importance. On sait que l’Algérie c’est l’Himalaya, on sait qui on va affronter mais le plus important dans le football c’est de rester lucides.» Déclare le sélectionneur national du Niger. Connaissant le football algérien, il souligne que la sélection est composée majoritairement de joueurs venant d’Europe «J’ai 32ans de carrière, j’ai presque fait tous les continents et il faut être prêt à faire ce métier. Qui aujourd’hui n’analyse pas les équipes, n’a pas les moyens techniques pour savoir face à qui on va jouer. On sait que l’Algérie possède une sélection composée majoritairement d’expatriés, il y a certes quatre ou cinq locaux. Donc je ne pense pas que le fait que je connaisse le football algérien va m’avantager. Ça va être un match très difficile.» Croyant en les chances du Niger malgré la différence, Cavalli que même si les chances sont minces sa sélection peut bousculer le champion d’Afrique «Sur le plan technique je sais que c’est difficile de faire le poids, sur le plan du jeu je pense que nous pouvons bousculer l’Algérie. Mes joueurs vont tout faire pour montrer le meilleur visage possible sur le terrain. Je pense qu’on peut défendre nos couleurs comme il faut, après il faut être raisonnable, on n’a pas les mêmes éléments et pas les mêmes compétitions pour les joueurs, nous n’avons qu’un joueurs qui a disputé la Ligue des Champions, donc il y a un certain écart. Je pense que si nous faisons un bon résultat, ce sera le fruit a notre investissement, le cœur et notre solidarité, mais si on ne le fait pas on doit montrer un bon visage et ne pas sombrer face à l’Algérie"