Équipe nationale

Benlamri out : Bedrane ouTahrat pour épauler Mandi face aux Eléphants

Benlamri touché à la cuisse est out

Bedrane ou Tahrat pour épauler Mandi face aux Eléphants

Une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, la partie de dimanche dernier, qui a vu les Verts perdre leur match contre la Guinée équatoriale, a aussi connu la blessure du 2e défenseur central dans ce tournoi.

Après Bedrane sorti sur blessure contre la Sierra Leone, c’était au tour de Benlamri de céder sa place face au Nzalang. Selon les premiers éléments d’information, le joueur est touché à la cuisse et sera out pour la finale du groupe E contre la Côte d’Ivoire.

N’ayant pas joué avec l’EN depuis la finale de la coupe arabe, le retour de Benlamri dans le onze de départ s’est fait d’une manière progressive, mais la solidité du roc algérien a reçu un sérieux coup et ne pourra pas être de la partie ce jeudi ; ce qui entraînera un  changement.

Bedrane, qui est apparu dimanche au stade traînant la patte, semble encore souffrant. Sa blessure n’est pas grave, ce qui fait de lui un des éléments pressentis pour remplacer Benlamri. En plus de Tahrat, le joueur d’Al Gharrafa a remplacé Djamel dimanche et il a pu tenir la baraque. Belmadi devra donc trancher entre les deux. Bedrane part favori, mais les prochaines séances d’entraînement s’annoncent décisives. D’après les dernières nouvelles, sa blessure est légère, il sera préparé à remplacer Benlamri.

En tout cas, l’EN a, certes, perdu et encaissé un but qu’elle aurait pu éviter, du moment qu’il y avait un relâchement sur l’action du but et des fautes de marquage, mais la défense est loin d’être le compartiment le moins performant de la sélection durant cette CAN. Il faudra maintenir le cap et surtout essayer de marquer, ce n’est qu’avec une telle combinaison que la machine se remettra au travail.

  1. M. A.

La qualif encore dans leurs cordes

Désormais, il faudra plonger dans le monde des calculs après la défaite concédée par les Verts dimanche soir contre la Guinée équatoriale.

En effet, la situation de l’EN s’est compliquée après son 2e mauvais résultat dans le tournoi. Qui aurait cru un jour que le champion en titre, en course pour le record mondial d’invincibilité, allait essuyer une telle défaite qui va contraindre tout le monde à sortir leur calculette pour savoir si les Verts peuvent encore sortir la tête de l’eau dans ce tournoi ?

Afin de tout savoir, il faut consulter le fameux article 74 du règlement de la CAN 2021, publié par la CAF le 27 octobre dernier. L’EN avec son petit point sait déjà qu’elle doit gagner son dernier match, avant de se rabattre sur ce règlement qui déterminera ses réelles chances de qualif et sa position sur le chemin de ces 1/8 de finale.

 

Egalité entre 2

Selon l’article 74.1, en cas d’égalité de points entre deux équipes, au terme des matches de groupe, les équipes seront départagées selon les critères suivants dans l’ordre indiqué ci-dessous :

74.1.1 le plus grand nombre de points obtenus lors de la rencontre entre les

deux équipes concernées;

74.1.2 la différence de buts sur l’ensemble des parties disputées dans le groupe;

74.1.3 le plus grand nombre de buts marqués sur l’ensemble des matches de groupe ;

74.1.4 un tirage au sort effectué par la commission d’organisation.

 

Gagner est primordial

En résumé, l’EN n’a pas d’autre choix que de gagner contre la Côte d’Ivoire, si elle veut passer ce très stressant premier tour. Et quoi qu’il arrive, l’EN passera toujours à la 2e position. Explication.

Si jamais l’EN gagne et que le Nzalang gagne lui aussi, ce dernier passera leader avec 6 unités, suivi de l’EN avec 4 points, la Côte d’Ivoire aura le même nombre de points, mais l’EN passera grâce au goal-average particulier.

L’autre situation favorable pour l’EN interviendra dans le cas où elle gagnerait face aux Eléphants et que la Sierra Leone l’emporte. Ce dernier passerait à la première place avec 5 unités, suivi des Verts qui profiteraient aussi de leur goal-average particulier favorable par rapport aux Ivoiriens.

 

Situation unique, égalité parfaite

Un seul résultat va compliquer l’existence à l’EN et à tous ces teams du groupe, il s’agit d’un possible nul entre la Sierra Leone et la Guinée équatoriale dans le match qui va se dérouler sur la pelouse du stade de Limbé, assorti d’une victoire étriquée des Verts 1-0 face aux Ivoiriens. Cela mettrait 3 équipes avec le même nombre de points, à savoir 4. Pour départager l’Algérie, la Guinée équatoriale et la Côte d’Ivoire, il faudra explorer la 2e partie de l’article 74, évoquant le cas d’égalité entre 2 équipes ou plus.

 

En cas d’égalité entre la Côte d’Ivoire, l’Algérie et la Guinée équatoriale

74.2 En cas d’égalité de points entre plus de deux équipes à l’issue des matches de groupe, ce qui pourrait être le cas des Verts avec la CIV et la Guinée équatoriale, les équipes seront départagées selon les critères suivants dans l’ordre indiqué ci-dessous :

74.2.1 le plus grand nombre de points obtenus dans les rencontres entre les

équipes concernées ;

74.2.2 la meilleure différence de buts dans les rencontres entre les équipes concernées ;

74.2.3 le plus grand nombre de buts marqués dans les rencontres entre les équipes concernées ;

74.2.4 si, après avoir appliqué les critères 74.2.1 à 74.2.3, deux équipes sont encore à égalité, les critères 74.2.1 à 74.2.3 sont à nouveau appliqués aux matchs disputés

entre les deux équipes en question pour déterminer le classement final des deux équipes. Si cette procédure ne permet pas de les départager, les critères 74.2.5 à 74.2.7 seront appliqués dans l’ordre indiqué ;

74.2.5 meilleure différence de buts dans tous les matchs du groupe ;

74.2.6 plus grand nombre de buts marqués dans tous les matches du groupe ;

74.2.7 un tirage au sort effectué par la commission d’organisation.

Avec 1 petit but chacun au compteur, 4 unités au compteur et la même différence pour chacune des 3 équipes, l’égalité sera parfaite. Il faudrait recourir au tirage au sort pour désigner l’identité des 2 qualifiés.

Si l’EN ne veut pas se retrouver dans cette situation, elle devra marquer un max de buts contre les Ivoiriens ; il s’agit de la seule option qui lui garantira la qualif dans ce cas de figure, à savoir en cas de nul à Limbé.

Notons enfin que passer en tant que l’un des 4 meilleurs 3e des 6 groupes est possible, notamment dans ce dernier cas de figure. Mais ça passera forcément par une victoire contre les Ivoiriens. C’est dire qu’aucun calcul ni espoir ne sont permis sans une victoire dans cette dernière rencontre attendue ce jeudi. Belmadi et ses poulains savent ce qu’il leur reste à faire, à eux de se déchaîner pour offrir au peuple cette qualif inespérée, et repartir pour une nouvelle bonne série.

  1. M. A.

EN: Les joueurs n’ont pas dormi

L’inattendue défaite de dimanche soir aura sonné le glas dans le groupe et la déception était assez perceptible après le match sur les visages des joueurs. Après plus de trois défaites sans concéder aucune défaite (la dernière c’était le 18 octobre 2018 face au Bénin à Cotonou 1/0), nos joueurs ont eu du mal à digérer cette défaite contre la Guinée équatoriale, qui est une petite nation de football, selon un membre de la délégation. « Je vous assure que la plupart des joueurs ont eu du mal à dormir, certains ne sont tombés dans les bras de Morphée qu’à l’aube  tellement que leur moral a pris un sérieux coup », rapportera notre interlocuteur. Protégés par leur entraîneur lors de l’échec du premier match contre la Sierra Leone, les joueurs étaient dans l’obligation de réagir. Or, à la grande déception des Algériens, ils ont été impuissants dimanche soir. Pis encore, en concédant la défaite, ils compromettent sérieusement leurs chances de qualification aux 1/8 de finale de la CAN alors que l’Algérie est annoncée  grand favori de ce tournoi. Les débuts des Verts dans cette compétition ne laissent guère d’illusions quant à la conservation du trône continental.

 

Discussion Belmadi - Mahrez

L’incompréhensible défaite contre la Guinée équatoriale laisse perplexe le coach national qui n’aurait jamais imaginé, même dans ses rêves, que sa solide sélection allait subir un tel camouflet. Djamel Belmadi, qui affichait une triste mine lorsqu’il s’est présenté à la conférence de presse quelques instants après la fin du match, n’a pas voulu perdre son temps pour mieux cerner les raisons de cette humiliante défaite. D’après notre source, dès la fin du match, le coach national a discuté avec Ryad Mahrez, lequel en tant que capitaine et porte-parole des joueurs étaient, croit-on savoir, incapable de fournir des arguments qui justifieraient cette déroute. D’ici la très décisive rencontre de jeudi contre la Côte d’Ivoire, Belmadi va multiplier les entretiens avec son capitaine et les autres cadres de la sélection afin de trouver des solutions qui permettront à l’EN de sortir victorieuse dans cette rencontre qui s’annonce explosive.

  1. S.

Guinée équatoriale 1- Algérie 0 : Un honneur à défendre face aux Eléphants

Guinée équatoriale 1- Algérie 0

Stade Japoma, affluence faible, pelouse abîmée, arbitrage de Mario Escobar (GTM), assisté par Elvis Nguegoué et Issa Yaya.

 

Buts : Fernandez (70’)

 

Averts : - Bounedjah (4’), Bensebaini (8’), Mandi (45’) Algérie

-       Ndong (9’), Bikoro (43’), Siafa (45’) Guinée équatoriale

Algérie : Mbolhi, Atal, Bensebaini, Mandi, Benlamri (Tahrat 55’), Bendebka (Brahimi 72’), Bennacer, Feghouli (Boulaya 64’), Mahrez, Belaili, Bounedjah (Slimani 64’).

Ent. : Djamel Belmadi.

Guinée équatoriale : Owono, Ndong, Akapo, Coco, Fernandez, Bicoro (Miranda 67’), Machin, Buyla (Hanza 66’), Ganet, Salvador (Eneme 90+2’), Siafa (Nlavo 46’).

Ent. : Juan Micha.

 

 

 

Elle perd, rate le record et compromet ses chances de la qualif

EN : Un honneur à défendre face aux Eléphants

L’EN va devoir aller chercher sa qualif  la toute dernière journée de ce premier tour de la CAN camerounaise. Elle a concédé une défaite qui fait mal, mais elle a encore son sort en main.

C’est avec un 4-2-3-1 que Belmadi a choisi d’attaquer ce match, avec un duo Bendebka-Bennacer dans la récup. Les absences ont poussé le coach à créer un nouveau milieu, un autre après celui du premier match contre les Sierra-Léonais, l’objectif était de sécuriser derrière, mais aussi d’attaquer. Ses joueurs étaient capables de le faire, mais face à un adversaire accrocheur, qui voulait mettre fin à une belle série algérienne, les choses n’étaient pas très aisées.

L’engagement physique était très grand d’une part comme de l’autre. D’ailleurs, l’arbitre guatémaltèque de la partie a préféré prendre le contrôle du match dès le début en sortant 3 cartons en 9 minutes. 9 minutes où la bataille était rude au milieu. Déjà là, les Equato-Guinéens ont clairement affiché leur ambition en sécurisant leur zone. Ce n’est pas l’alerte de Belaili, parti seul à la 9’, défier leur gardien qui les fera chuter.

L’EN était la plus proche d’ouvrir le score par Bendebka. Mahrez fait tout, mais le joueur d’El Fateh manque l’immanquable (20’).

On croyait avoir fait le plus dur lorsque Bounedjah a mis dans la foulée un but. Mais il a été signalé hors jeu. C’est là que Nzalang est parti tenter sa chance, d’abord par coup franc de Ganet, mais Mbolhi veillait au grain (37’).

3 minutes plus tard, une frappe lourde et liftée a failli tromper Rais, le cuir effleure le poteau. Les tentatives algériennes étaient molles, comme ce coup franc de Mahrez sans danger. Le onze national reproduit presque le même match que celui de la 1re journée et termine ce half 0-0.

La douche froide

De retour des vestiaires, on s’attendait à un meilleur match de l’EN. Une tête de Belaili a failli faire mouche à la 56’. Le même joueur manque un but à la 68’. 69’, Mandi rate de peu le cuir suite à un corner. L’EN insistait et les changements apportaient de plus en plus de fraîcheur. Mais il fallait faire très attention derrière. Un avertissement est lancé : 70’ un contre pour l’adversaire. Bensebaini qui sauve in extremis, sur l’action qui suit, corner vers le premier poteau. Le cuir est dévié par Miranda vers Fernandez étrangement seul au 2e poteau qui met le cuir facilement dans la cage de Mbolhi. Bendebka a été pris de vitesse et n’a rien vu venir (71’ 1-0).

Choqués par ce but, les Verts tentent tant bien que mal de sauver les meubles. Le rêve de gagner le match venait de s’envoler, l’EN tente alors de sauver son record d’invincibilité. Slimani a le but égalisateur au bout de son soulier gauche, mais manque son tir (81’) ; s’ensuivit une série d’occasions devant la cage. Boulaya n’appuie pas bien sa frappe, puis un centre tir de Mahrez qui a failli se transformer en un CSC, mais les dés étaient jetés. Malgré les 5 minutes ajoutées par le referee, l’EN était incapable d’égaliser et baisse les armes. Après une longue série qui a commencé en octobre 2018, l’équipe chute et surtout compromet ses chances de qualification au prochain tour. Pour passer, il faudra aller chercher les Eléphants et les battre le jeudi 20 de ce mois à 17h, toujours sur ce champ de patates de Japoma. Comme en 2019, ça sera l’examen qu’il ne faudra pas manquer.

  1. M. A.

Belmadi : «On n’abandonnera pas, on se battra jusqu’au bout»

Belmadi : «On n’abandonnera pas, on se battra jusqu’au bout»

«On a été impuissants offensivement»

«Tant qu’il y a de l’espoir, on jouera à fond»

 

Le sélectionneur national était naturellement déçu par la défaite qui stoppe une très belle série de 35 matchs sans défaite. Cependant, pas question pour lui de lâcher prise ou de s’apitoyer. Les Verts joueront leur dernière cartouche à fond face aux Eléphants ivoiriens.

Abordant le déroulement de la rencontre, le coach national a fait savoir : «Effectivement, ce n’est pas le résultat qu’on voulait. Le sort en a décidé autrement. On n’a pas le choix, on accepte. Il n’y a pas des raisons rationnelles et notamment dans le football. On peut dominer outrageusement un match et ressortir avec zéro point et zéro but. On pourrait palabrer et expliquer les détails de cette rencontre pendant des heures. Le ballon ne veut pas rentrer presque par dizaines d’occasions si je ne m’abuse mais aucune ne veut rentrer dedans. Un corner même pas repris alors que c’est normalement à 95% converti en but. Que voulez-vous ? On est dans le dur, dans la difficulté, la grosse difficulté. Après une très grosse période de vaches pleines et je vais le dire grossièrement,  on est maintenant dans une période de vaches maigres. Quand on regarde sur les 10 dernières minutes, cette équipe qui est venue défendre joue sur deux à trois situations et parvient à marquer. L’ensemble du match montre que notre équipe, portée vers l’avant avec l’envie de marquer, n’a pas réussi à faire la différence. Un match nul aurait été un échec. On a pris tous les risques mais ça ne veut pas rentrer. Appelez ça comme vous voulez, malchance ou je ne sais pas quoi  mais en tout cas voilà la situation.»

 

«Le groupe est peiné, je le suis encore plus»

Les joueurs ont été très touchés par cette défaite car elle engendre beaucoup de conséquences. Elle complique la mission de la qualification mais aussi, ça met fin à une incroyable série de 35 matchs sans défaite. Le coach national parle d’un groupe très touché : «Je ne parle pas à chaud pour ne pas dire de banalité. J’ai envie de leur parler car j’ai vu un groupe de coéquipiers, de compatriotes, de frères qui étaient peinés, presqu’abattus et je leur ai dit que j’étais plus peiné qu’eux et notamment pour notre pays car ils produisent des efforts et qu’ils n’ont pas été récompensés. Deux par les résultats, trois qu’une série de trois ans de travail vient de s’arrêter, avec tout le respect pour la Guinée équatoriale, de manière soudaine. J’en prends la responsabilité. Ce qui m’intéresse, c’est de croire absolument en nos chances. Certes, c’est l’Everest qui nous attend, car la Côte d’Ivoire est une très grande équipe. Marquer un but, ça change une vie, ça change la physionomie du match mais on ne marque pas. Ça devient difficile, physiquement, psychologiquement. Moi je crois, tant que je ne suis pas mort, il y a de l’espoir et je leur ai rappelé 2018 lorsqu’on est arrivés et qu’on était 72e au classement FIFA et 14e classement CAF. Nous sommes dans le doute mais après 3 ans de travail, de titres, une série incroyable d’invincibilité. On visait la lune, les étoiles. On voulait cette série mondiale, on ne l’a pas  mais on est 2e avec l’Argentine, l’Allemagne car ça occupait nos pensées. Maintenant, il y a une qualification à aller chercher. On ne s’avoue pas vaincus. On n’abandonne pas. J’ai dit aux joueurs de s’occuper du jeu, du match de la Côte d’Ivoire. Le reste, j’en prends la responsabilité.»

 

«On n’a pas de complexe de supériorité, on respecte nos adversaires»

Djamel Belmadi a voulu être très clair. Il n’a jamais été question pour lui d’aborder la compétition avec un surplus de confiance ou un complexe de supériorité. Au contraire, il assure respecter ses adversaires : «Il n’y a plus de petites équipes en Afrique. Le classement est anecdotique. Le Mali a été en difficulté, le Sénégal aussi. Quand on arrive dans ce tournoi, si on pense à son classement, c’est la pire des manières de préparer son match. On n’a aucun complexe de supériorité. On respecte nos adversaires et il s’avère que le maître-mot de ces matchs, c’est l’impuissance face au but, l’inefficacité ahurissante. C’est un domaine qu’il faudra changer et inverser la tendance, la vapeur. Il va falloir réagir. Si à ce moment-là, il est difficile de croire en nous, en ce qui nous concerne,  on ne lâchera rien.» 

 

«La Côte d’Ivoire, c’est L’Everest pour nous»

Enfin, par rapport à la dernière rencontre face aux Eléphants ivoiriens, Le coach des champions d’Afrique sait que la mission sera très compliquée : «La rencontre face à la Côte d’Ivoire sera difficile. C’est une grande équipe du continent. Ils ont des joueurs qui évoluent dans les meilleurs clubs. Nous avons 1 points en deux matchs, ce n’est pas ce qu’on souhaitait. Maintenant, on sait ce qui va se passer, on ne va pas quitter la compétition sans se battre comme il se doit, sans tout donner sur le terrain.»

  1. S.

 

Il était inconsolable

A son entrée à la salle des conférences, les journalistes sur place se sont levés pour applaudir le sélectionneur national, Djamel Belmadi. Une forme de reconnaissance pour tout le travail qu’il a accompli. Cependant, malgré ce beau geste, ce dernier était inconsolable. Même après la fin de son intervention, il a été accosté par un confrère qui l’a félicité mais ça n’a pas effacé la tristesse de son visage.  

  1. S.

16 octobre 2018 - 16 janvier 2022 : La Guinée équatoriale met fin à la belle série des Verts

16 octobre 2018 - 16 janvier 2022

Après 1.188 jours de suprématie et 35 matches d’invincibilité

La Guinée équatoriale met fin à la belle série des Verts

Comme chaque belle chose a une fin,  la fin de la belle série des Verts, c’était hier.

Après 1.188 jours de solidité, l’EN a concédé une défaite amère contre la Guinée équatoriale, après 35 matches sans défaite.

La chute était attendue, mais pas contre une telle équipe, encore moins à la CAN. Belmadi savait qu’elle était inévitable et que l’équipe allait perdre un jour cette invincibilité bien défendue par ses joueurs, mais le hasard a voulu que ça se passe à la CAN. Un mal pour un bien, diront les optimistes, car rien n’est perdu pour la qualif. Il faudra cependant faire preuve de beaucoup de solidité et de force pour rebondir, et surtout aller au prochain tour pour sauver la face, car après cet échec, le peuple n’aura d’yeux que pour la qualif, voire pour cette coupe encore à la portée.

  1. M. A.

 

 

Le match s’est joué sur un champ de patates

Belmadi a dit que le stade n’était pas catastrophique, mais hier, on a vu le contraire. 

Le déroulement du match de la Côte d’Ivoire à 17h a rendu le terrain du stade de Japoma impraticable. Cela a rendu la mission de l’EN délicate bien avant le coup d’envoi du match ; le résultat final est là pour prouver les difficultés à faire circuler le cuir. Il reste à savoir comment sera ce terrain dans 4 jours lors du big match face aux Eléphants. 

Rappelons que la Guinée équatoriale et la Sierra Leone joueront leur match à la même heure que le match de l’EN à 17h (20 janvier), mais à Limbé.

  1. M. A.

Algérie-Guinée équatoriale 20h : La victoire et rien d’autre

Algérie-Guinée équatoriale

20h

Qu’il neige, qu’il vente, qu’il fasse humide, ou chaud

La victoire et rien d’autre

Et de 2 pour l’EN. Après leur semi-échec, concédé contre la Sierra Leone, les Verts s’attaquent à une nouvelle étape, dès ce soir, une nouvelle occasion d’arracher une victoire, et une qualification au prochain tour.

Accrochés par un modeste team, Belmadi n’a pas digéré le nul, il l’a fait savoir, à travers des gestes, et même à travers ses propos, il a confié à ses proches que s’il rejoue le match 10 000 fois il va le remporter, cela résume l’état d’esprit revanchard avec lequel le driver des Fennecs va jouer aujourd’hui. Face au problème de la Covid-19 qui va encore le priver de Zerrouki ce soir, Belmadi ne semble pas trembler, il faut dire qu’il savait qu’il devait trouver des solutions à n’importe quelle défection, de toute façon, il n’a pas le choix, l’EN doit gagner, car côté stat, les choses ne vont pas bien.

 

65 jours sans victoire

En effet, 65 jours sont passés depuis la dernière victoire de l’EN en match officiel. Entre-temps, l’EN a enchaîné 2 rencontres, celle du Burkina le 16 novembre et celle de la Sierra Leone, certes le niveau des deux teams est complètement différent, mais le résultat final n’était pas à la hauteur des espérances, cela met la pression sur le groupe appelé à se déchaîner et offrir à l’Algérie cette victoire qui est en train de nous fuir, deux échecs pour un champion d’Afrique en titre, c’est beaucoup.

 

Le démarrage du champion

Attendue par les amateurs de la balle ronde en Afrique, et par son public à travers le monde, l’EN ne doit pas décevoir, l’objectif sera de montrer à l’Afrique que le champion a enfin démarré, et prouver aux haineux que l’EN a du caractère et a encore cette personnalité lui permettant de venir à la CAN pour préserver son trophée, car même si l’EN a concédé le nul lors du premier match, une victoire ce soir sera suffisante pour passer au prochain tour au moins en tant que 3e du groupe, voilà une bonne raison pour gagner ce match qui paraît plus que vital.

 

Le record dans un coin de la tête

Il s’agit là d’une autre bonne raison pour s’accrocher, certes le plus urgent c’est de reprendre le chemin des victoires, après ce long arrêt de plus de 2 mois, mais pour le peuple, le maintien de la série d’invincibilité doit être maintenu, ça reste l’objectif non déclaré de tous, pour ce match de ce soir, il semble plus qu’accessible, mais l’invincibilité ne suffira pas, étant donné que l’EN vise la victoire, Slimani, dans sa casquette de recordman des Verts, se fera un plaisir de booster son record à lui, et ce quel que soit le temps qui lui sera accordé dans ce match, un 40e but avec les Verts ne peut faire que du bien pour l’enfant de Baïnem.

Confrontée à un sérieux problème de terrain et de chaleur et même d’humidité lors de son premier match, l’EN devrait évoluer ce soir dans des conditions meilleures, mais comme défendu par les joueurs hier, le climat ce n’est qu’un détail, l’Algérie a envie de jouer, quelles que soient les conditions, afin de gagner et retrouver le droit chemin, celui des victoires.

S.M.A

 

Zorgane ou Bendebka, qui accompagnera Bennacer au milieu ?

Zerrouki manquera la Guinée équatoriale

Zorgane ou Bendebka, qui accompagnera Bennacer au milieu ? 

Lors de la conférence de presse, Belmadi a déclaré :« Adem et Ramiz sont malades, il y a de fortes chances qu’ils ne prennent pas part à cette rencontre.» Aussitôt, un climat de suspicion s’est installé. Le coach n’a pas été catégorique, il fallait donc attendre la dernière séance d’entraînement programmée à 17h pour voir de près qui va jouer et qui ne va pas jouer. L’équipe arrive au stade. Compétition assiste à la descente des joueurs du bus, comme nos abonnés Facebook ont pu le constater en direct, et surprise, ils ne sont pas 2 absents, mais bien 3. En effet, en plus de Zerrouki et Ounas, tous les deux atteints de la Covid, Zeghba aussi manquait à l’appel. Il faut dire que le risque de voir la maladie se propager était grand, car tant que les cas suspects existaient à l’intérieur d’Onomo, il était difficile de protéger l’ensemble du groupe. Zerrouki a chopé la Covid a manqué le premier match de la Sierra Leone. S’étant remis au cours de la semaine, mais pas définitivement puisque son test ainsi que celui d’Ounas et même de Zeghba étaient positifs.

Bennacer, la consolation

Du coup, le trio en question ne sera pas présent ce soir contre la Guinée équatoriale. Les Verts devront encore une fois évoluer avec un milieu remanié. Seule consolation, le retour dans le groupe de Bennacer. Le lutin du Milan AC, qui était présent, est prêt pour le combat. Une question s’impose : qui accompagnera le meilleur joueur de la dernière CAN au milieu ? Plusieurs options s’offrent à Belmadi, mais les plus évidentes sont celles de Bendebka et Zorgane. 

Si l’enfant d’Hussein-Dey a joué une partie du premier match, occupant seul la position de sentinelle en assurant la couverture derrière au moment où l’EN attaquait avec pas moins de 5 attaquants, Zorgane a, quant à lui, joué le match du Ghana avec Zerrouki. Il avait débuté dans le même rôle que Bennacer au milieu gauche dans un 4-2-3-1. Comme Bennacer, il devrait récupérer cette position lors de ce match. Belmadi devra trouver un milieu récupérateur gauche, quelqu’un qui pourra aussi bien relancer, mais surtout assurer la couverture lors de la montée du ballon.

 

Avantage Bendebka

Si l’on se réfère aux propos de Belmadi hier, lorsqu’il a insisté sur l’efficacité en attaque, on comprend que l’EN va beaucoup insister, mais pas n’importe comment. L’équilibre attaque-défense est important, car les Equato-Guinéens vont essayer de faire parler leur technicité « à l’espagnole » et leur vivacité pour partir en contre et tenter de griller la politesse à Belmadi. Pour cette raison, celui qui va accompagner Bennacer devrait être quelqu’un de très accrocheur, habile balle au pied. En résumé, un milieu joueur. Ayant déjà assumé la couverture, Bendebka semble le mieux armé pour assumer ce rôle.

Avec le match pas très convaincant de Belkebla contre les Leone Stars, ses chances de jouer d’entrée se sont amenuisées. Le rendement de Zorgane a été jugé satisfaisant, mais Belmadi n’a pas tari d’éloges lors de ses dernières conférences. Il a retenu con caractère fort et son abattement sur le terrain de la dernière coupe arabe, où il a été juste magnifique. Il a été même l’un des rares éléments réguliers dans le groupe de Bougherra. Cela fait de lui LE joueur sur qui Belmadi devrait compter dans ce tournoi. Le fait qu’il évolue sur les pelouses d’un pays chaud, à savoir l’Arabie saoudite, ne peut que l’aider à chiper cette énorme offrande et essayer de l’exploiter. La Covid et le manque d’expérience de Zerrouki dans ce genre de conditions sont là pour lui donner du crédit. Il devrait, sauf surprise, être dans le onze de départ ce soir à partir de 20h.

  1. M. A.

Chetti : «Mettre la première occasion dedans»

L’arrière gauche de l’EN est optimiste avant l’empoignade de ce soir. ’’On est tous déterminés à arracher la victoire’’, a affirmé le tout récent champion arabe avec les A’  hier lors de son passage en zone mixte.

 

 

Avez-vous des appréhensions avant le match de ce soir ?

Effectivement, on prévoit un match difficile. Vous savez, les matches en Afrique sont toujours difficiles, avec le climat et de surcroît le terrain vu que celui de Douala n’est pas dans un excellent état, néanmoins on ne va pas trop focaliser sur ça, on a une mission à accomplir qui est de remporter la rencontre quelles que soient les circonstances, le groupe est gonflé à bloc pour atteindre cet objectif.

 

Avec un petit point dans votre escarcelle, vous n’avez pas d’autres alternatives que la victoire, non ?

On doit gagner tous nos matches pas uniquement celui de ce soir mais comme nous avons concédé le nul lors de notre entrée en lice, on serait mieux inspirés de battre la Guinée équatoriale. Sincèrement, étant donné que je vis avec le groupe au quotidien, je peux vous assurer que tous les joueurs sont armés d’une grande volonté pour gagner ce dimanche soir et rendre par conséquent la joie aux Algériens.

 

Qu’est-ce qui vous a manqué mardi dernier ?

Tout le monde a vu que le ballon ne voulait pas entrer, je pense que tous les joueurs ont appris la leçon et que les erreurs commises face à la Sierra Leone ne se reproduiront plus et à la première occasion qui se présentera à nous ce soir, il faut la mettre au fond.

 

La Guinée équatoriale a montré quelques belles choses contre la Côte d’Ivoire malgré la défaite, certains observateurs estiment que cette équipe est plus forte que la Sierra Leone…

On ne doit pas tenir compte de ce paramètre, d’abord les matches ne se ressemblent pas, en outre on a vu des équipes moins bonnes, fournir le match d’après une grosse prestation. Pour etre plus clair, on s’occupe de notre équipe, ça nous n’intéresse pas de situer le niveau des autres, si on est bien dans ce match, on aura plus de chances de sortir victorieux.

 

L’avantage cette fois, le match se jouera en début de soirée (20H00) où le climat est plus doux…

Absolument. Mardi dernier, c’était la canicule tellement qu’il faisait chaud et surtout humide. Jouer en soirée peut aussi garantir le spectacle même si on le répète, cela constitue un avantage pour nous.

 

Aussi, vous avez vos repères pour ce qui est du terrain…

Si on va trop parler de l’état de la pelouse, on va dire qu’on est en train de chercher des excuses, franchement en dépit que la pelouse ait été un vrai handicap pour nous le premier match, on préfère faire abstraction de ce détail et s’adapter à tous les obstacles qui se dressent sur notre chemin durant cette CAN.

 

La réaction des Algériens fut positive en dépit de la déception du résultat nul…

Le soutien et l’amour des Algériens pour la sélection nationale ne datent pas d’aujourd’hui, ils sont toujours derrière la sélection, de leur côté les joueurs feront à chaque fois le maximum pour ne pas les décevoir.

 

             M.S

Belmadi : «J'aime cette pression postive du football»

C’est un Djamel Belmadi serein, mais aussi humble qui s’est présenté face à la presse ce samedi pour parler de la deuxième rencontre de la phase de groupes de la CAN face à l’équipe de la Guinée équatoriale. Pour lui, cet adversaire recèle des joueurs de qualité avec un style de jeu espagnol. Etudiant cette équipe et ayant eu l’occasion de la voir de près, il a tous les détails en main et préparé son équipe pour s’imposer dans ce match. Désormais c’est aux joueurs d’être à la hauteur pour réaliser l’objectif qui n’est autre que de glaner les trois points et faire en sorte cette fois de ce monter tueurs devant les bois à commencer par Bounedjah qui doit retrouver son efficacité lui qui dépense tellement d’énergie mérite cette fois d’être récompensé.

«L’état d’esprit est tourné vers un succès dans ce deuxième match. En tout cas c‘est l’es ingrédients qu’on va mettre pour cette rencontre qui s’annonce aussi difficile que la première avec toujours l’objectif de gagner cette rencontre évidement.»

Zerrouki et Ounas pourraient ne pas jouer demain»

«Zerrouki et Ounas sont malades il y a de fortes chances qu’ils ne puissent pas participer à cette deuxième rencontre.»

«Nous avons étudié l’équipe de la Guinée équatoriale»

«La Guinée équatoriale est une équipe qu’on a pu observer. Il n’y a pas eu de surprise en voyant leur premier match contre la Côte d’Ivoire. Bien entendu il y a eu des enseignements mais pour être sincère on n’a pas eu de surprises concernant cette équipe. On a pu les observer auparavant, on a étudié leur compagne des éliminatoires de la Coupe du Monde, à savoir six matches. Donc on a confirmé ce qu’on pensait. C’est une équipe qui est capable de poser des problèmes. C’est ce qu’elle a fait lors des éliminatoires jusqu’au bout, comme face à la Tunisie. C’est une équipe qui est capable de  marquer. Qui a une connotation latine, notamment espagnole, puisque beaucoup de joueurs sont nés et ont grandis en Espagne, de ce fait il y a beaucoup de similitudes avec ce football-là. C’est à prendre en considération. Après quand on va vite en besogne dans certains matche qu’on ne remporte pas, comme lors du dernier face au Sierra Léone, on pourrait se dire qu’on n’a pas pris le match par le bon bout, ou pas avec l’état d’esprit qu’il faut. Non ce n’est pas ça. Ce n’est pas aussi simple que ça. Des fois c’est par ce qu’il y a aussi un adversaire, et comme je l’ai dit plusieurs fois en Afrique il n’y a plus de petites équipes. On a pu le voir sur tous ces premiers matches de la CAN. On a vu que les grosses équipes ont eus des difficultés, parce que l’écart de niveau en Afrique est quasi égale, alors si on y rajoute un supplément d’âme, c’est-à-dire jouer contre le champion en titre ou une équipe qui n’a pas perdu depuis longtemps, cela apporte plus de motivation et décuple les forces, donc nous allons encore rencontrer un adversaire de ce style-là qui joue un autre football et qui aura la même envie de nous faire tomber afin de sortir de cette rencontre avec un résultat positif. Bien sûr c’est tout à fait normal et honorable. Pour notre part, on viendra aussi pour gagner.»  

«La pression qu’on ressent est positive et on en a besoin»

«La pression est toujours présente. Mais elle est positive, c’est une pression de football que j’apprécie bien. Un match sans pression n’a pas de valeur. Et ce n’est pas par ce que nous avons fait match nul lors de la première rencontre que nous serons d’avantage sous pression pour le second match. Notre objectif vous le connaissez. Nous voulions débuter par une victoire, mais malheureusement on n’a pas atteint cet objectif. Pour le deuxième match, on va l’aborder avec sérénité et confiance en soi, c’est clair. Ce n’est pas le nul enregistré qui va nous faire douter. On peut être y penser et à la limite perturber, mais cela si nous n’avions pas eus d’occasions ce qui n’est pas le cas.  Si on regarde les statistiques offensives, parmi toutes les équipes favorites présentes dans cette CAN nous avons les meilleurs statistiques techniques. Passes, passes réussies, tirs, tirs cadrés, corners, possession de balle…Dans toutes les données techniques offensives, on a eu les meilleurs statistiques. Mais, il faut aussi souligner que nous n’avons pas marqué et concrétisé ces bons chiffres. Aujourd’hui c’est devenue un semi échec voir un échec quand on fait match nul. C’est une bonne chose. Il fut un temps ce n’était pas le cas.  On a atteint un tel niveau que faire un nul devient un échec. Tant mieux, d’ailleurs on assume ce statut-là, on avait envie de gagner ce premier match, on est tombé sur une équipe qui a bien fait son travail.»

«Il n’y a pas de gros écart de niveau entre les sélections africaines»

«EN 2019, les équipes africaines étaient déjà dans un bon niveau. Les équipes du content progressent chaque année. Avec les joueurs qui arrivent d’Europe qui sont de plus en plus nombreux, cela élève le niveau. On peut le voir à tous les matches, ce n’est pas un ou deux matches seulement. Il n’y a pas une équipe parmi les favoris qui n’ont pas souffert hormis le Cameroun avec un score large. Hormis ça toutes les grosses équipes ont souffert. Y’en a qui ont gagné de justesse, d’autres ont perdus. On a vu le Sénégal archi favori qui fait match nul contre la Guinée même si la Guinée est une bonne équipe. Les matches sont serrés, l’écart de niveau s’est considérablement rétréci entre les sélections africaines. Maintenant il ne s’agit pas de venir avec son nom son passé, son nom ou son statut. Si on ne travaille pas on est passe à la trappe. Il faut mettre tous les ingrédients et la détermination qu’il faut. En tout cas pour nous ce n’est pas notre état d’esprit. On ne sous-estime aucune équipe et notre objectif est toujours de gagner.»

«Ce qui m’intéresse c’est de gagner, pas d’avoir une préférence d’adversaires»

«Je n’aime pas la question de savoir qui je préfère affronter. Je suis pragmatique, ce qui m’intéresse c’est de gagner. Le souhait les envies ça ne fait pas avancer et ça ne change rien.»

«Pour une équipe qui attaque, une bonne pelouse est importante»

En ce qui concerne la programme des matches à 14h00, moi je ne suis pas là pour m’occuper de ça. On a tellement de boulot pour gagner nos matches pour nous occuper de la programmation. Cependant les matches à 14h00 sont préjudiciables d’un point de vue de dépense d’énergie. Et je le dis, les statistiques d’ailleurs le montrent, une équipe qui attaque, qui développe du jeu pour créer des chances de marquer à une plus grosse dépense d’énergie par rapport à une équipe qui défend. Dans le football on n’attaque pas en trottinant ou en coulissant, on attaque avec des courses à hautes intensité, des sprintes. C’est donc ça qui pénalise et qui rend les choses difficile en jouant à 14h00. A cette heure-là, il y a une grosse chaleur et une grosse humidité. Ça c’est un fait. Le Sénégal a joué deux dois dans ces conditions-là, c’est vrai que c’est très difficile. Après les organisateurs ont des raisons. Comment des équipes jouent deux fois à 14h00 et d’autres pas, ça c’est une question à laquelle peuvent répondre seulement les organisateurs. Maintenant jouer dans ces conditions ajouté à la pelouse qui ne facilite pas le jeu. Je ne dis pas qu’elle est catastrophique, mais elle ne permet pas une certaine fluidité dans le jeu pour un grand tournoi comme la CAN (je parle de la pelouse sur laquelle nous avons joué, d’autres sont beaucoup mieux).»

«Le gardien de la Sierra Léone à fait un grand match»

«Pour revenir à notre prestation, je ne suis pas là pour me plaindre, nous avons eu des occasions face à la Sierra Léone qu’on n’a pas su mettre au fond. Ça c’est de l’ordre du technique, de la concentration en plus d’un grand gardien ce jour-là. Certes dans certaines situation ce n’était pas une affaire de gardien mais c’était nous qui n’avons pas su finir comme il faut, mais il y a eu d’autres fois ou c’était le gardien à qui on doit rendre le mérite qu’il faut. On a vu qu’il a pleuré à la fin du match et qu’il était très heureux.»

«Jouer à 20h00 sera plus clément puisqu’il fera plus frais»

«Maintenant nous allons jouer à 20h00, le temps est plus clément. On s’entraîne tous les jours à 17h00 et à cette heure-là, le temps est déjà plus frais. Le seul souci c’est que nous allons jouer après le match de la Côte d’Ivoire face à la Sierra Léone sur une pelouse qui n’est déjà pas top, mais on ne va pas se lamenter on mettra toute la détermination pour essayer de gagner peu importe la pelouse ou le climat. Ça ne sera pas aisé mais on fera tout pour remporter les trois points.»

«Bounedjah n’est pas satisfait de son manque d’efficacité mais je lui fais confiance»

«Bounedjah : les avants-centres, vivent avec les buts qu’ils marquent. C’est vrai que s’’ils ne marquent pas dans un ou deux ou trois matches, ce n’est pas la perte de confiance, mais il ne sera pas à l’aise puisque c’est son travail. Il est là pour marquer, tout comme le gardien est là pour empêcher son équipe d’encaisser. Le rôle de l’attaquant est spécial et particulier. Les joueurs de champ en général sont intéressés par le jeu, construire, élaborer, organiser, mener et les attaquants sont là pour finir.

Quand un attaquant ne finit pas c’est clair qu’il ne sera pas satisfait de lui-même. Moi je demande beaucoup aux attaquant, je ne demande pas seulement de marquer des buts, mais d’empêcher aussi les premières relances, ça demande de l’énergie, et à la fin il manque un peu de lucidité, donc c’est peut-être un peu de ma faute. Par contre si les autres marquent et que l’attaquant de pointe fait le travail que je lui sans qu’il marque je sais que lui ne sera pas pleinement satisfait, mais pour moi il aura fait le travail. Bounedjah a envie de bien faire, il veut marquer et je lui ai dit que si un joueur il perd confiance en lui il lève la main. J’ai confiance en lui au même titre que Slimani. Je sais qu’ils se réveilleront et en attendant de marquer ils font le travail qu’on leur demande, les choses vont rentrer dans l’ordre, il n’y a pas d’inquiétudes à avoir.»

«Malgré la qualification face au Burkina Faso, les joueurs étaient frustrés»

«Il n’y a pas de manque de confiance, il y a juste l’envie de bien faire, l’envie de progresser et de rectifier les erreurs pour tous les matches qu’on jouera. Face au Ghana on a gagné pourtant mais on n’était pas complètement satisfaits. Quand on analyse nos matches et qu’on n’est pas satisfait ce n’est pas un manque de confiance. Depuis le début nous avons voulu instaurer la culture de la gagne. Etre conquérants peu importe qui on affronte, un pseudo petite équipe ou une grande équipe on rentre sur le terrain avec l’idée de gagner le match. Ça, c’est instauré pleinement dans le cerveau des joueurs. On a donné ça au pays et habité les gens a gagné. Et même quand on gagne on n’est pas satisfait du score, ça c’est la rançon de la gloire. Il y a une culture de la gagne et cette chose est très importante pour moi. Après le match du Burkina Faso, j’ai vu des visages frustrés, fâchés, pas contents, pourtant, on est qualifiés pour un match de barrages pour la Coupe du Monde. On respecte chaque équipe mais même quand on fait match nul on est mécontents. Donc on se remet au boulot avec beaucoup de détermination, on ne garantit pas la victoire mais on est surs qu’il y aura de la détermination.»

«Le manque de temps est un soucis pour un sélectionneur»

«En tant que sélectionneur le temps on en manque toujours, tous les sectionneurs en manquent. Le travail en club peut manquer, moi ça me manque, parce que j’aime bien travailler au quotidien, avec les joueurs et le potentiel qu’on a on peut faire beaucoup de choses si tant est on avait du temps. Donc il y a une forme de frustration de ce côté-là, surtout quand on a de la matière à faire évoluer. Maintenant on fait avec ce qu’on a. J’aurais préféré jouer ce match de la Gambie.»

 

 

Comment les calculs de Belmadi ont été faussés

Vu la dégradation de la situation sanitaire ces dernières semaines  

Comment les calculs de Belmadi ont été faussés

 

Après le semi-échec de l’EN face à la Sierra Leone mardi (0/0), de nombreuses raisons ont été évoquées pour justifier ce résultat négatif. On a parlé de la chaleur, de la pelouse de Japoma et de l’inefficacité des attaquants. Mais un facteur a peut-être contribué à cette mauvaise entrée en la matière des Verts, à savoir la défection de quelques éléments en raison de leur contamination à la Covid-19. Outre Zerrouki, Ounas, Tahrat, il paraît qu’Adam Zorgane, bien qu’il ait été sur le banc, n’était pas en possession de tous ses moyens physiques, car il avait montré quelques symptômes avant ce match. Belmadi, qui a songé à le titulariser face à la Sierra Leone après sa formidable prestation quelques jours avant contre le Ghana (3/0), fut contraint de revoir ses choix. D’où la question que l’on se pose : « Fallait-il faire le stage de préparation à Doha ? » Car en plus des joueurs précités, un membre du staff technique, en l’occurrence Serge Romano, n’est pas venu à Douala avec le reste de la délégation arrivée samedi passé. Si la décision d’aller à Doha a été bénéfique pour l’équipe nationale avant la CAN 2019 avec la consécration de l’EN en Egypte, cette fois, on peut dire sans risque de se tromper que le choix n’était pas bon à cause de la crise sanitaire. En effet, dans la capitale du petit émirat du Golfe arabe, qui reçoit des milliers de touristes pendant toute l’année, sans oublier la dernière coupe arabe des nations où des milliers de supporters des sélections participantes s’étaient déplacés à Doha, tous ces paramètres ont contribué à la propagation du virus. Certes, en optant pour Doha,  l’EN avait plus de possibilités de jouer des matches sur place. Ayant programmé deux rencontres, l’EN s’est contentée que d’une seule joute amicale après le désistement de la sélection gambienne à la dernière minute. On dirait que, peut-être aussi, Djamel Belmadi a choisi Doha par rapport aux infrastructures sportives qui sont excellentes, les structures médicales ultrasophistiquées (Aspetar) ou par superstition, car c’est dans cette ville que l’EN avait préparé la CAN 2019 avec le résultat que l’on sait.

 

Le Paris Saint-Germain a annulé son stage

Le club de la capitale française, qui est la propriété d’un groupe d’investissement qatari, fait d’habitude, depuis des années, un stage d’une courte durée à Doha. Il a cette fois-ci renoncé au stage prévu du 16 au 20 janvier à la suite de la dégradation et l’explosion des cas positifs au variant Omicron. Par prudence, les dirigeants parisiens ont jugé qu’il est risqué d’aller à Doha, pour éviter la contamination des joueurs, a indiqué le club parisien, il y a deux jours.

  1. S.

La magie peut enfin opérer

Bennacer et Oukidja ont repris le boulot jeudi, le groupe au complet

La magie peut enfin opérer

C’est avec une grosse satisfaction que Belmadi s’est présenté jeudi soir à 18h sur la pelouse du terrain annexe sud de Japoma pour la 2e séance d’entraînement après le triste nul (0-0) contre la Sierra Leone mardi passé, et pour cause. Le coach a pu enfin travailler avec un effectif au complet, et ce, après la reprise des deux derniers éléments indisponibles, à savoir Ismael Bennacer et le gardien Alexandre Oukidja.

La bonne nouvelle s’est propagée telle une traînée de poudre sur les réseaux sociaux jeudi dernier. Aucun élément n’a manqué à l’appel, Belmadi pouvait enfin travailler à plein régime. Il faut dire que depuis la première séance effectuée le 28 décembre dernier, le coach n’a presque jamais pu disposer de tous ses joueurs. Il s’est à chaque fois contenté d’un groupe amoindri pour préparer ses matches. L’absence de Bennacer et Oukidja, lors de la séance de mercredi, fut un coup dur pour le sélectionneur, car l’absence de Bennacer s’est nettement ressentie mardi. Le coach attendait donc sa réintégration pour pouvoir aligner son meilleur onze devant les Equato-Guinéens. Jeudi, la bonne nouvelle est tombée puisqu’il a réintégré avec Oukidja le travail collectif, complétant de ce fait le groupe et se tenant prêt pour le match de ce dimanche.

*

Equilibre

Le match contre la Sierra Leone a été riche en enseignements, car personne n’attendait à voir cette équipe accrocher le tenant du titre. Belmadi s’est dit pris au dépourvu par certains imprévus, à l’image du défenseur aligné qui ne faisait pas partie des plans des Lone Stars. Mais comme l’EN a fourni un premier half très délicat, un gros travail s’impose pour rétablir l’équilibre, notamment au milieu, car l’EN a joué sans ses deux milieux Zerrouki et Bennacer. Les deux joueurs sont revenus et se tiennent prêts pour le match de la Guinée équatoriale. Un gage de retour d’équilibre, car malgré la 2e mi-temps assez stable des Verts, personne n’a manqué de voir que l’EN était perdue sans ces deux éléments, notamment Bennacer. Belkebla, Feghouli et Brahimi n’ont pas pu donner la stabilité requise au 4-1-4-1 de Belmadi. Le coach fut même tenu de ne pas composer son habituel 4-2-3-1 à cause de l’indisponibilité des joueurs, étant donné que même Zorgane n’avait pas la forme ni les garanties de santé pour tenir sa place.

Le retour du meilleur

C’est donc officiel, le meilleur joueur de la dernière CAN en Egypte devrait faire son come-back dès ce dimanche. Un retour plus qu’attendu pour composer un duo avec Zerrouki, voire même un trio si Belmadi décide de faire jouer Feghouli et d’opter pour un milieu à 3.

Selon les aveux du coach à son entourage et sa folle envie de rejouer et battre la Sierra Leone, on peut dire que l’entraîneur national a récupéré ses armes. Il sait qu’il vient de récupérer une certaine liberté et une marge de manœuvre, qui lui permettront de surprendre ses adversaires et de les dominer. En récupérant Bennacer et Zerrouki, Belmadi vient de récupérer sa baguette magique ; il peut enfin mettre en place ses plans à exécution.

  1. M. A.

  

 

Un dispositif d’isolement mis en place à Onomo : Le QG des Verts transformé en bunker

Un dispositif d’isolement mis en place à Onomo

Le QG des Verts transformé en bunker

Petit à petit, l’équipe nationale est en train de fuir le risque de contamination à la Covid. Après un début de préparation perturbé et un voyage effectué sans Tahrat, ni l’adjoint de Belmadi, à savoir Serge Romano, tout semble rentrer dans l’ordre du côté de l’hôtel Onomo de Bonanjo, lieu de résidence de la sélection.

Après un début difficile et de gros doutes sur la capacité de pouvoir travailler avec un effectif au complet, les choses sont en train de se stabiliser. Pour preuve, l’EN a enfin pu travailler sans les absences jeudi soir sur le terrain annexe sud du stade de Japoma. Il faut dire que le combat a été rude avant de parvenir à rassembler toute l’équipe. Le staff médical a dû surveiller tout le monde, limiter les déplacements et les contacts à l’intérieur de l’hôtel. Hébergés dans des étages privés dans cet hôtel Onomo, jugé très étroit, les joueurs sont privés de déplacement, y compris pour les membres du staff autorisés à se déplacer seulement pour l’entraînement. Le contact avec les employés de l’hôtel est quasi inexistant ; que dire alors du 1er étage transformé en vraie  clinique. Des médicaments et autres produits pharmaceutiques et paramédicaux sont visibles un peu partout. Le staff médical de la sélection travaille d’arrache-pied pour maintenir la forme des joueurs. L’arrivée du Dr Damerdji au sein de ce staff a donné le plus attendu en matière de gestion et de prévention contre la Covid.

 

Confiants

En tout cas, contrairement à ce qui se dit çà et là, l’EN n’a pas eu des cas de Covid. Depuis son entrée en lice dans la compétition, une angine par-ci, une fatigue par-là, mais pas de cas positifs, c’est l’essentiel. D’ailleurs, en sélection, on est plus que confiants quant à la suite du parcours, notamment ces cas de Covid. De bon augure quant à l’avenir, car les choses vont être de plus en plus corsées au fil des rencontres, et Belmadi aura besoin d’un groupe au complet pour faire face à la résistance des concurrents.

  1. M. A.

 

Belmadi ferme tout

Hier pour la deuxième fois de suite la séance d’entrainement des Verts a été fermée aux journalistes lesquels ont compris que Djamel Belmadi dans un souci de cacher toutes ses cartes, il aa pris cette mesure d’interdire aux médias d’assister à l’entrainement afin qu’aucune information ne sort à propos de la stratégie mettre en place pour gagner la rencontre de demain. A l’un des diffuseurs officiels qui tentait d’accéder au terrain d’annexe a été prié manu militari d’évacuer les lieux par le responsable de la sécurité de l’équipe nationale, c’est pour décrire que tout était verrouillé hier. En revanche aujourd’hui, les médias assisteront au premier quart d’heure de la séance comme le stipule le règlement de la CAF à a chaque veille de match.

  1. S.

 

Belmadi : «On est visés à tous les niveaux»

Il a assisté au match Côte d’Ivoire-Guinée équatoriale

Belmadi : «On est visés à tous les niveaux»

En marge de sa visite hier au stade de Japoma où il est venu assister au match Côte d’Ivoire - Guinée équatoriale, Belmadi a accordé des déclarations dans lesquelles il a expliqué les raisons de cette sortie : «C’est parfait pour voir de près, cela fait plus de 3 mois qu’on étudie ces équipes, mais c’est bon pour confirmer ce qu’on avait pu voir.»

 

«Au stade pour confirmer ce qu’on a pu voir en 3 mois»

 «Comme lors du match d’hier, il y avait un joueur Caulker, en l’occurrence, qui est nouveau, il a eu un impact, qui a donné plus de solidité à la défense, de l’impacte physique, il n’a pas l’habitude de jouer avec la Sierra Leone, c’était sa première sélection, on va voir aujourd’hui et on verra ce que ça va donner.»

 

«On a un peuple que tu ne peux pas duper»

 «Je pense que ce peuple tu ne peux pas le duper, il sait que son équipe se bat, on affronte beaucoup d’adversité, qui dépasse le cadre du terrain, on est visés à tous les niveaux, toute la journée en train de parler de nous.»

 

«C’est la rançon de la gloire»

Le coach est conscient qu’après avoir atteint le sommet, il y a un prix à payer, et il l’assume : «Hamdoullah, c’est la rançon de la gloire, on assume ce statut-là, on est comme ça en première ligne,  c’est une bonne expérience pour l’avenir.»

 

«Je n’ai pas accepté le nul, mais je n’étais pas énervé, c’est mon caractère»

 «Le nul on ne l’a pas accepté, mais on se remet au travail. Quant à ma réaction, je suis quelqu’un qui vit patiemment ses matches, chacun a sa manière, peut-être un peu plus hier, car on n’a pu ouvrir le score, c’est mon caractère je ne pourrai pas le changer», a-t-il conclu.

S.M.A

L’EN évitera le Nigeria mais pas le Mali en cas de qualification

Après les résultats de ces équipes hier et avant-hier

L’EN évitera le Nigeria mais pas le Mali en cas de qualification

Comme on le sait, l’EN risque de croiser le chemin d’équipes des groupes F ou D lors des 1/8 de finale de cette CAN 2021 au Cameroun.

Pour le moment, l’EN n’a pas encore assuré sa qualification certes, mais au cas où elle parviendrait à l’arracher, elle aura à jouer soit à Douala contre le 2e du groupe D, soit à Limbé contre le leader du groupe F, et au vu des résultats de la première journée dans ces deux groupes, on peut d’ores et déjà dire que les choses commencent à se décanter. 

L’Egypte à Douala, c’est fort possible

Ainsi, dans le groupe D, le Nigeria a dominé l’Egypte et a montré des aptitudes qui ont étonné plus d’un, il faut dire que la prestation des Super Eagles était de loin à la hauteur du standing de cette équipe, cela les met déjà en tête du groupe, puisqu’ils ont pris une avance par rapport à leur concurrent égyptien, cela veut dire que si l’EN arrive à terminer première du groupe E, il est fort possible qu’elle croise le chemin des Pharaons dans une partie qui tiendra en haleine les deux peuples une nouvelle fois, mais aussi tous les fans du football africain, si bien évidemment l’Egypte arrive à arracher le 2e billet qualificatif au 2e tour, le match aurait lieu à Douala, un avantage de taille pour la sélection, malgré les imperfections et les difficultés liées au climat.

La Tunisie s’éloigne

Mais comme les débuts de l’EN n’étaient pas réussis dans ce tournoi, le risque de perdre la première place est énorme, et là, intervient l’autre risque celui de se retrouver le mercredi 26 janvier à 20h du côté de Limbé contre le leader du groupe F, une première place que le Mali est tout proche de chiper après son succès net et sans bavure hier sur la Tunisie, dans un match controversé à cause des décisions de l’arbitre zambien.

De ce fait, cette première journée a été riche en enseignements, et au vu des débuts difficiles, le risque d’aller à Limbé et d’y affronter le Mali est de plus en plus grand, toutefois, l’équipe nationale a encore des cartes à jouer si elle veut éviter ce match, une chose est sûre, le derby contre la Tunisie s’est sérieusement éloigné.

S.M.A 

Grosse colère de Belmadi à la fin du match - Les murs des vestiaires ont tremblé

- Grosse colère de Belmadi à la fin du match

- Il a tenu un discours musclé aux joueurs

Les murs des vestiaires ont tremblé

 

Le nul inattendu concédé à la Sierra Leone ne laisse pas beaucoup de choix à notre équipe nationale qui doit rivaliser avec la Côte d’Ivoire pour la 1re place qui lui permettrait de rester à Douala au second tour. Ce qui explique la grosse colère de Djamel Belmadi, presque groggy, assis sur la glacière en se tenant la tête avec les deux mains. Une image qui illustrait la détresse du coach qui a compris que l’EN s’est compliqué la vie en perdant 2 précieux points. Un semi-échec qu’on ne prévoyait pas vu le fossé qui sépare les deux adversaires de ce mardi.

 

«Ce n’est pas à moi de rentrer sur le terrain pour marquer »

Habituellement après la fin du match, au bout de quelques minutes, Djamel Belmadi se présente à la salle de conférences pour répondre aux questions des journalistes. Une fois n’est pas coutume, espère-t-on, le coach national a mis plus d’une demi-heure pour rejoindre la salle de conférences. On a tout de suite deviné que Belmadi s’est réuni avec ses joueurs dans les vestiaires. Visiblement très en colère, il les a réprimandés. D’après les témoignages, les murs des vestiaires ont tremblé tellement que le coach était énervé par la pâle copie de son équipe dans ce match qu’elle était censée

gagner avec aisance. «Ce n’est pas moi qui vais rentrer sur le terrain pour mettre la balle au fond des filets, quand même ? » reprochera-t-il à ses attaquants les nombreuses occasions loupées. Belmadi savait qu’il suffisait d’un but pour que le match prenne une autre tournure. Hélas, moins lucides que d’habitude, nos attaquants ont raté des occasions faciles en tirant souvent sur le gardien, au lieu de placer le ballon. Ce qui demande une concentration et du sang-froid afin de mettre le ballon hors de portée de Mohamed Kamara, le gardien sierra-léonais, lequel doit remercier nos attaquants, car tout le monde a dit après le match que Mohamed Kamara a stoppé l’Algérie à lui seul. En réalité, ce sont nos attaquants qui n’étaient pas dans un bon jour, c’est tout. A ce niveau-là, désolé, on ne rate pas la cible à deux mètres des bois adverses. Les ratages de Brahimi, Slimani, Bounedjah ou encore Benrahma sont impardonnables. S’ils étaient plus lucides et bien concentrés, on aurait inscrit au minimum 2 buts et débuté la CAN avec 3 points dans notre escarcelle.

 

«Certains ont trahi ma confiance»

Lors de la conférence de presse, Djamel Belmadi a confié que s’il est arrivé un peu en retard, c’est parce qu’il a tenu un discours à ses joueurs.  « J’ai été un peu dur avec eux », reconnaît-il. « Mais, ajoutera-t-il, dans le bon sens. » D’après ce qui nous a été rapporté, lors de son speech avec ses joueurs, Djamel Belmadi a haussé le ton. Sans nommer les joueurs, il dira : « Certains ont trahi ma confiance. » Pour la première fois depuis qu’il a pris les commandes des Verts, le coach national a été assez critique avec le groupe. Un discours nécessaire pour faire descendre les joueurs de leur nuage et les secouer surtout afin de ne plus commettre les mêmes erreurs pour la suite du tournoi. C’était le message que voulait faire passer Belmadi à ses joueurs. A priori, ils l’ont parfaitement bien saisi.

 

«Il ne les a pas jetés en pâture»

Si l’entraîneur national a haussé le ton dans les vestiaires avec ses joueurs, intelligemment, il ne leur impute pas la responsabilité de ce semi-échec totalement. « Moi aussi, je suis responsable de ce mauvais résultat », admet-il publiquement. Djamel Belmadi a même protégé ses joueurs en déclarant en conférence de presse après la rencontre : « J’aime mes joueurs et ils le savent tous bien. » Ou encore en se montrant plus positif. «On se créant une multitude d’occasions devant une défense adverse bien regroupée derrière, c’est le côté positif à retenir dans ce match tout comme son résultat nul, car on aurait pu perdre », relativisera-t-il en évitant donc d’enfoncer ses joueurs, plus particulièrement ses attaquants auxquels il refuse de faire porter le chapeau de ce résultat négatif.

  1. S.

Algérie - Sierra Leone 0/0 : L’EN cale d’entrée

Algérie - Sierra Leone 0/0

Stade Japoma, Douala

 

Algérie

Mbolhi, Atal, Bensebaïni, Bedrane (Benlarmi 46’), Mandi, Belkebla (Benrahma 81’), Mahrez, Feghouli (Boulaya 59’), Slimani (Bounedjah 59’), Brahimi (Bendebka59’), Belaïli.

Ent :Belmadi

 

Sierra Leone

N.Kamara, Kakay, Wright, Bangura, Caulker, Kwame, J. Kamara, Kei, Turay (Sulaiman 81’), A.Kamara( Saidou Fofana 75’), Bundo.

Ent :Keister

 

Faible affluence, arbitrage de M. Ahmad Herralala (Les Iles Maurice) assisté de MM. Soulaimane Amaldine (Comores) et Lionel Andriantenaina (Madagascar). 4eme arbitre M. Pacifique Ndabihawemana (Burundi). Commissaire : Jean-Claude Nyongabo (Burundi). Pelouse grasse.

 

Averts :

Algérie : Bedrane (35’)

Sierra Leone :Bangoura (77’)

 

L’EN cale d’entrée

Malgré une bonne deuxième mi- temps, l’EN n’a pas réussi à battre la Sierra Leone et son gardien Mohamed Kamara infranchissable qui s’est dressé sur son chemin.

Pour son entrée en lice dans cette CAN, notre sélection nationale se devait de gagner cette première rencontre contre la Sierra Leone. La copie montrée en première mi-temps fut décevante. Avec un rythme un peu lent parfois, des déchets techniques ou des passes mal données, l’EN était méconnaissable. En dépit d’une possession de balles supérieure (69%), elle était vraiment à la peine. Au lancement de la partie, Youssef Atal commet une faute en adressant mal sa passe en retrait à M’Bolhi. Heureusement que Bedrane suit bien pour détourner le ballon en corner (01’). Tout de suite, l’EN réagit avec une passe intelligente de Mahrez pour Slimani, mais trop excentrée. Après avoir dribblé le portier sierra-léonais, sa tentative échoue sur le petit filet (03’). Ensuite, l’EN met enfin le pied sur le ballon et tente de construire le jeu. Sur le côté droit, ça combinait bien entre Mahrez et Atal, alors que sur le côté gauche, Bensebaini, Belaili et Brahimi multipliaient les assauts afin de trouver la faille.

 

Penalty réclamé

Voulant rapidement marquer le but, les Verts ont réclamé un penalty. Après un renvoi de la défense sierra-léonaise, Youcef Belaili tente sa chance de l’extérieur de la surface. Alhadji Kamara le contre et concède un nouveau corner. On réclame une main d’Alhadji Kamara. Après sollicitation de la VAR, l’arbitre n’accorde pas le penalty au grand dam des Algériens qui insistaient auprès de lui pour avoir recours à la VAR (09’). Le jeu reprend son cours avec toujours la domination des nôtres dans la possession de la balle. Cependant, faute de tirs cadrés, cette domination assez stérile n’est pas récompensée par ce but que les Fennecs tardent à marquer. La première vraie alerte des Sierra-Léonais arrive à la demi-heure lorsque Mohamed Buya Turay décoche un tir du pied droit. Mais M’Bolhi se couche bien pour annihiler cette tentative (31’). Quelques minutes après, Youcef Belaili se charge d’un coup franc excentré à gauche et choisit de tirer directement du pied droit. Mais il se heurte à Kei Kamara qui soulage les siens (38’), ou sur cette action de Slimani. Lancé en profondeur, ce dernier n’assure pas le contrôle. Mohamed Kamara sort et dégage le ballon des pieds (45+2’).

 

But refusé pour les Lone Stars

Grosse frayeur pour notre sélection nationale dès le retour au terrain après la mi-temps. En effet, Alhadji Kamara parvient à ouvrir la marque, mais il est finalement signalé hors jeu. Après une nouvelle sollicitation de la VAR, le but est annulé (48’). Dans la foulée, l’EN se procure une occasion franche. Yacine Brahimi moins inspiré, qui était dans la surface, bute sur le portier adverse. Le même Brahimi échoue à nouveau devant Mohamed Kamara (52’). L’EN n’y arrive toujours pas !

 

Triple changement

A l’heure de jeu, Djamel Belmadi décide de sortir d’autres cartes en procédant à 3 changements d’un seul coup avec la rentrée de Bounedjah, Boulaya et Bendebka qui ont remplacé Slimani, Feghouli et Brahimi. Dès ses premiers ballons, Bendebka s’essaye du pied gauche, mais il se fait contrer par Steven Caulker. En dernier défenseur, il privera l’EN d’un but certain. Toujours imprévisible dans ses dribbles, Youcef Belaili pousse un adversaire à la faute à l’intérieur de la surface. Mais hélas, l’arbitre ne bronche pas (74’). Dans les 10 dernières minutes, les coéquipiers de Mahrez investissent carrément la surface sierra-léonaise. Mal inspirés ou par excès de précipitation, ils ne parviendront jamais à marquer, comme sur cet enchaînement contrôle et frappe de Ryad Mahrez que Mohamed Kamara, en état de grâce, déviera in extremis en corner. Le rentrant Said Benrahma, pourtant seul au point de penalty, vendangera une occasion en or (86’). Les Algériens accentuent la pression dans le temps additionnel. Mohamed Kamara (encore lui) stoppe une frappe du pied droit de Ramy Bensebaini (90+1’) ou ce coup de tête de Bounedjah (90+4’), qui était l’ultime occasion pour l’EN dans une rencontre terne et sans attrait.

  1. S.

 

 

Bensebaïni : «Ne vous inquiétez pas, on se qualifiera»

Bensebaïni : «On a eu à faire à un grand gardien»

«Le terrain ne nous a pas facilité la tâche»

Vous concédez un nul inattendu lors de ce premier match dans le tournoi, qu’est-ce qui n’a pas fonctionné aujourd’hui ?

Je dirais que c’est leur gardien qui a un peu trop fonctionné (rire), le match était delicat, on le savait, il a fait très chaud et le terrain ne nous a pas aidés, mais on ne doit pas trouver d’excuses, on n’a pas été tranchants devant le but, on va essayer de se rattraper plus tard.

 

Quel a été le discours du coach après le match ?

Un constat, que la mission n’a pas été facile et qu’on doit se remettre au travail pour être prêts pour la suite.

 

Est-ce qu’on peut dire que la chaleur et l’humidité y étaient pour quelque chose ?

Elles ont impacté tout le match et tous les joueurs pas seulement nous, même les joueurs de la Sierra Leone ont été touchés, mais on ne cherche pas des excuses, ce match fait partie du passé, on passe à autre chose.

 

Ne pensez-vous pas que le but qui n’est finalement pas venu vous a quelque part fait plonger dans le piège de la précipitation ?

Je ne le pense pas, les occasions il y en a eues, mais le ballon n’a pas voulu aller au fond des filets, si on avait marqué les premiers, le match aurait été différent.

 

Vous avez été absent à l’avant- dernière séance, mais malgré ça vous avez pu jouer et tenir votre place convenablement…

Je n’ai fait que mon devoir.

 

Ce nul risque de vous mettre la pression…

Ce n’est pas parce qu’on a fait un nul qu’on va tout abandonner, bien sûr, on va se qualifier, on ira jusqu’au bout, c’est le premier match, j’espère qu’on va s’améliorer.

Depuis le début des conférences de cette CAN, on parle de vous en tant que favoris… 

Ce n’est pas notre souci, on se concentre sur nous-mêmes, on va revoir le match avec le coach et attaquer le suivant.

 

Peut-on dire que la mission sera plus compliquée ?

Non, pas du tout. Ne vous inquiétez pas, on va se qualifier.

S.M.A

Belmadi prudent opte pour le 4-1-4-1

Lundi dernier, l’entraîneur national Djamel Belmadi a évoqué pour la première fois le premier adversaire de l’EN dans cette CAN, à savoir la Sierra Leone. Belmadi se méfiait beaucoup de ce team ayant accroché le Nigeria en lui marquant 4 buts. Un fait qui s’est répercuté sur les choix tactique du coach qui a laissé tomber son habituel 4-2-3-1 pour un 4-1-4-1.

Craignant beaucoup l’attaque des Lone Star, Belmadi a donc décidé de positionner Belkebla dans l’axe. Il faut dire que la maladie de Zerrouki a chamboulé ses plans ; le joueur a déclaré forfait la veille du match, le coach devait donc le remplacer.

Confronté à l’absence de Bennacer, le coach national a décidé de jouer la carte du duo Zerrouki-Zorgane comme testé face au Ghana. Mais la défection du joueur du championnat néerlandais a poussé le coach à trouver une autre solution avec l’intégration de Belkebla dans les plans, auquel s’est ajouté Feghouli à droite et le revenant Brahimi, deux éléments connus pour leur jeu offensif. Mais hier, ils ont eu du travail côté défensif. Ce n’était pas un souci pour Brahimi qui a montré, lors de la coupe arabe, qu’il a appris à bien défendre en plus de son rôle offensif.

Ainsi donc, 4 changements ont été opérés par Belmadi par rapport au 11 aligné en amical contre le Ghana. Zerrouki, Zorgane, Ounas et Bounedjah ont cédé leur place à Mahrez, Belkebla, Slimani et Feghouli.

Il faut retenir de cette composition, qui paraît assez équilibrée, qu’elle n’a pas eu le rendement escompté sur la pelouse. L’absence du milieu habituel a pénalisé le rendement de l’équipe. Il y eut quelques possibilités sur le côté droit au tout début de match, avant que le coach adverse ne décide de tout boucler sur Mahrez et Atal.

Au vu de la suite de la partie et le rendement très en deçà des espérances, on peut d’ores et déjà dire que l’EN s’est peut-être mise dans le piège de la dépendance. Vivement le retour des absents, car contrairement à 2019, les changements semblent affecter le rendement à plus d’un titre.

  1. M. A.

Algérie 0-0 Sierra Léone : Les Verts accrochés d'entrée

Sueurs froides sous un soleil de plomb pour les Verts dans leur premier match de phase de groupes de la CAN 2021 face au Sierra Léone. Sur une pelouse gondolée, difficilement praticable, la sélection algérienne a été tenue en échec par un adversaire qui aura fait preuve d’une sacrée solidité défensive.

Souhaitant débuter la CAN par une victoire, les Verts qui avaient écrasés le Ghana en match de préparation sur le score de 3 à 0, n’ont pas réussis à s’imposer face au Sierra dans ce premier match. Sous une température avoisinant les 40° à une heure ou le soleil est à son zénith, les hommes de Belmadi avaient toutes les peines du monde à récupérer de leurs efforts. Bien que dominateurs dans le match, les algériens se sont heurtés à une défense solide et qui se sera vaillamment battue pour garder ses cages vierges. Si ce n’était pas les défenseurs qui se jetaient sur les ballons, les Brahimi, Belaïli et consorts se sont heurtés à un portier dans un bon jour et qui n’aura rien laissé passer. Après une première petite occasion de Slimani à la 4’ servi par Mahrez et qui n’a pas réussi à redresser suffisamment sa tentative, les sierra-léonais ont réagis deux minutes plus tard avec une frappe de Kamara qui passera à quelques centimètres du poteau gauche de M’bolhi. Ce dernier réalisera un superbe arrêt à la 31’ et sauvera l’EN d’un but après un tir puissant face au but de Kamara. Ratant plusieurs bonnes occasions de scorer les algériens n’étaient pas dans le bon tempo et les combinaisons avaient du mal à déverrouiller la solide défense du Sierra Léone. Terminant la première période sur le score de 0 à 0, les Verts ont laissés le doute s’installer pendant que l’adversaire qui n’avait rien à perdre croyait en ses chances au fil des minutes. A la 49’ Mohamed Buya Turay trouve les filets de M’bolhi, mais est signalé hors-jeu heureusement. A la 52’, Brahimi voit sa tentative stoppée par le portier Mohamed Kamara, qui arrêtera un nouvel essai du même attaquant à l’heure de jeu. Gagnant en confiance grâce à un gardien de but bien présent, le Sierra Léone a continué d’y croire malgré la mainmise sur le ballon des Verts. Avec plusieurs changements en incorporant des joueurs offensifs, Belmadi a tenté le tout pour le tout afin de marquer ce but. Les rentrants à savoir, Boulaya, Bounedjah et autre Benrahma, ont tous les trois bénéficiés de bonnes occasions, mais une nouvelle fois soit se heurteront a un gardien dans un grand jour ou rateront le cadre comme sur cette balle offerte par Atal au joueur de West Ham qui dans une excellente position rate mystérieusement le cadre à la 86’. Avec beaucoup de déchet dans le jeu et des occasions ratées à la pelle, l’Algérie ne démarre pas aussi bien que souhaité le tournoi et va devoir se rattraper lors des deux prochains matches face à la Guinée Equatoriale et la Côte d’Ivoire pour éviter un scénario catastrophe. L’EN trébuche dans ce premier match et pourra se consoler en regardant la série d’invincibilité qui atteint désormais les 35 matches sans défaite. Cependant, il faudra se corriger, car si cette fois l’EN a été accrochée dans des conditions difficiles, elle risque de connaître de mauvaises surprises. Au staff et aux joueurs de retrouver le moyen de récupérer leur lucidité et leur efficacité pour défendre dignement le titre africain remporté en 2019.