Équipe nationale

Algérie 2 - Qatar 1 : L'Algérie ''montre'' sa force

Algérie 2 - Qatar 1

Stade Thumama, excellentes conditions, arbitrage du Polonais Szymon Marciniak assisté par ses compatriotes Sokolnicki Pawel et Litk Thomas.

Averts :Brahimi 8’ Benlamri 90’+9 Belaïli 90’+9(Alg) Almoez 23’ (Qat)

Buts :Benlamri 59’ Belaïli 90’+16 (Algérie) Muntari (90’+6)

Qatar : Al Sheeb, Ismaïl, Hammam, Al Rawi(Tarek 90’), Khoukhi, Hassan, Boudiaf (Muntari 64’), Hatim, Al Haidos, Almoez, Afif.

Ent. : Felix Sanchez.

Algérie : Mbolhi, Benayada, Chetti, Bedrane, Benlamri, Bendebka, Draoui, Meziani (Soudani 76’), Brahimi, Belaïli, Bounedjah (Tahrat 68’).

Ent. : Bougherra.

 

L'Algérie 

Au bout d’un match qui a duré 109 minutes sans recourir aux prolongations, l’EN a battu le pays organisateur, et s’est offert le droit de disputer samedi prochain à 16h la finale de la coupe arabe des nations FIFA sur la pelouse du stade d’El Bait.

La partie s’annonçait difficile, mais le public algérien était confiant, il faut dire que le match précédent contre le Maroc était rassurant, mais l’EN qui s’est présentée avec un onze au complet a buté sur un adversaire prudent et très défensif.

El Moez était le premier à menacer Mbolhi, histoire de dire que malgré le 5-3-2 de Sanchez, les locaux n’allaient pas lâcher notre défense,

La réplique de l’EN est venue par Meziani, mais Bounedjah était trop court. 

La partie a permis à Belaïli de toucher beaucoup de ballons, son excellent match contre le Maroc l’a mis en confiance, et a poussé Bougherra à lui donner plus de prérogatives, on l’a vu venir disputer une balle que Brahimi allait centrer, l’enfant d’Oran voulait tellement bien faire...

Le spectacle assuré par Belaïli

Pas de but durant le premier half, mais beaucoup de tension et d’agressivité de la part des locaux, ils ont compris qu’ils ont perdu à l’avance la bataille du talent, alors ils ont opté pour le plan B.

En face, Belaïli a continué ses œuvres, il s’est amusé a passer des petits ponts aux défenseurs qataris, quant aux occasions c’est Brahimi qui en a eu la première avec un tir à la 48’, suivi par Bounedjah qui a failli casser la transversale, le même joueur manque de peu le cadre à la suite d’une balle croisée, la pression de l’EN était de plus en plus grande, et c’est Benlamri qui a trouvé la faille à la 59’ à la suite d’un centre-tir de Benayada, effleuré de la tête par le revenant roc de la défense des A 1-0 (59’).

Et comme presque souvent, l’EN marque, et recule, elle laisse les clés du jeu aux locaux, la défense a commencé à paniquer. Depuis la 65’, Bougherra a d’ailleurs opéré un changement parfait, en alignant Tahrat qui a joué en position de sentinelle, et ratissant de nombreux ballons, l’EN a tenu le coup, mais pas assez, elle ne s’attendait sans doute pas à voir Marciniak prolonger le match de 9 minutes, un moment de déconcentration et, encore, un mauvais marquage ont permis à Muntari de tromper la vigilance de Mbolhi d’une tête décroisée, l’arbitre consulte la VAR et malgré une poussette sur Benlamri pourtant très visible le Polonais valide le but, on en retient que cet exercice de centres ne réussit visiblement par aux Verts 1-1 90’+6.

On croyait que ce but allait mettre fin au match dans son temps réglementaire, d’autant plus qu’il ne restait que 3 minutes, mais l’arbitre qui a perdu le contrôle du match a continué la partie, les Qataris étaient fatigués et voulaient entendre le coup du sifflet final, avec peut-être l’espoir d’aller aux prolongations, mais Brahimi en décidera autrement.

90’+14 Yassine, avec encore beaucoup de jus, arrive à se faufiler et se faire bousculer, ce n’était pas très clair, mais Marciniak, encore lui, siffle le penalty, Belaïli en deux fois tue les Qataris et permet à l’EN de se qualifier, au bout de 109 minutes, ça aurait pu être pire si ce but n’a pas été marqué, l’EN aurait joué avec des batteries à plat, mais la chance des grands a souri aux grands, les Verts décrochent le billet pour la finale, après le Maroc, revoilà le voisin tunisien et le fameux derby, Bounedjah et Belaïli, encore eux, affronteront une vieille connaissance, et une précieuse occasion de devenir les rois du Maghreb.

S.M.A

1/2 finale de la Coupe Arabe- Qatar - Algérie: La finale à portée de main

La finale à portée de main

Ce n’est pas le moment de lâcher 

Et de 5 ! Après 4 matches, 3 victoires et un nul, l’équipe nationale livre ce soir le match le plus important si elle veut atteindre et jouer la grande finale de la Coupe arabe des nations au Qatar. Suite à leur succès contre le Maroc, les Verts sont les grands favoris pour le titre. Il faut dire que l’EN a montré un visage complétement différent contre le voisin, aussi bien sur le plan physique que tactique. L’EN a surclassé le Maroc sur tous les plans, gagnant l’estime des observateurs et menaçant sérieusement le pays organisateur.

C’est donc devant un adversaire qui joue sur son terrain et devant des milliers de ses supporters que l’EN foulera ce soir la pelouse du stade Al Thumama. Un match qui peut paraître facile, car, jusque-là, les Qataris n’ont pas encore joué un big match. Ils croyaient que ça allait être le cas contre les Emirats, mais le 5-0 a étonné plus d’un, même les plus optimistes des Qataris. Cela peut jouer en défaveur de cette équipe. Une carte à jouer pour Bougherra, lequel a dû travailler le mental de ses joueurs pour les faire descendre de leur nuage, suite à leur succès contre le Maroc.

Côté effectif, le groupe s’est complété après le feu vert reçu hier par la FAF de la part de la FIFA. Bounedjah peut désormais jouer et participer au match ; il aura à ses côtés la star de cette coupe arabe Youcef Belaili. Il faut dire qu’un intérêt particulier est porté par les observateurs et les fans du foot à l’enfant d’Oran après son dernier but venu d’ailleurs. C’est sur lui que se reposeront les espoirs de tout un peuple, d’autant qu’il connaît parfaitement les meubles, les défenseurs, les milieux et les attaquants qataris. Il a tout pour enchaîner et être la clé de la réussite des Verts dans cette partie.

 

Un succès pour découvrir un 4e stade mondialiste

Côté onze de départ, Bougherra préservera sans le moindre doute son ossature. Après les brillants matches de sa défense dans ce tournoi, elle devrait être reconduite avec dans l’axe le duo Bedrane-Tougai. L’absence pour blessure de Benlamri a permis à Tougai de chiper cette place, et il n’est pas près de la laisser filer. Au milieu, Bendebka est devenu indispensable,il sera naturellement reconduit aux côtés de Mrezigue. En attendant de voir comment Bougy va aborder ce match, il faut dire que depuis le début, il a en main une carte qu’il a cachée, celle de Tahrat. Ce dernier joue avec son club qatari au milieu, et ça lui va à merveille. Il ne faut donc pas écarter la possibilité de le voir dans le onze.

En attaque, le trio gagnant Belaili- Bounedjah-Brahimi ne devrait pas manquer ce match. Il reste à savoir si Meziani va être au rendez-vous. Il faut dire que Bougherra a essayé plusieurs variantes ces derniers matches et certaines ont donné satisfaction. Le onze de départ peut être différent, sachant que le staff n’a pour le moment pas recouru au 4-1-4-1, malgré le poids des adversaires affrontés à l’image de l’Egypte et le Maroc. A une marche seulement de la finale, l’EN n’a pas intérêt à lâcher ; tous les indicateurs sont au vert, à nous la victoire et le droit de jouer une finale 100% nord-africaine et de découvrir un 4e stade mondialiste : le stade d’Al Bait samedi prochain.

  1. M. A.

EN: Belaïli-Bounedjah : le Qatar a peur d’eux

Ils affolent les défenses de la QSL chaque week-end

Belaïli-Bounedjah : le Qatar a peur d’eux

Baghdad Bounedjah 9 matches et 11 buts, Youcef Belaïli, 7 matches et 2 buts, ces chiffres reflètent parfaitement la domination de nos deux internationaux dans le championnat du Qatar.

La QSL connaît les deux joueurs, mais chaque semaine, ils trouvent quand même la faille pour marquer, notamment pour Bounedjah avec ses 128 buts en championnat depuis son arrivée en début de l’année 2016. Il faut dire que malgré tous les plans visant à l’arrêter, il a à chaque fois pu mettre des doublés, des triplés et des quadruplés, c’est l’homme de l’attaque d’Al Sadd par excellence, en compagnie de ses deux adversaires ce soir, Afif et Al Haidos.

Arrivé il y a juste un an au Qatar, Belaïli s’est très vite imposé, son salaire a même été doublé cette année. Grâce à son entrée en scène tonitruante l’an dernier avec son nouveau club.

Sur les réseaux sociaux, l’inquiétude se lit sur les commentaires des fans qataris, cela confirme que ce duo terrorise la galerie et même le coach Sanchez qui a reconnu hier que l’adversaire a une bonne équipe avec de très bons joueurs, sans en dire plus, son plan sera orienté sur cette tendance, tout sera mis en œuvre pour bloquer ces deux sources de danger.

S.M.A

 

Atal : un retour intéressant

Atal : un retour intéressant

Voilà une bonne nouvelle pour les supporters de l’EN et Djamel Belmadi : le rapide arrière droit de Nice est en train de monter en puissance au fil des matches. Auteur d’un superbe but dimanche à Rennes, Youssef Atal, qui a été souvent stoppé dans son élan par des blessures musculaires, amorce un retour en forme au bon moment. Il rassure le sélectionneur national à l’approche du prochain rendez vous important des Verts, qui est la CAN du Cameroun. Evidemment, Belmadi et les fans de l’EN n’ont qu’un vœu à formuler concernant Youssef Atal, à savoir qu’il ne sera pas confronté à des soucis de santé d’ici le stage de Doha (Qatar), qui précèdera le grand rendez-vous continental.

 

Sa présence à la CAN vivement souhaitée

Ayant participé au sacre de l’EN à la CAN 20019 en Egypte, Youssef Atal est, quand il est en forme, incontestablement le choix numéro 1 au poste d’arrière droit. Avec sa rapidité et sa technique, il compose un duo d’enfer avec Ryad Mahrez sur le côté droit. Comme Djamel Belmadi a toujours opté pour une équipe à vocation offensive, la présence du défenseur niçois sera d’un apport certain pour l’EN qui ira au Cameroun défendre son trône africain.

 

Avec Boulaya dans l’équipe-type

Ce dimanche, Youssef Atal et Farid Boulaya, qui ont marqué chacun un but (de quelle manière !), ont été récompensés après leurs bonnes prestations par le quotidien l’Equipe qui les a sélectionnés dans le onze-type de la 18e journée de L’Ube Eats.

  1. S.

Oukidja : écarté à cause de sa participation à la CAN

Certes, pour beaucoup d’observateurs en France, Alexander Oukidja ne réalise pas sa meilleure saison au FC Metz avec autant de buts encaissés durant cette première phase de la  saison. Toujours est-il que, d’après les bruits qui courent, son entraîneur Frédéric Antonneti l’a écarté du onze rentrant ce dimanche face au FC Lorient pour la simple raison qu’il sait très bien que son portier algérien va s’absenter plusieurs semaines en début d’année où il sera du voyage de l’EN au Cameroun. Pour Antonneti, il fallait donner du temps de jeu à son remplaçant au club surtout qu’un gardien de but a besoin de compétition pour être performant. Cela justifie a priori la décision du coach messin de laisser Alexander Oukidja, qui est le capitaine d’équipe, faut-il le signaler, sur le banc ce dimanche.

  1. S.

 

1/8 de finale de la Ligue des champions

Mahrez et Mandi connaissent leurs adversaires

Hier, un fait inédit s’est produit lors du tirage au sort des 1/8 de finale, alors qu’en fin de matinée, nos deux internationaux Ryad Mahrez et Aissa Mandi devaient se croiser en 1/8 de finale de la Ligue des champions. Finalement, suite à un énorme raté, l’UEFA a annulé le tirage effectué le matin. Ainsi, on procéda à un nouveau tirage dans l’après-midi et le duel Mahrez- Mandi tant attendu n’aura pas lieu, du moins pour le prochain tour. Manchester City a hérité du Sporting Lisbonne, tandis que Mandi et Villeréal seront opposés à la Juventus de Turin.

  1. S.

 

Manchester City - Leeds United (21h)

Ryad dans le onze de départ ?

Laissé sur le banc pendant tout le match samedi face à Wolverhampton (1/0), Ryad Mahrez pourrait faire son retour dans l’équipe-type qui sera alignée par Pep Guardiola ce soir contre Leeds United, prévoit-on dans la presse locale de Manchester.

  1. S.

Ils connaissent bien les Qataris : Les 4B en éclaireurs face à Al Annabi

Ils connaissent bien les Qataris

Les 4B en éclaireurs face au Qatar

A J-1 du très attendu Algérie-Qatar, l’équipe nationale s’apprête à jouer le match qui lui permettra peut-être de jouer une finale de coupe arabe et tenter de remporter le trophée.

Après l’Egypte et le Maroc, l’EN passera un autre grand examen face à un adversaire qui jouera chez lui, devant ses supporters et surtout avec un esprit de gagneur après le 5-0 très rassurant infligés aux Emiratis en quarts de finale vendredi dernier.

La partie contre le voisin émirati a permis aux Qataris de croire encore plus en leurs chances. Cela peut être positif pour le moral, mais ça peut aussi jouer en défaveur du pays organisateur. Et cela ne devrait pas échapper à la vigilance d’un Felix Sanchez qui semble avoir donné une autre dimension à son team.

Pour l’EN, cet adversaire est loin d’être un inconnu. Il faut dire que les Verts ont la particularité d’avoir des éclaireurs dans le groupe, des joueurs qui évoluent au Qatar et qui connaissent très bien le jeu des joueurs d’El Annabi.

Le danger que peut représenter Akraml Afif ou Hassan Al Haidos ne peut pas échapper à Bounedjah qui évolue à ses cotés au Sadd. Il peut à lui seul briefer ses coéquipiers en défense pour rester vigilants, surtout face à Afif et sa vivacité qui a fait des dégâts énormes lors du premier tour de la compétition.

En réalité, Bounedjah ne sera pas seul dans cette mission spéciale ; 4 de ses coéquipiers évoluent au Qatar et connaissent la majorité des joueurs. Belaili, qui y joue depuis un an environ, a fait des misères dans les défenses adverses ; il semble détenir le mot-clé qui ouvrira le chemin des filets. Son coéquipier Benlamri, récemment débarqué, a, lui aussi, appris à connaître ses adversaires directs, alors que Brahimi a brillé de mille feux sous le maillot d’Al Rayyane et se fera un plaisir d’aller provoquer Khoukhi et compagnie. Les 4B seront donc précieux lors de la préparation de ce match ; ils joueront un rôle déterminant dans l’établissement du plan anti-Qatar ce mercredi.

Le 5e B à la baguette

Cette base de données, qui met l’EN dans une position confortable, sera renforcée par un Bougherra qui a travaillé dans ce pays et qui y vit encore. Le 5e B fera en sorte de réussir sa lecture de ce match. Il ne lui restera qu’à composer son onze en se basant sur les observations et les conseils des uns et des autres.

La blessure de Belaili ne semble pas compliquée, il sera encore et toujours l’atout majeur des Verts. Cette fois encore, il aura le bonheur de composer le duo connu avec Bounedjah. Brahimi, lui aussi, devrait être reconduit ; seul Benlamri est encore dans le doute. Il faut dire qu’en plus de son souci au cou, la prestation du duo Bedrane-Tougai ne permet pas de prendre de risques inutiles. La charnière centrale de l’EST aura encore un examen à passer. Il reste à savoir si Meziani va être reconduit à droite, même si Bougherra ne dispose pas de beaucoup d’options dans cette position.

  1. M. A.

 

Face à la pénurie de tickets: Qatar-Algérie, la bataille des tribunes a déjà commencé

Le public algérien fait face à une pénurie de tickets

Qatar-Algérie, la bataille des tribunes a déjà commencé

Le public de l’EN présent à Doha a contribué énergiquement au dernier succès arraché face à l’équipe du Maroc.

Les supporters qui ont joué leur rôle du 12e homme ont poussé Bendebka et ses coéquipiers vers l’avant, les aidant à se surpasser et défier la fatigue avec un match qui paraissait interminable, mais qui s’est terminé sur une bonne note.

Dès la fin de la partie contre les voisins, les supporters se sont concentrés sur la suite et le match de mercredi au stade Al Thumama face au Qatar. Mais au grand dam de nos compatriotes, la vente des billets avait déjà commencé. Les Qataris, qui ont joué 24 heures avant l’EN, réalisant une qualification facile contre les Emirats, ont envahi les plates-formes de vente des tickets pour se procurer un bon nombre de ces sésames. Ils ont pris goût contre les Emirats, où le Qatar a enregistré la plus grande présence dans l’histoire des fans dans un stade.

Les Marocains, qui étaient plus que sûrs de passer en demi, avaient aussi envahi ces plates-formes pour réserver des billets. Résultat : les supporters de l’EN se sont retrouvés devant un stade presque plein avec pas assez de tickets pour assister au match et donner de la voix. Plusieurs fans présents à Doha se sont plaints de cette pénurie due à un dysfonctionnement flagrant de l’organisation. D’ailleurs, les organisateurs ont fait face à des contestations, car au même temps, les Marocains, très déçus par le sort qui leur a été réservé, comptent garder leurs tickets et aller ce mercredi au stade pour certainement soutenir le Qatar. Tout sera bon pour mettre les bâtons dans les roues des Algériens et les priver de continuer leur chemin victorieux vers le sacre. Attendons pour voir.

  1. M. A.

 

 

 

 

 

La Belaili mania !

La Belaili mania !

 

Pour marquer à jamais les esprits des Algériens, il y a des matches dans lesquels il faut s’illustrer. On pense aux confrontations avec nos rivaux de toujours les Egyptiens, mais plus particulièrement avec les voisins marocains. Youssef Belaili en marquant un but venu d’ailleurs samedi, déjà adulé et aimé par les Algériens avant son chef-d’œuvre à Doha, sa cote de popularité en Algérie est depuis au zénith. Sur les réseaux sociaux, il n’y avait que lui, son but est tourné en boucle. Pour narguer les supporters des Lions de l’Atlas, les Algériens, qui ne manquent jamais d’idées dans ce jeu, ont baptisé Belaili « roi du… Maroc ». Ce qui nous rappelle le sobriquet que lui ont donné  les supporters de l’USMA qui l’appelaient affectueusement « El Achour Achar » (série télévisée algérienne). D’autres ont repris l’image de l’attaquant oranais embrassant un joueur marocain à la fin du match : « Bon retour à Casablanca », imaginaient-ils Belaili dire à son adversaire (allusion à l’élimination). Couvert d’éloges, Youssef Belaili est devenu le temps d’un match l’homme le plus aimé des Algériens. Il le mérite bien pour la joie que lui et ses coéquipiers ont procurée à leurs citoyens qui étaient aux anges après la victoire sur le voisin marocain.

 

Il a vomi après le match

Quelques instants après la fin de la rencontre, une photo a montré Youssef Belaili traverser la zone mixte, un peu affaibli et aidé par des accompagnateurs de la sélection nationale. Cette photo a suscité la frayeur des Algériens qui s’interrogeront sur l’état de santé de leur chouchou. Renseignements pris, le héros de samedi soir avait vomi à son retour au vestiaire, conséquence d’après notre interlocuteur, de la grosse débauche d’énergie qu’il déploya pendant 120 minutes. Toutefois, il a repris ses forces quelques instants après et veilla tard la nuit en compagnie de son pote Baghdad Bounedjah, et des membres de sa famille présents sur place. Que les fans de l’EN soient rassurés, Youssef Belaili ne souffre d’aucune blessure ou maladie, c’était juste un petit coup de pompe. Mercredi, il sera, sauf imprévu présent, pour la demi-finale contre le pays organisateur, le Qatar.

  1. S.

 

Un phénomène !

La carrière du surdoué attaquant formé au MCO a connu des hauts et des bas depuis qu’il a commencé dans le haut niveau, plus précisément au CABBA en 2009/2010, après une brève expérience à l’Entente de Sétif qu’il avait rejoint un an auparavant. Cette brève expérience dans les deux clubs de l’Est du pays lui a permis de découvrir pour la première fois la L1, alors qu’il n’avait pas encore 20 ans. Finalement, c’est au MCO qu’il se fera un nom l’été 2010, le club-phare de l’Ouest et son nouveau président Tayeb Mehiaoui, qui a pris le relais du défunt Kacem Elimam, qui était très malade.

Bougherra : «Très heureux pour le pays»

Bougherra : «Très heureux pour le pays»

«Je connais très bien le Qatar»

 

Bougherra reconnaît que le match était equitable, chaque équipe a donné le meilleur et les deux teams se sont partagé les moments forts des 120 minutes, mais pense que le mental a fait la différence : «Très grandes félicitations pour les joueurs, ils étaient des guerriers, ils avaient un moral d’acier, ils ont combattu, cette victoire c’est pour eux, puis pour nos supporters, je présume qu’ils sont heureux, ils ont vu un grand match aujourd’hui.»

 

«On a vu deux grandes équipes»

«On a vu deux grandes équipes aujourd’hui, chaque équipe a eu ses moments de force, ils étaient très forts dans les coup de pied arrêtés, mais pendant le match on a fait ce qu’il faut, on a une grande équipe, ils ont une grande équipe aussi, la fraîcheur physique pouvait faire la différence, mais je l’ai dit, des matches pareils se jouent sur d’autres aspects, le mental par exemple, être aptes physiquement ou non, ils ont combattu, je suis très heureux pour le pays, pour les supporters et pour les joueurs.»

 

«Un big match en vue entre deux frères »

Concernant le match de mercredi, Bougy rappelle qu’il connaît très bien le Qatar, où il a longtemps évolué, donne un avertissement à El-Annabi qui joue chez lui : «Ce sera un grand match, c’est le Qatar, je connais bien cette équipe, j’ai joué longtemps ici, ils jouent bien, mais incha Allah, ça sera un grand match entre deux pays frères, et le meilleur l’emportera.»

S.M.A

 

Belaïli transporté à l’hôpital pour des examens

Après la fin du match, Youcef Belaïli a été transporté à l’hôpital pour y subir des examens approfondis sur son crâne, comme Bounedjah, il a été victime d’un télescopage pendant la rencontre, et à titre préventif, il est allé faire des radios, son cas est beaucoup moins sérieux que celui de Baghdad.

 

 

Algérie-Qatar ce mercredi à 20h

Après la brillante qualification décrochée hier contre le Maroc, l’EN aura 3 jours pour reprendre des forces et attaquer la demi-finale ce mercredi contre le Qatar chez lui, le match débutrera à 20H et se jouera sur le terrain d’Al Thumama où Bougherra et ses joueurs ont brillé hier.

Rappelons que dans l’autre match la Tunisie affrontera l’Egypte à partir de 16h le même jour.

 

Bennacer proche d’un accord avec sa direction

Négociations pour la prolongation de son contrat

 

Bennacer proche d’un accord avec sa direction

Selon Calcio-mercato.com ce samedi, les négociations entre Ismail Bennacer et le club avancent bien. D’après le site italien, l’un des points importants des négociations est la révision à la hausse du montant de l’indemnité de transfert fixée à 50 millions d’euros, quand l’international algérien a signé son 1er contrat avec Milan AC en été 2019. Les responsables milanais exigent d’abord de revoir ce montant. Par ailleurs, dans les termes du nouveau contrat proposé, Ismail Bennacer prolongera de 2 années son contrat qui expire en juin 2024, avec bien entendu une belle revalorisation salariale (on parle d’un salaire annuel de 4 millions d’euros). C’est juste là où les discussions achoppent pour le moment. En effet, l’international algérien réclame 800.000 euros de plus sur le montant annuel. Une condition que la direction milanaise devrait, d’après Calcio-mercato.com, satisfaire.

  1. S.

 

West Ham United- Burnley (15h)

Le 4- 2 -3- 1 qui envoie Benrahma sur le banc  

Ecarté du onze rentrant depuis deux matches, d’après les prévisions des médias londoniens, Said Benrahma commencera le match de cet après-midi sur le banc. Mais, comme à chaque fois, David Moyes devrait lui accorder du temps de jeu en l’incorporant en cours de la rencontre.

  1. S.

 

Retour sur le banc pour Zeffane

Après avoir bénéficié de la confiance de son entraîneur les dernières rencontres disputées par Krylia Sovetov Samara, Mehdi Zeffane est retourné sur le banc ce samedi pour l’affiche face à Rubin Kazan à domicile (2/0). Le latéral droit algérien n’est même pas entré pendant ce match.

  1. S.

 

Manchester City- Wolverhampton (1/0)

Zéro minute pour Mahrez

Les Citizens ont réussi à battre  Wolverhampton de Rayan Ait-Nouri sur une offrande de l’arbitre qui siffla un penalty sévère en faveur du leader de la Premier League. Ryad Mahrez, qui était sur le banc au coup d’envoi du match, n’est pas entré en dépit des difficultés rencontrées par Manchester City. Avec deux autres matches à disputer en championnat en l’espace d’une semaine (mardi contre Leeds et déplacement à Newcastle dimanche), Pep Guardiola gère a priori le temps de jeu du capitaine de l’EN en perspective de ces rencontres importantes pour la course au titre. Par ailleurs, il est utile de rappeler que Manchester City sera privé des services de Mahrez dès la fin de ce mois de décembre, puisqu’il doit rejoindre le stage de l’EN à Doha avant le départ pour le Cameroun. Ce qui explique apparemment la décision de Pep Guardiola de ne pas compter sur Mahrez vu qu’il sera absent longtemps prochainement. En tout cas, ce choix fait l’affaire de la sélection nationale et de Djamel Belmadi, car en le ménageant un peu, le coach catalan laisse souffler le vaillant capitaine de l’EN qui est sur la brèche depuis des mois ; il arrivera donc à la CAN plus frais physiquement, doit-on l’admettre.

  1. S.

 

Maroc 2 - Algérie2 (Algérie aux TAB 5-3): Des Z’hommes jusqu’au bout des ongles !

Maroc 2 - Algérie2

(Algérie aux TAB 5-3)

 

Stade Al Thumama

 

Buts :

Algérie : Brahimi (62’) Belaïli (102’)

 

Maroc : Nahiri (63’), Benoun (110’)

 

Maroc

Zniti

Chibi

Nahiri

Benoun

Saâdane

Jabrane

El Karti (Bemmamer 100’)

Hafidi

Azzaro (El-Berkaoui 61’)

El-Haddad (Rahimi 61’)

Bencharki

Ent. : Ammouta

 

Algérie

Mbolhi

Benayada

Chetti

Bedrane

Tougaï

Mrezigue

Bendebka

Brahimi( Tahrat 114’)

Meziani (Boutmene 73’)

Zerrouki (Draoui46’)

Belaïli.

Ent. : Bougherra.

 

Conditions parfaites, temps frais, arbitrage du trio Sampaio Wilton, assisté par Danilo Simon et Bruno Pires (Brésil).

Averts : Saâdane 16’ El-Haddad 34’ Benoun 85’(Mar)

 

Azzaro-Mbolhi, le match dans le match

Les deux joueurs de l’Ettifaq se sont affrontés hier au Qatar, un attaquant et un gardien, le face-à-face est revenu à Mbolhi sur une action, la seule pratiquement qu’Azzaro a eu, mais Raïs a accaparé le cuir.

 

 

L’Algérie sort le Maroc et défiera le Qatar

Des Z’hommes jusqu’au bout des ongles !

Au terme d’un match d’hommes, l’Algérie s’est offert une place en demi-finale, le suspense a été long, mais la victoire était largement méritée.

Après 6 minutes d’observation, les Verts sortent de leur zone, les Verts prennent le contrôle du match, il faut dire que les Marocains étaient prudents, ou juste bien briefés, ils semblaient vouloir rester derrière pour faire passer l’orage tout en procédant à des contres très rapides, ils ont toutefois eu besoin de 14 minutes pour porter le danger devant la cage d’un Mbolhi très concentré et qui intervient au bon moment devant Azzaro, son équipier à l’Ettifaq.

Avec une attaque rajeunie en présence de l’inexpérimenté Zerrouki, et un Meziani encore aligné dans un poste qui n’est pas le sien à droite, l’EN essaye de presser et de créer des occasions, une succession de tirs de Brahimi et de Zerrouki sont contrés par la défense marocaine, très présente aussi bien sur le plan physique que sur un plan de déploiement, elle a réussi à chaque fois d’éloigner le danger de la cage de Zniti.

Les 20 premières minutes se sont plutôt bien passées pour les Verts, grâce notamment à une grinta qui se voyait chez les joueurs, mais petit à petit ils ont baissé la pression, le Maroc revient et tente sa chance, la tête d’El-Karti sur corner a failli déséquilibrer le match, mais c’était compter sans Mbolhi, auteur d’une superbe claquette (27’).

Les rôles s’inversaient au fil du temps, le Maroc prend le contrôle, et presse, Chetti sauve une situation délicate dans la surface, les Marocains essayent de perturber l’arbitre, ce dernier reste de marbre, ils continuent à appliquer les consignes, d’ailleurs le onze national a eu du mal à exécuter ses touches, les joueurs étaient sous haute surveillance.

Après avoir laissé le jeu à l’adversaire, l’EN revient à la charge en fin de première mi-temps, Zerrouki entre 3 défenseurs essaye de se faire accorder un penalty, sans succès, Meziani, plein axe, dévisse une frappe et manque l’action qui pouvait faire basculer le match (45’+2). 

Draoui-Meziani à la baguette

De retour des vestiaires, l’EN attaque avec un nouvel élément à savoir Draoui qui prend la place d’un Zerrouki depassé au premier half. Dès la première offensive, le milieu du CRB reçoit un centre de Meziani et manque l’immanquable, seul devant Zniti, ce dernier freine le cuir, et évite un but tout fait.

2 minutes plus tard, c’est au tour de Meziani de rater un but, les Verts visiblement secoués par le staff technique, sont plus dangereux, les Marocains ne s’attendaient pas à ce changement imprévisible, le calme revient et ce jusqu’à cette incursion de  Belaïli à la 59’, dans ses œuvres il provoque et se fait tacler par Chibi qui laisse traîner un pied, Youcef a bien joué le jeu, il s’écroule et reste par terre, provoquant ainsi un recours à la VAR, Sampaio désigne le point du penalty, Brahimi exécute et transforme la sentence, Zniti n’a pas eu la main ferme et encaisse son premier but dans ce tournoi, après 3 matches d’invincibilité (62’).

L’EN croyait avoir fait le plus dur en ouvrant le score, elle était sur une belle période, elle avait tout pour faire douter l’adversaire, mais la réaction de ce dernier a été rapide, Nahiri, oublié par Benayada au 2e poteau, met une tête rageuse et égalise (63’).

L’egalisation a vite fait son effet sur le jeu des Marocains, l’ascendant psychologique y est pour quelque chose, ils ont exercé un pressing haut, et sont à deux doigts de marquer le 2e but à la suite d’un tête-à-tête Bencharki-Benayada, le Marocain prend de vitesse son ange gardien et bute sur Mbolhi (69’).

Le jeu se calme durant les 20 dernières minutes, la fatigue a fait son effet, c’est même l’EN qui obtient l’occasion la plus franche par Boutmene, seul devant la cage, il tire dans les décors (81’), les 90 minutes prennent fin sur ce 1 à 1.

Les prolongations débutent, les deux équipes essayent de gérer la fatigue, 12 minutes ont suffi pour que Belaïli illumine le Qatar avec un but venu d’ailleurs, il reçoit un ballon d’un dégagement sur 18 mètres, il contrôle de la poitrine et adresse un bolide vers la cage de Zniti, ce dernier, loin de sa cage, se fait lober, 2 à 1 pour l’EN, le Maroc réplique par Nahiri qui tire de loin, Mbolhi sauve in extrémis.

Le match était tellement équilibré que le but égalisateur pouvait venir à tout moment et c’est à la 110’ que Benoun arrive à le faire, en plaçant une autre tête gagnante, profitant d’une passivité déconcertante de la défense algérienne (2-2).

Le match arrive aux penaltys et dans cet exercice torturant, c’est Mbolhi qui a eu le dernier mot en arrêtant le 4e tir au but, Belaïli, Bendebka, Bedrane, Benayada et Tougaï ont fait le reste, propulsant l’EN vers le carré d’as, prochain rendez-vous mercredi à 20h sur cette même pelouse du stade de Thumama.

S.M.A

Algérie-Maroc : plus qu’un match

Algérie-Maroc : plus qu’un match

Nous y voilà, le big match que tout le monde attendait est enfin arrivé.

En attendant, peut-être, une affiche entre les deux pays à la CAN entre les A, le public sportif en Algérie comme au Maroc peut se préparer avec ce derby chez les A’ en coupe arabe des nations entre les Verts de Madjid Bougherra et les protégés d’El- Houssain Amouta.

Pour l’EN, c’est un 4e match et un 3e stade mondialiste à fouler, à partir de 20h l’EN foulera le stade d’Al Thumama, contre un adversaire qui n’est pas à présenter, puisqu’il s’agit d’un des favoris de cette compétition.

Après un derby nord-africain qui s’est soldé par un nul contre l’Egypte, l’EN attaquera un autre derby en l’espace de 3 jours, le staff a axé sa préparation sur la récupération et sur la motivation, car dans un derby ce sont les deux facteurs les plus importants, mais pour battre une équipe championne d’Afrique du CHAN 2 fois de suite, Bougy et ses poulains auront besoin de beaucoup plus que d’une simple motivation. Le Maroc n’a pas encore encaissé de but dans ce tournoi, c’est un constat qui interpelle l’attaque algérienne, appelée à faire preuve de plus de réalisme pour scorer, il faut dire que depuis ce match face au Soudan, l’EN a peiné devant, certes ça crée des occasions, mais on a du mal a les mettre dedans, la mission risque être encore plus délicate si Bounedjah n’est pas aligné d’entrée ce soir, car les échos de Doha parlent d’un joueur rétabli, mais le coup reçu à la tête fait peur, et certains pensent même qu’il sera dangereux de le titulariser.

Avec une défection quasi-certaine de Benlamri, on sait à 99% que la charnière de l’EN va être reconduite, il faudra être costauds pour arrêter les rushs de Rahimi, de Bencharki, d’El-Haddad ou encore d’Oualid, aidés par un milieu ultra offensif composé d’El- Karti ou de Hafidi, une belle brochette de joueurs très offensifs, qu’il faudra bloquer, pour pouvoir aller marquer, c’est d’ailleurs l’une des clés de cette rencontre, la défense marocaine n’a pas encore encaissé durant ce tournoi, et si l’EN arrive à interrompre cette série, le coup pourrait faire mal au moral de l’adversaire. La partie qui a déjà débuté depuis quelque jours sur les réseaux sociaux se jouera à guichets fermées, un dernier quota de tickets a été vendu hier, et le compte est déjà bon, il existe en effet un intérêt sans antécédent pour cette partie, que beaucoup considèrent comme une finale avant la lettre, et ce pour plusieurs considérations notamment le contexte dans lequel elle va se jouer.  Côté effectif, Bougherra aura à choisir entre Mrezigue et Draoui au milieu aux côtés de Bendebka, l’organisation au niveau de l’animation est aussi intéressante à suivre, notamment pour ce qui est du rôle qui sera accordé à Brahimi et Belaïli, et l’identité des deux autres éléments qui les accompagneront, cela dépendra sans doute de la présence de Bounedjah en pointe, une chose est sûre, les Verts veulent cette coupe, et uls feront tout pour continuer l’aventure, la partie s’annonce explosive.

S.M.A

 

 

Coupe Arabe: Bougherra : «Ça sera un super derby»

Bougherra : «Ça sera un super derby»

Pour l’entraîneur national Madjid Bougherra, le match face au Maroc se jouera sur un seul aspect : l’état d’esprit. Il affirme dans ce sens que le groupe pourra surmonter le manque de fraîcheur physique avec l’envie : « C’est le cas de toutes les équipes. L’équipe vient d’enchaîner 4 matches en 11 jours, c’est quelque chose d’assez intense, mais ça fait partie du jeu. On a la chance d’avoir un staff médical qui travaille très bien. On a tout misé sur ça, sur la récup. C’est vrai que l’équipe du Maroc a fait tourner son équipe, nous on a joué contre l’Egypte, c’est un derby. Donc, il était important pour nous de gagner, car on joue chaque match pour gagner et nous performer quel que soit l’adversaire.»

« Un bon état d’esprit pour surmonter la fatigue »

« Plus on se rapproche de la finale, plus l’aspect fraîcheur physique est important. Après les derbys, généralement tout sera focus sur l’état d’esprit. Quand on a envie et qu’on veut se surpasser, on peut surmonter ce manque physique s’il

y a eu de l’être. Mais je pense que les joueurs ont très bien récupéré ; je pense aussi que les 3 jours entre chaque match vont faire la différence.»

« Le Maroc, une équipe bien huilée qui n’a pas concédé de buts»

Comment débloquer le verrou marocain ? C’est la question à laquelle Bougy veut trouver une réponse. L’adversaire n’a encaissé aucun but jusque-là dans le tournoi : « Pour le Maroc, c’est une équipe qui performe depuis plusieurs années. Avec l’entraineur Amouta, elle a gagné 2 CHAN. Les joueurs se connaissent très bien, ont l’habitude de jouer ensemble ; des joueurs qui jouent quasiment tous dans le championnat local. C’est une équipe qui n’a pas concédé de buts, qui en a marqué beaucoup. C’est pour ça j’ai dit que ça sera un super match ; on aura deux nations de football africaine et du Maghreb, avec des équipes joueuses, techniques et beaucoup d’envie. Donc, tout est là pour faire un bon match, et puis que le meilleur gagne !»

« Le public algérien n’est pas déçu du nul face à l’Egypte»

Le coach national pense que le public algérien est fidèle et n’a pas été déçu par le nul contre l’Egypte. Il répond à un journaliste marocain : « Je ne pense pas que vous êtes un supporter algérien, donc je ne suis pas d’accord sur le fait qu’il soit déçu. Il nous soutient. On le ressent à travers les Algériens qui nous soutiennent au Qatar ou ceux qui sont en Algérie ; des supporters fidèles, ils seront toujours derrière nous.»

« Bounedjah suit un protocole, il va mieux »

Concernant Bounedjah, Bougherra laisse planer le doute. Il retient toutefois son satisfecit quant à la réaction du public qui a fini par comprendre l’importance du joueur dans le dispositif même s’il ne marque pas : « C’est bien que les gens se rendent compte qu’il est très important. Il y a des situations, lors du 2e match, où il y a eu des critiques. Quand il n’est pas là, on nous dit qu’il nous manque. C’est un joueur qui pèse énormément sur les défenses ; même s’il n’a pas l’opportunité de marquer, il est là, il met de la pression sur l’adversaire, il crée des espaces. A l’heure d’aujourd’hui, si l’on voit ses stats, il est à 2 buts et 1 passe D. Il est dans les clous ; il a une mentalité de gagneur. Chez les A, on a la chance d’avoir des joueurs comme Islam et Baghdad qui ne lâchent rien quelle que soit la critique. Oui, c’est vrai sa sortie a laissé un vide, mais il va mieux, il suit un protocole. On verra s’il sera présent ou pas au prochain match.»

Abdeslem Ouaddou : « Le derby de samedi sera spectaculaire et passionnant »

Abdeslem Ouaddou : « Le derby de samedi sera spectaculaire et passionnant »

 

« Je ne vois pas le politique prendre le pas sur le sportif » 

« Tous les footballeurs rêvent de jouer ce derby »

« En m’invitant, la FAF a envoyé un grand message de paix »

« Moi sur le banc algérien ? Franchement, ça n’aurait posé aucun problème »

 

L’ancien défenseur des Lions de l’Atlas, qui a fait une petite expérience avec l’EN suite à une invitation de Djamel Belmadi, prévoit un derby spectaculaire et très disputé samedi. Toutefois dans cet entretien, il exhorte les 22 acteurs à sortir le grand jeu afin que «le football sorte gagnant », prévient-il.

L’Algérie et le Maroc en 1/4 de finale de la Coupe arabe FIFA 2021, quel est votre sentiment à propos du derby de ce samedi à Doha (Qatar) ?

Bien évidement, je suis cette coupe arabe, franchement j’aurais aimé que ce match se joue plus tard, car la rencontre Algérie - Maroc, je la considère comme une finale avant la l’heure. Je suis même persuadé que l’équipe qui se qualifiera samedi aux demi-finales aura plus de chances de remporter le trophée. Même si l’Algérie ne participe pas à cette compétition avec son équipe A, il y a des éléments de taille dans son effectif. Elle aura son mot à dire dans ce derby qui, j’espère, sera spectaculaire pour le plaisir des des supporters des deux pays.

Ce derby suscite avant son déroulement la passion et l’engouement chez les Algériens et les Marocains, l’affiche promet d’être très alléchante…

Tous les footballeurs rêvent de jouer ce genre de matchs. Au-delà de l’esprit du sport et de la rivalité qui caractérise le derby, pour un footballeur marocain, jouer contre l’Egypte et l’Algérie, ça vous fait avancer de 3 ou 4 ans d’expérience. Outre l’intensité, l’Algérie et le Maroc ont la même culture, et puis il s’agit de deux grandes nations de football. Ces facteurs suscitent la passion et l’engouement chez les supporters des deux pays.

Le facteur financier et le pactole de 5 millions de dollars à empocher pour le vainqueur seront -ils l’autre moyen de motivation pour les joueurs ?

Je ne le pense pas. Que ce soit côté algérien ou marocain, les joueurs qui vont entrer sur le terrain chercheront surtout à gagner pour le prestige, pas pour l’argent. Comme je l’ai dit, quand on est footballeur, on rêve toujours de jouer ce genre de matchs. Ce sera le cas pour les 22 acteurs qui fouleront le terrain de Doha ce samedi. Chacun essaiera de flamber et de réaliser le meilleur match, tout cela, bien entendu, dans la plus grande sportivité.

Les tensions politiques entre les deux pays, ces derniers temps, vont-elles impacter ce match ?

Franchement, non. Dans les deux camps, on a une seule idée, celle de gagner. Honnêtement, je ne vois pas le politique prendre le pas sur le sportif. On va jouer un match de football, par conséquent, il est recommandé de dépassionner les débats ; après, il y aura un vainqueur et un vaincu, c’est la loi du sport.

Un appel à lancer aux joueurs des deux sélections avant la rencontre ?

J’exhorte les joueurs algériens et marocains pour faire plaisir aux deux peuples en développant un football spectaculaire. Bien entendu, on n’imagine pas un derby se jouer sans l’intensité, le rythme et l’agressivité, mais tout cela dans le respect des  règles. Ce n’est pas tous les jours qu’on va vivre de tels moments, les joueurs doivent nous gratifier d’un grand spectacle afin que le football en sorte gagnant, c’est notre grand souhait.

Qu’avez-vous retenu des matches livrés jusqu’à maintenant par la sélection de Madjid Bougherra ?

Sincèrement, je la trouve séduisante, c’est une sélection qui évolue avec plus de rythme et de technicité avec un certain équilibre dans le jeu. Le projet de jeu que propose la sélection algérienne est intéressant. En tout cas, pour le match entre l’Algérie et le Maroc, on s’attend à un derby haletant et spectaculaire, car les deux sélections ont montré beaucoup de belles choses lors de ce tournoi arabe. Forcément, elles doivent nous sortir un match très disputé et passionnant.

Après avoir été temporairement dans le staff technique de la sélection algérienne, avez-vous imaginé ce qu’il se serait passé si, samedi, vous seriez sur le banc algérien ?

Je suis un amoureux de l’Algérie depuis bien longtemps ; désormais, je le suis encore beaucoup plus après mon expérience avec la sélection algérienne, avec des membres du staff technique qui étaient hyper-gentils avec moi, des responsables algériens qui m’ont accueilli à bras ouverts. Où est le problème d’être sur le banc algérien pour ce match ? J’irai encore plus loin, en me donnant l’occasion de vivre cette expérience, la Fédération algérienne de football avait envoyé un message de fraternité. J’ai fait une carrière de 17 ans comme footballeur professionnel, les 3 semaines que j’ai passées avec la sélection algérienne sont les plus beaux souvenirs de ma carrière.

Donc, ça n’aurait posé aucun problème pour vous ?

Absolument ! Avec Madjid Bougherra dans le rôle d’entraîneur principal, il faut le préciser, je ne vois pas où est le problème, car on défend tous les mêmes valeurs, celles du football.

Que fait Ouaddou actuellement ?

Je suis l’entraîneur d’un club béninois ESSAE, on a été champion national. Dans le préliminaire de la Ligue des champions africaine, on a été éliminés par Nouadhibou (Mauritanie). J’étais encore plus déçu, car si on s’est qualifié, on allait jouer l’Entente de Sétif. Pour moi, ça aurait été un grand plaisir de fouler le sol algérien à nouveau. Dommage !

  1. S.

EN: Le plan de préparation pour la CAN prend forme

Le plan de préparation pour la CAN prend forme

La Gambie, à 99% premier sparring-partner des Verts à Doha

Alors que les regards sont tournés vers Doha où se poursuit actuellement la Coupe arabe des nations, à laquelle prend part l’EN, la Fédération algérienne de football est en passe de ficeler le plan de préparation des A en prévision de la Coupe d’Afrique des nations au Cameroun.

Comme annoncé précédemment par le président de la FAF Charaf Eddine Amara, l’EN jouera 2 matches amicaux lors de la préparation, dont la période sera scindée en deux.

La première étape devrait avoir lieu à Alger, avant que l’équipe nationale ne rallie le Qatar pour ce qui est en passe de devenir le traditionnel stage avant la CAN. C’est donc là-bas que les coéquipiers de Feghouli joueront leurs 2 matches. Depuis hier, on connaît officiellement le nom du premier adversaire.

En effet, l’EN devrait croiser le fer le 1er janvier prochain avec l’équipe de la Gambie. Les deux fédérations ont discuté, un accord devrait être conclu pour un match qui pourra avoir lieu à Doha. Selon les dernières informations, la FAF n’a pas encore reçu de confirmation pour le déroulement de ce match ; cela dépend de plusieurs paramètres, dont le fameux feu vert qui leur permettra de fouler le sol du Qatar, mais ça reste une forte probabilité. Il faut dire que les Gambiens sont logés dans le groupe F au côté de la Tunisie, du Mali et de la Mauritanie. Le match contre les Verts leur servira énormément à préparer leur entrée en scène à la CAN, au même titre que l’EN profitera de cette partie pour se mettre au rythme du football anglo-saxon. Les Verts, pour rappel, affronteront lors du premier match de la Coupe d’Afrique la formation de la Sierra Leone. Les similitudes peuvent être nombreuses entre les deux footballs, d’où ce choix qui sied parfaitement à la nature de l’adversaire.

 

Le 27 à Doha, le 6 janvier à Douala

Rappelons que ce ne sera pas la première fois que Belmadi affrontera cette équipe, qu’il a déjà jouée 2 fois à chaque fois. Le 8 septembre 2018 et le 22 mars 2019 à Blida ; à chaque fois, il n’a pas pu la battre ; c’était aux grands débuts du coach à la tête de l’EN. Les choses ont, certes, changé depuis, mais les statz sont pour l’instant moyennes contre cette équipe. Un bon challenge pour l’EN qui reprendra avec cet adversaire son chemin vers le record mondial d’invincibilité, détenu par l’Italie.

Après cette partie attendue contre la Gambie, la préparation se poursuivra avant de clôturer le stage le 5 janvier, avec un 2e match amical de préparation. L’adversaire n’est pas encore connu, mais les noms du Gabon, de la RDC et surtout du Ghana ont été avancés. Des contacts ont été établis avec les fédérations de ces pays, en attendant la confirmation.

En résumé, l’EN débutera le stage avec un groupe amoindri vers le 22 janvier au CTN, en présence des joueurs évoluant au Golfe, en Tunisie et dans les championnats européens à l’arrêt. Ce beau monde sera regroupé au CTN le 26 ; ils seront rejoints par Mahrez et Benrahma le 27 décembre. Un vol spécial devrait transiter par Paris pour embarquer les 2 joueurs avant que le groupe ne s’envole pour Doha pour y peaufiner la préparation.

Le voyage à Douala, ville hôte du groupe E, est prévu le jeudi 7 janvier à bord d'un vol spécial depuis la capitale qatarie.

  1. M. A.

 

 

Coupe Arabe: Algérie 1 - Egypte 1: Ça sera Algérie-Maroc, la bataille du 11 décembre

Algérie 1 - Egypte 1

Stade Al Janoub, pelouse en excellent état, affluence nombreuse, arbitrage argentin de Facundo TELLO assisté par BRAILOVSKY Ezequiel et CHADE Gabriel Alfredo.

Averts. :Tawfik18’ Fathy 38’ Elsoulia 79’(Egy) Belaïli 39’ Tougaï 59’ Draoui 70’ Soudani 90’+2(Alg)

Exp. : Titraoui 90’+4

Buts : Tougaï 19’ (Alg) Elsoulia 59’ (Egy)

Algérie : Mbolhi, Benayada, Chetti, Tougaï, Bedrane, Bendebka, Draoui (Titraoui 90’+1), Meziani (Boutmene 75’), Brahimi, Bounedjah (Soudani 46’), Belaïli.

Egypte : Elshenawy, Tawfik, Fatouh, Hamdy, Hegazy(Yassin30’), Elsoulia (Kamal 83’), Fathy, Ashraf (Fathi 9’), Faisal, Hamdy (Lasheen 46’), Sherif (Sayed83’).

 

 

Un nul insuffisant pour terminer premiers

Ça sera Algérie-Maroc, la bataille du 11 décembre

L’équipe nationale s’est contentée d’un nul lors du big derby contre l’Egypte, dans un match complètement fou, où les camarades de Bendebka étaient plus proches d’une défaite que d’une victoire.

C’est avec une grande prudence que les deux formations ont attaqué la rencontre, un round d’observation qui a duré près d’un quart d’heure, où rien d’intéressant n’a été signalé aux avant-postes, d’un côté comme de l’autre.

Il fallait attendre la 14e minute pour que la partie commence à s’emballer, l’Egypte affiche enfin ses ambitions, et ce à travers un jeu rapide et des contres, le but était de prendre de vitesse la défense algérienne, cela a bien fonctionné pendant 5 minutes où les choses se sont compliquées, même si les Tougaï et Bedrane ont tenu le coup.

Afin de calmer la furia des Pharaons, il fallait les refroidir, et c’est Tougaï qui s’est chargé de le faire, l’Espérantiste a repris une frappe manquée par Belaïli pour inscrire le premier but et mettre l’EN devant (1-0 19’).

Ce but a permis à l’EN de récupérer le jeu, Belaïli a essayé d’enfoncer le clou mais ElShenawy intercepte, Elsoulia essaye de loin mais le ballon passe au-dessus du cadre, le jeu s’est calmé avec une confiance dans le camp algérien et un doute dans l’autre camp, les blessures d’Ashraf et de Hegazy y étaient pour quelque chose, mais leurs remplaçants n’avaient pas encore dit leur dernier mot, puisque le dernier quart d’heure a connu le retour des Pharaons, ils ont pressé et tenté d’égaliser, mais la défense algérienne bien en place n’a pas tremblé.

 

Bounedjah sort, Queiroz accélère

Après la mi-temps des joueurs, c’était au tour des coachs de faire le boulot, et dans ce domaine, Queiroz a pris le dessus, en témoigne le retour tonitruant des Egyptiens en 2e mi-temps, ils ont fait monter le bloc et ont poussé l’EN à reculer, aidés, il faut le dire, par la sortie sur blessure de Bounedjah, son remplaçant Soudani ne pouvait en aucun cas fournir ce que le Bulldozer d’Oran peut apporter comme poids en attaque.

L’Egypte obtient 3 corners de suite, la défense algérienne souffre, Chetti évite de peu de toucher le cuir de la main, et finalement c’est Tougaï qui commet la faute en manquant un dégagement, une faute doublement sanctionnée : carton+ penalty, Elsoulia le transforme en but et égalise (1-1 59’).

La suite de la rencontre a été au profit des Egyptiens, l’égalisation a mis le feu dans la défense algérienne, visiblement choquée par le rythme imposé par l’adversaire, qui a complètement changé sa manière de jouer en accélérant, l’EN perd la tête du groupe et devra montrer un autre visage si elle veut battre le Maroc au prochain tour, dans une bataille, la bataille du 11 Décembre.

S.M.A

12 ans après Antar, Tougaï remet ça

Les stoppeurs algériens aiment marquer à l’Egypte

La dernière confrontation en senior entre Algériens et Egyptiens remonte à 2010 en Angola, ce jour-là l’EN n’a pas marqué et a encaissé 4 buts, et pour retrouver le dernier but marqué par l’EN aux Egyptiens, il faut revenir au fameux match du 18 novembre 2009 à Oumdourmane, c’est là que l’Algérie a mis le dernier but aux Pharaons par l’inévitable Antar, un défenseur central buteur. 12 ans plus tard, l’EN et l’Egypte se retrouvent en senior au Qatar, et c’est encore un défenseur central, à savoir Tougaï qui a eu l’honneur de marquer le premier but aprés autant d’années d’absence, ce qui a fait dire aux internautes algériens que nos défenseurs centraux aiment particulièrement marquer contre l’Egypte.

Bougherra : «Je suis fier de mes joueurs»

Il qualifie d’injuste l’expulsion de Titraoui

Bougherra : «Je suis fier de mes joueurs»

L’Algérie a été plus entreprenante en première période et a lâché prise en 2e période, Bougherra explique : «Si vous dites qu’on a été meilleurs en 1re période, cela veut dire que l’Egypte a été mauvaise, sauf que de telles rencontres sont comme ça, une équipe peut dominer une demi-heure, puis l’autre aussi, c’est le haut niveau, mais il ne faut pas oublier que jouer tous les 2 jours n’est pas aisé, pour la condition physique, vous avez vu que même l’Egypte en a souffert.»

 

«J’ai vu la VAR, le carton rouge n’est pas mérité»

Bougherra n’a pas épargné l’arbitre argentin de la partie, coupable selon lui d’avoir expulsé le jeune Titraoui, il affirme avoir vu la VAR, d’après lui, l’expulsion est injuste : «Je suis très surpris par la décision de l’arbitre qui a transformé le carton jaune en rouge, c’est triste pour un jeune joueur, j’ai vu la VAR, pour moi il n y a pas du tout de carton rouge.»

 

«On était proches du tirage au sort»

Le sort du match a été scellé par les cartons, Bougy donne son avis : «On a perdu sur la règle du fair-play, en général je suis fier de la prestation de mes joueurs, on a été disciplinés tactiquement, ils ont respecté mes consigne, ils ont fait tout ce que je leur ai demandé, on pouvait aller jusqu’au tirage au sort.»

 

«Encore un autre grand derby»

D’un derby à un autre, l’EN affrontera le Maroc, cela n’affole pas le coach : «Quand on joue une compétition comme celle-ci on sait qu’on va jouer des matches pareils, c’est ça le football, on va essayer de bien récupérer, et être prêt, et encore ça sera un grand derby.»

S.M.A

 

 

Algérie 1-1 Égypte, les Verts affronteront le Maroc en quart

 

Dans un match très intense qu’on peut qualifier de finale avant la lettre, les Verts se sont neutralisés avec l’Égypte et terminent à la seconde place en raison du nombre de cartons pris dans ce match. Pour départager les deux sélections après le nul il fallait regarder du côté des cartons et c’est les pharaons qui l’emportent au finale.

Le match de la 3e journée entre les égyptiens et les algériens aura été l’un des meilleurs depuis le début du tournoi. Avec une mi-temps pour chaque équipe, les deux sélections ont mis l’engagement, la détermination, la volonté et les efforts qu’il fallait pour proposer un match avec du suspense, de la pression et tous les ingrédients d’une rencontre entre deux belles nations du football. Prenant le match par le bon bout dès l’entame, les Verts ont dominés et crées plus d’occasions que les égyptiens. Récompensés à la 19’ après un tir dévissé de Belaïli qui est allé dans les pieds de Tougai qui a ouvert le score, les algériens auraient pu tuer le match en première période. Imposant leur rythme les hommes de Bougherra qui avaient en face d’eux un adversaire de taille ont réussis à bloquer toutes les tentatives des égyptiens pour terminer avec l’avantage au tableau d’affichage la première période. Au retour des vestiaires, le coach algérien a remplacé Bounedjah par Soudani, ce qui n’a pas aidé l’EN. Il est vrai que Bounedjah n’est pas efficace comme souhaité ces derniers temps, mais cela n’empêche qu’il pèse sur les défenses adverses et empêche la première relance tout comme il les oblige à rester près de lui pour le surveiller. Sa sortie permettra à l’Egypte de prendre plus de risques et de monter d’un cran, tandis que le coach Queiroz a gagné la bataille de l’entraîneur en seconde période en pressant haut les Verts et harcelant le porteur du ballon. Finissant par perturber les algériens et les obligeant à jouer de longs ballons vers l’avant, la maitrise est passée du côté égyptien en deuxième mi-temps. Multipliant les tentatives, le salut viendra de la VAR qui permettra aux pharaons d’égaliser sur un penalty à l’heure de jeu par l’intermédiaire d’El Soulia 60’. Remettant les pendules à l’heure, l’Égypte tout comme l’Algérie d’ailleurs aurait pu ajouter un second but. Reculant beaucoup et misant sur les contres, les Verts voyaient les occasions se faire de plus en plus rares pendant qu’ils subissaient le jeu. Perdant quelque peu leur lucidité, les camarades de M’bolhi, qui savaient qu’il fallait éviter les cartons prendront des avertissements et verront même Titraoui se faire expulser dans les arrêts de jeu. Sans perdre le match, l’EN perd la première place au profit de l’Égypte qui affrontera la Jordanie au prochain tour, tandis que l’Algérie croisera le fer avec le voisin marocain qui fait partie des meilleures sélections dans cette Coupe Arabe. Cette fois, il faudra sortir le grand jeu, pour espérer atteindre l’objectif dans ce tournoi qui n’est autre que de soulever la coupe.

Buts :Tougai 19’ Algérie/ El Soulia 60’ Egypte.

Averts :Belaïli 40’, Tougai 59’, Draoui 71’ Soudani 90’+2 pour l’Algérie.

Tawfik 18’, Fathi 39’, El Soulia 80’ pour l’Egypte.

Expulsion :Titraoui 90’+5.

Algérie-Egypte ce soir à 20h au stade Al Janoub : Jouez avec l’âme des champions d’Afrique..

3e journée du groupe D de la coupe arabe des nations

Algérie-Egypte ce soir à 20h au stade Al Janoub

Jouez avec l’âme des champions d’Afrique..

Jouer pour gagner, c’est bien, mais dans un match comme celui de ce soir contre l’Egypte, la nécessité de calmer les nerfs et éviter les cartons est tout aussi importante.

Les Verts affrontent ce soir la sélection égyptienne, dans une position inédite, puisque les deux formations sont arrivés à ce 3e match de la poule D avec le même nombre de points, le même notre de buts marqués et le même nombre de buts encaissés, un coude-à-coude qui ne s’arrête pas là, puisque les deux formations sont aussi ex aequo lorsqu’on fait valoir le critère disciplinaire suivant le barème négatif, il s’agit du 4e critère de classement arrêté par la FIFA soit l’avant-dernier que les deux teams ne veulent pas atteindre à savoir le tirage au sort.

Le big derby nord-africain par excellence revient, et embarque avec lui beaucoup de souvenirs, car depuis la demi-finale de la CAN perdue à Benguela en Angola en 2010, les deux pays ne se sont plus croisés en senior, un match qui s’était soldé sur un cinglant 4-0 qui n’a toutefois pas permis aux Egyptiens d’oublier la gifle reçue à Oumdourmane un peu plus de 2 mois plus tôt, une partie qui avait tenu en haleine la planète football, et depuis, tout le monde connaît la rivalité existante entre les deux pays, cela explique la vente de tous les billets du match de ce soir, ça se jouera finalement à guichets fermés, une source de pression en plus pour les 22 acteurs et pour l’équipe de Bougherra qui est en plein rodage, malgré la présence de vieux tauliers dans cette équipe A’, ces derniers dont certains font partie du groupe champion d’Afrique en 2019 en Egypte insuffleront l’âme de la gagne des champions d’Afrique au reste du groupe, en pensant au peuple, très intéressé lorsqu’il s’agit d’affronter les Pharaons.

L’option Tahrat

‘’Gagner contre les meilleurs pour devenir les meilleurs’’, l’objectif de Bougherra est clair, l’EN veut terminer première pour montrer au monde que même ses A’ sont à la hauteur, autrement dit, affronter le Maroc ou une autre équipe au prochain tour n’est que le résultat du résultat de ce soir, et pour y parvenir, l’EN doit être meilleure avant tout sur la pelouse, avec un onze qui ne devrait pas être très diffèrent, le retour de Mbolhi, de Bedrane et Benlamri est acté, le seul point qui a occupé Bougy et son staff durant les dernières 48h c’est de trouver un remplaçant au jeune Mrezigue, expulsé contre le Liban et qui a laissé Bendebka orphelin au milieu, d’ailleurs selon des échos en provenance du Grand Hyatt de Doha, une option est venue enrichir le calepin du sélectionneur, il s’agit de celle du défenseur central Tahrat qui s’est dit prêt à jouer en récupérateur, un poste qu’il a appris à occuper à El Gharrafa son nouveau club, cela nous rappelle la reconversion réussie par Medjani sous les ordres de Vahid Halilhodzic il y a quelques années (il a joué en sentinelle), reste à savoir si Bougy tentera le diable en faisant confiance dans ces conditions-là à Tahrat dans ce nouveau poste.

Les calculs des cartons se sont invités dans ce choc nord-africain, et afin de s’en passer, il faut absolument gagner en marquant des buts. Bounedjah, très maladroit contre le Liban, sait ce qui lui reste à faire. 

S.M.A 

Bougherra : «Pour être les meilleurs, il faut battre les meilleurs»

Pour le coach, un seul mot d’ordre : gagner

Bougherra : «Pour être les meilleurs, il faut battre les meilleurs»

Le coach national Madjid Bougherra est conscient de la difficulté du mattch face à une équipe égyptienne entreprenante lors des deux premiers matches : « Un match qui sera très intense, de haut niveau, pour les supporters et pour les joueurs. Tout est là pour progresser et se surpasser. On connaît l’équipe, elle n’a pas pris de buts comme nous, elle a marqué le même nombre de buts que nous. Un team avec beaucoup d’expérience. Ils jouent ensemble depuis longtemps et avec un coach expérimenté. On s’attend à un gros match, mais nous avons la qualité pour gagner, un beau derby en perspective», dira-t-il d’emblée lors de la conférence d’avant-match.

«Nos matchs face à eux ont toujours été décisifs »

« J’ai vécu ce genre de match en tant que joueur, on a toujours joué l’Egypte dans des matches décisifs, jamais sans enjeu ou en amical. Là aussi, on se retrouve dans un match important, avec un enjeu, celui de terminer premier. On a préparé le match en se basant sur la récupération.»

«Mes joueurs sont impatients de jouer ce match »

Après, pour la motivation, franchement je ressens les joueurs qui sont très impatients de jouer ce match, très motivés, surtout devant un stade assez plein, il doit se gagner sur l’état d’esprit et l’esprit d’équipe. L’aspect tactique est important certes, mais dans ce genre de matchs, comme on a pu le voir par le passé, ça va être vraiment sur un état d’esprit de solidarité extrême. On joue une équipe qui voudra gagner ce match. On a vu à travers leurs matches qu’ils ont un état d’esprit et une solidarité et une grinta d’un haut niveau aussi ; à nous de l’élever plus qu’eux, et que le meilleur gagne !»

«Sur le banc, on ne peut pas extérioriser sa grinta»

Bougy ose la comparaison entre être joueur et entraîneur lors d’un tel match : « Grosse différence, car je ne pourrai pas extérioriser cette grinta, mais l’essentiel, c’est de faire passer le message, car ça sera pour tous les joueurs qui jouent pour la première fois l’Egypte, c’est de transmettre cette expérience qu’on a vécue en tant que joueur. C’est notre rôle de coach de donner ce qu’on a vécu. Je suis convaincu que ça passe par l’état d’esprit collectif et individuel, se donner plus que l’autre, plus pour son partenaire, se faire mal, souffrir pour l’autre, et à la fin, ça sera la clé du succès», dira-t-il.

«En 2009, ça avait dépassé le cadre sportif»

Petit rappel de la guéguerre entre les deux sélections il y a 11 ans. Bougherra s’en souvient très bien et pense que cela fait partie du passé : « Comme on dit chez nous, ‘li fat mat’ ; c’est du passé. C’est vrai qu’en 2009, ça a dépassé le contexte sportif. L’essentiel, on s’était qualifié en coupe du monde, l’Egypte a remporté la CAN. Après, tout a changé, les relations ont toujours été celles de deux pays frères, après une rivalité sportive qui est naturelle. Avec ou sans ces événements, on a vu comment l’EN a été accueillie en Egypte où l’on a joué le Djibouti. On est des pays musulmans, mais lorsqu’il s’agit de football, on devient de petits ennemis pendant 90 minutes, après, tout rentre dans l’ordre.»

«On les félicitera s’ils gagnent, mais on espère que ce ne sera pas le cas»

A la question de savoir s’il compte féliciter l’adversaire en cas de défaite, le coach dira : « Que le meilleur gagne ! On a toujours été fair-play, qu’on gagne ou qu’ils gagnent. Si l’Egypte gagne, et qu’il faudra dire félicitations à l’Egypte, on le fera le plus normalement du monde, mais on espère que ce ne sera pas le cas.»

«On veut rester sur notre lancée»

«L’Algérie est une équipe très attendue, elle enchaîne des victoires avec une nouvelle mentalité. On essaye d’être dans la continuité. Comme j’ai dit dès le début, on joue contre l’Egypte. Pour être les meilleurs, il faut battre les meilleurs. On reste sur cette lancée-là. Les joueurs de l’équipe A ont besoin de ce style-là pour se préparer à la CAN. On n’est pas dans les calculs, on veut rester sur cette continuité et continuer à gagner, une mentalité de compétiteurs et de gagneurs.»

«Qu’on joue le Maroc ou autre en quarts, on est venus là pour jouer ce genre de matches »

Répondant à une question d’un confrère marocain, Bougherra se dit ouvert à toutes les éventualités, y compris un match contre le Maroc :« On n’est pas dans ces calculs-là, notre objectif est de finir premiers dès le départ. Donc, le match de demain sera important, mais pas décisif ; ça ne change rien à ce qu’on veut faire. Le Maroc fait un bon début de compétition, après, je pense qu’il est dans une situation, soit il joue l’Algérie ou l’Egypte, contrairement à nous, soit on joue le Maroc ou le 2e du groupe. Nous, en tout cas, on est venu ici pour jouer ce style de matchs. Si ça doit arriver, avec beaucoup d’enjeux et une finalité à la fin qui reste de gagner et aller au bout, on prendra l’équipe qui viendra selon nos résultats», conclut le coach.

S. M. A.

Un 4-1-4-1 pour repousser les offensives égyptiennes ?

L’EN jouera un adversaire très offensif  qui exploite la profondeur

Un 4-1-4-1 pour repousser les offensives égyptiennes ? 

A peine 48 heures après son succès contre le Liban, l’EN se concentre déjà sur le match de demain. Elle s’apprête à en découdre avec la formation égyptienne, l’autre leader de ce 4e groupe de la Coupe arabe au Qatar.

Après un début en douceur contre le Soudan, la victoire facile des gars du coach Bougherra et un 2e match compliqué face à un adversaire qui défend bien et qui part en contre, l’EN s’apprête à affronter un tout autre style de jeu. Une équipe ambitieuse avec un jeu assez équilibré. L’équipe d’Egypte, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a présenté un beau visage en ce début de tournoi, annonçant la couleur et affichant ses ambitions dès l’entame de la compétition.

Composée essentiellement de joueurs évoluant au Zamalek et au Ahly, la mayonnaise n’a pas tardé à prendre. Même si Queiroz continue à être critiqué à cause d’un manque de maîtrise de son groupe, les chiffres, pour l’instant, plaident largement en sa faveur.

Le match contre l’EN sera pour lui une occasion de faire taire les mauvaises langues. Ce qui rendra la partie encore plus difficile pour notre sélection. Elle le sera davantage pour l’EN lorsqu’on sait que la défense algérienne n’a pas encore été sérieusement testée. Ce qui a même permis à Bougherra de donner du temps de jeu au duo Boutmene-Tahrat qui a quelque peu rassuré.

Bedrane et Benlamri

Ceci dit, le retour du duo Bedrane-Benlamri semble inévitable. La difficulté de la rencontre impose ce retour à la normale. Magic aurait aimé bénéficier de tout son dispositif défensif, mais la sortie de Mrezigue sur carton rouge a fait beaucoup de mal à la sélection. D’abord, il y a eu cette courte infériorité numérique pendant le match, suivie des calculs liés au classement dans le groupe avec l’Egypte, impliquant l’indice disciplinaire. Le plus dur à présent sera de retrouver l’équilibre dans un milieu déjà nouveau, qui va devoir être remodelé à cause de cette défection.

Draoui et Titraoui  

Parti au Qatar avec un minimum de milieux défensifs, Bougherra va devoir trouver la solution. L’absence d’Abeid, blessé et remplacé par Titraoui, a chamboulé ses plans, mais Mrezigue a tenu la baraque. Bougy va devoir encore changer : qui sera aligné demain au côté de l’infatigable Bendebka ?

Si les pronostics plaident pour le Belouizdadi Draoui, du moment qu’il a déjà pris part aux deux matchs, Titraoui garde toutes ses chances de jouer, lui aussi, car la possibilité de recourir à un schéma avec 3 milieux défensifs n’est pas à écarter.

Comme chez les A, lorsque l’adversaire est menaçant devant, on renforce l’axe du terrain avec une sentinelle. Belmadi a pris le risque de déroger à cette règle le temps d’une mi-temps contre le Burkina et on a failli le payer cash. Cela ne devrait pas échapper à Bougherra d’autant que les Egyptiens ont cette capacité de foncer plein axe. A vouloir coûte que coûte utiliser la longueur du terrain pour aller droit au but, cela a besoin d’un élément qui pourra briser leurs offensifs et leur dernière passe à l’entrée de la surface. Pour cette raison, il est fort probable qu’une sentinelle vienne s’inviter contre l’Egypte pour transformer le dispositif des Verts en 4-1-4-1, avec la présence à la fois de Bendebka, de Draoui et de Titraoui au milieu.

Ce schéma éliminera néanmoins un joueur offensif, ça pourrait être Soudani. Si Belaili se remet de son bobo à la cheville, il pourra prendre la place du Chélifien à droite et laisser le côté gauche à Brahimi de plus en plus en vue dans cette équipe A’, alors que Bounedjah débutera en pointe même s’il n’a pas été ménagé par les critiques à cause de ses ratages contre le Liban.

Appelé à adopter un système de rotation afin de ne pas fatiguer les joueurs avant la CAN, Bougherra a accordé du repos pour l’instant à Mbolhi, Benlamri et Bedrane. Bounedjah reste le seul élément titulaire des A ayant joué les deux rencontres. Bougherra peut-il se passer de lui dans un tel match en optant pour Soudani en pointe ? Réponse demain soir.

  1. M. A.