Dans une interview donnée au média français, La Provence, le joueur milieu de terrain Algérien de l’OM, Ismaël Bennacer s’est longuement confié sur le contexte marseillais.
Il a notamment évoqué l’ambiance au sein du groupe marseillais depuis le match à Reims, et la discussion musclée entre le vestiaire et De Zerbi : «Ça ne fait pas très longtemps que je suis arrivé au club, mais ça m'a permis de créer encore plus de liens avec les autres joueurs. On est resté ensemble au centre d'entraînement.
Le coach nous demande une seule chose : de tout arracher sur le terrain et de porter haut et fier ce logo, ce club, cette ville. Il ne demande rien d'autre. Quand on n'a pas assez envie sur certains matchs, c'est le premier touché (…) Il rigole souvent avec nous, mais il sait aussi s'énerver. Il a eu raison de le faire car le fait d'être ensemble, de se parler entre nous, de refaire le match, de se dire des choses qu'on n'ose pas habituellement, ça crée quelque chose en plus.
On a essayé de crever l'abcès s'il y en avait un à crever. On est tous sur le même bateau et on va dans la même direction. Tout était clair, mais c'est bien de se dire les choses.»
Pour rappel, et après la défaite de l’OM face à Reims, le technicien italien, n'avait pas hésité à supprimer deux jours de repos à ses joueurs pour les «punir» après cette contre-performance.
«Je commence à retrouver mes repères et mes sensations»
Ismaël Bennacer a analysé avec lucidité la mauvaise passe que traverse l’OM, marquée par trois défaites consécutives: «Ça peut arriver à toutes les équipes d’avoir une mauvaise passe dans la saison.
C’est très dur d’être au top pendant 34 journées (…) On a eu cette période de moins bien, mais le plus important est d’en retirer les leçons.» a-t-il déclaré, avant de se confier sur sa situation personnelle : «J’ai fait sept matches. Je reviens d’une longue blessure, une période assez compliquée. Ça faisait très longtemps que je n’avais pas fait 90 minutes . Il ne faut pas l’oublier (…) Je commence à retrouver mes repères et mes sensations depuis quelques semaines.
Je sais que je peux apporter plus, c’est évident. Je travaille, je patiente, et je ne me fais pas de souci en attendant de retrouver le rythme des matches.»
Riad O.