On veut retarder leur départ

Pression sur les Africains d’Europe

Dans une lettre envoyée par le Forum des ligues mondiales (WLF) à la FIFA et la CAF, cette organisation qui représente plus de 40 ligues dont les plus puissantes à savoir celles d’Angleterre, de France, d’Italie ou d’Espagne demandant que les joueurs africains retenus pour la CAN ne rejoindront leurs sélections que le 3 janvier prochain et non pas le 27 décembre. Comme la CAN débute le 9 janvier, les joueurs ne seront en regroupement avec leurs sélections que pour un délai d’une semaine. Pour rappel, la FIFA a décidé que les sélections qualifiées à la Coupe du monde au Qatar en novembre 2022 n’auront à leur disposition qu’une semaine avant le début de la Coupe du monde. Cette pression des clubs européens, si jamais elle aura une réponse favorable, risque de perturber la préparation des sélections africaines.

Mahrez et Benrahma concernés ?

Tandis que tous les championnats où évoluent nos joueurs en Europe observent une trêve hivernale, excepté en Angleterre où le championnat ne s’arrêtera pas avec la tradition du fameux Boxing Day, les clubs de nos deux internationaux qui joueront ce dimanche (Manchester City- Leicester City, West Ham United-Southampton) pourront jouer demain avec leurs équipes avant de rejoindre ce lundi les Verts mais rateront les deux prochains matches prévus lors de ce Boxing Day. Pour l’heure, que ce soit Pep Guardiola ou David Moyes ne se sont pas exprimés s’ils vont retarder le départ des deux joueurs ou non.

1. S.

Bennacer et Benzia à La Mecque

Profitant du repos accordé par leur club, Ismaïl Bennacer et Yacine Benzia se sont envolés à destination de La Mecque pour accomplir le petit pèlerinage (Omra). Ils rentreront ce week-end en France, Ismaïl Bennacer sera au rendez-vous prévu avec les joueurs évoluant en Europe à Paris pour embarquer à bord du vol spécial qui transportera l’EN à Doha.

M.S

Liste des 28

Belmadi promeut Tougai et rappelle Chetti, Brahimi et Bendebka

A l’image des sélectionneurs des 23 autres équipes qualifiées à la CAN, l’entraîneur national Djamel Belmadi a rendu publique sa liste des éléments convoqués pour la Coupe d’Afrique des nations.

3 jours avant de rejoindre Doha pour le début de la préparation, Belmadi a choisi de mettre fin au suspense plus tôt que prévu, mais sans trop de surprises dans son groupe.

Premier constat dans sa liste, elle est composée de 28 joueurs. Le coach national a choisi de jouer les 5 cartes supplémentaires rendues possibles par la CAF dans le cadre des mesures anti-Covid.

C’est donc avec un effectif élargi que les Verts s’envoleront pour Douala le 6 janvier. Le groupe habituel en l’absence de quelques têtes, à l’image de Zeffane, Touba, Zerkane, Boudaoui et Ghezzal.

Tougai tient sa place

Si dans la cage, le seul point à retenir c’est le retour de Zeghba, performant lors du seul match qu’il a joué contre le Liban en coupe arabe, et qui met de côté Medjadel, le gardien du PAC, en défense, la grande nouveauté, c’est l’arrivée très attendue de Tougai dans le groupe. Après avoir fait ses preuves en début de saison avec l’EST, il a confirmé ses qualités en coupe arabe. Méritant une place dans le groupe africain, il accompagnera Benlamri, Mandi, Bedrane et Tahrat dans l’axe. Il remplace poste par poste Touba, dont l’absence a surpris les amoureux de l’EN même si le pensionnaire de Waalwijk ne s’est jamais vraiment imposé dans le groupe des Verts.

3 latéraux droits

Parmi les points à retenir en défense, les 3 éléments retenus au poste de latéral droit, c’est devenu ces derniers temps une habitude pour Belmadi. Il faut dire qu’Atal se blesse souvent, et cela risque d’être problématique en pleine phase finale, comme cela a été le cas en Egypte. Pour cela, le coach a choisi Benayada et Halaimia pour ce poste, deux Oranais qui ont raflé la mise mettant Zeffane à côté.

Notons aussi le retour de Chetti dans le groupe. Il a été magnifique lors de la coupe arabe et, sans surprise, il a fini par chiper la place d’Abdellaoui.

Boudaoui out, Bendebka in

On s’attendait à voir Bendebka faire son entrée dans le groupe des Verts, après ses belles prestations au Qatar. Ce qui n’a pas échappé à Belmadi qui a récompensé ses efforts avec une convocation méritée. Il s’agit d’un retour dans le groupe après 5 ans d’absence. Bendebka était en effet dans le groupe de Neghiz en 2016 et a fait le voyage aux Seychelles. Il a fallu attendre 5 années pour le revoir chez les Verts grâce à une coupe arabe réussie.

Brahimi, the best is back

En attaque, on prend les mêmes et on recommence. Belmadi mise sur les éléments d’expérience avec Slimani, Bounedjah, Belaili, et autres Mahrez. Amoura préserve sa place, la grande nouveauté, c’est le retour de Brahimi.

On se demandait, lors de la coupe arabe, si Belmadi pouvait rester insensible aux belles prestations du big Yassine. Ce dernier a tellement crevé l’écran qu’il s’est presque imposé dans la liste. Les rapports positifs envoyés par Bougherra, notamment concernant son assiduité et sa positivité dans le groupe, ont encouragé Belmadi à le rappeler, lui qui a toujours déclaré que les portes lui étaient ouvertes. Yassine a bien profité de la chance qu’est la coupe arabe pour valider son billet pour le Cameroun. Ghezzal, quant à lui, manquera sa 2^e CAN de suite.

A noter que ce groupe fera le déplacement dès ce lundi à Doha ; l’avion spécial d’Air Algérie décollera d’Alger vers Paris, avant de rallier Doha pour rejoindre le staff à sa tête Belmadi, et débuter officiellement le travail et le stage qui s’étalera jusqu’au 5 janvier, date du 2^e match de préparation contre le Ghana. Le lendemain, l’EN sera s’envolera à Douala pour défendre son titre, à commencer par un premier match le 11 janvier contre la Sierra Leone.

S. M. A.

Le sélectionneur national, Djamel Belmadi, dévoile la liste des convoqués pour la CAN 2021. Avec 28 joueurs on compte plusieurs retours mais aussi de nouvelles têtes au sujet des quels nous reviendrons avec plus de détails.

Belaili n’est pas pressé pour faire son choix

C’est le sujet qui fait l’actualité du football : que ce soit en Algérie ou l’étranger, ou va signer Youssef Belaili ? Pour l’heure, nul n’est censé avoir la bonne réponse. Toutefois, cette semaine, le chouchou des Algériens est maintes fois victime de fake news et cela commence à agacer le joueur et ses proches qui sont irrités par la propagation de ces rumeurs infondées. Tantôt, il est annoncé à l’OM, tantôt à Aston Villa, Getafe ou Montpellier. La liste des clubs s’allonge chaque jour, alors que le principal intéressé ignore pour le moment sa future destination. Youssef Belaili, qui reste dans sa bulle, préfère ne pas répondre à ces rumeurs, selon son père, qui est son conseiller en même temps.

Le père Belaili : « Il n’a jamais été question de signer à Montpellier »

En réalité, depuis qu’il a résilié son contrat jeudi passé avec Qatar SC, son père reçoit quotidiennement des appels d’agents opérant en France, lesquels proposent leurs services pour placer le joueur dans un club de l’Hexagone. Mais par méfiance, Abdelhafid Belaili refuse de délivrer un mandat aux agents qui l’ont contacté. « Ce qui nous désole le plus, des agents ont contacté des clubs sans avoir notre accord. On n’a pas apprécié qu’un responsable du club de Montpellier ait déclaré que Belaili ne fait pas partie de leur plan de recrutement. Ce responsable ignore que mon fils n’a jamais pensé à signer à Montpellier, cela ne l’intéresse pas d’ailleurs », dément le père du joueur. « On n’est pas pressé pour faire un choix. Dans un premier temps, Youssef va entrer en stage avec l’équipe nationale ici à Doha avant le départ pour le Cameroun (CAN 2021) », prévient -il.

Il devait rentrer hier soir à Doha

Comme il est libre, Youssef Belaili n’était pas obligé de rentrer dans l’avion de la Présidence mis à la disposition de nos joueurs qui évoluent au Golfe. Youssef Belaili a fait un saut à Oran ; hier en début d’après-midi, il devait s’envoler pour Doha où toute sa famille est sur place. « Une fois qu’il sera ici à Doha, on va faire le point ensemble et discuter de son avenir. Mais comme je l’ai dit, il est hors de question de prendre une décision dans la précipitation ; on le fera une fois qu’on aura toutes les cartes en main, même si cela risque de prendre du temps », lâche-t-il.

1. S.

Courtisé par des clubs qataris

Lemerre bloque Benayada

L’entraîneur de l’Etoile du Sahel aurait demandé à la direction du club de ne pas libérer Hocine Benayada en jugeant, d’après la presse tunisienne, que c’est un élément essentiel sur son échiquier. Courtisé par des clubs qataris notamment, l’ancien défenseur de l’ASMO a vu sa cote augmenter sensiblement après ses excellentes performances lors de la dernière Coupe arabe des nations. D’où l’intérêt de plusieurs clubs du Golfe qui sont prêts à racheter son contrat. Toutefois, Roger Lemerre ne l’entend pas de cette oreille en bloquant son défenseur.

Il espérait l’Europe, mais…

Si pour une grande majorité de joueurs, rejoindre les clubs du Golfe est dicté par le souci de gagner de l’argent, d’autant que dans cette région du monde, les joueurs perçoivent des salaires énormes, de surcroît exemptés d’impôts, toujours est-il que pour Hocine Benayada, l’argent n’est pas une priorité. L’été dernier, il pensait décrocher un contrat en Europe après qu’un agent lui avait promis de le caser soit dans un club du championnat belge ou français. Le récent champion arabe avec l’EN A’ avait décliné l’offre intéressante d’une équipe des Emirats arabes unis, nous soufflera un de ses proches. En fin de compte, le transfert en Europe est tombé à l’eau. Ce qui explique son retour dans le pays voisin où ses qualités de bon défenseur sont reconnues. A bientôt 30 ans, l’espoir de rallier un club européen relève de l’utopie. Benayada devrait penser à assurer ses vieux jours en optant pour un  club du Golfe. Hélas pour lui, Roger Lemerre a décidé que son défenseur international algérien ne bouge pas du club, du moins jusqu’à la fin de cette saison.

Reçu hier par le wali d’Oran

Après un séjour de 72 heures à Oran où il est venu se ressourcer auprès de sa famille, le joueur a été reçu hier par le Wali d’Oran  pour une collation suite à la victoire des Verts en coupe Arabe.  Hocine Benayada devrait rallier aujourd’hui  la Tunisie et intégrer le stage de l’Etoile du Sahel à l’île de Djerba, a-t-on appris. Benayada ne devrait pas rester longtemps en Tunisie, puisqu’il devrait rentrer à Alger la semaine prochaine pour le stage de l’EN A qui commence le 27 décembre. Sauf changement imprévu, Hocine Benayada, qui était convoqué le précédent stage par Djamel Belmadi, devrait faire partie de la liste des joueurs retenus pour la CAN du Cameroun..

1. S.

Son frère Abdelkader :

« En Tunisie, il y a une campagne menée par la presse contre lui»

Dans une déclaration à un site électronique, Abdelkader Benayada son frère aîné, qui a joué par le passé à l’ASMO, le MCO, l’USMB, l’USMA ou le MCS, a affirmé : « Mon frère Hocine est victime d’une campagne menée contre lui par la presse tunisienne. Je précise que ses ennuis ont commencé après qu’il a rejoint la sélection nationale pour jouer la Coupe arabe des nations. Quant à ses frictions avec Medjber Hannibal pendant la finale, dès la fin du match, ils se sont réconciliés. Mais une certaine presse en Tunisie cherche à amplifier cet incident banal », déplore le frère de Benayada.                   

1. S.

Infantino veut une CAN en automne

Le président de la FIFA Gianni Infantino a évoqué, lundi passé à Zurich, la possibilité d’organiser la Coupe d’Afrique des nations en automne si la réforme du calendrier mondial, à partir de 2023-2024, proposée par la FIFA est adoptée.

Le patron de la Fédération internationale de football fait tout pour faire passer son projet de coupe du monde tous les 2 ans, et cela passe par le changement des dates de la CAN. Après avoir insisté pour changer la périodicité et faire jouer la CAN en été, cette fois, il a évoqué une idée inédite concernant l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations, en proposant de la jouer en automne, et ce, à partir de l’édition 2023 prévue en Côte d’Ivoire : « Si nous pouvons rationaliser le calendrier afin de garantir qu'une CAN puisse être jouée dans le cadre d'une fenêtre internationale plus longue à l'automne, plutôt qu'en janvier et février, je pense que nous aurons déjà réalisé quelque chose d'assez important pour qu’il y ait moins de perturbations pour de nombreuses ligues qui ont des joueurs de nationalités africaines dans leurs compétitions», a indiqué le Suisse lors d’une conférence de presse, après un sommet sur l’avenir du football mondial où il a notamment été question d’une Coupe du monde organisée tous les 2 ans.

«La CAN en janvier et février devient un problème »

La FIFA, dans son projet de réforme du calendrier mondial à partir de 2023-2024, envisage en effet de rassembler les rencontres de qualification des équipes nationales en octobre, voire mars, afin de laisser les joueurs à la disposition de leurs clubs le reste de la saison. « Il y a encore quelques années, personne ne se préoccupait de savoir si la Coupe d’Afrique des nations se jouait en janvier ou février, plus ou moins, a assuré Gianni Infantino. Aujourd’hui, ça devient un problème, car en janvier et février, pour de nombreuses ligues en Europe et dans d’autres régions du monde où des Africains jouent, c’est au milieu de leurs compétitions. Ces ligues doivent libérer les joueurs pour qu’ils puissent disputer la CAN. Ce qui est normal parce que c’est ainsi que la pyramide et le système du football sont bâtis.»

Il est utile de rappeler que le 10 décembre, l’Association européenne des clubs (ECA) a adressé un courrier à la FIFA, dans lequel elle assure que ses membres ne libéreront pas leurs joueurs pour la CAN 2021 au Cameroun, avançant des arguments liés au protocole sanitaire anti-Covid.

1. M. A.

Chetti : Une cote à la hausse

Une fois les fêtes passées après le sacre en Coupe arabe des nations, avec un bilan évidemment positif pour la bande à Madjid Bougherra, il y a surtout de nombreuses satisfactions avec des joueurs qui ont brillé tout au long du tournoi. L’une des révélations de cette Coupe arabe des nations a été  Ilyès Chetti, un arrière gauche au style de jeu moderne. Ses chevauchées pourraient en toute légitimité prétendre à une place dans la liste des joueurs qui seront retenus pour la CAN du Cameroun par Djamel Belmadi, prévoient les observateurs.

Une bonne doublure pour Bensebaini

Le visage très séduisant affiché par Illyes Chetti offre une solution de rechange au coach national dans ce poste avec les soucis de santé de Mohamed Farès ou les prestations moyennes de Khacef Naoufel. On le sait, Belmadi avait un gros souci pour ce poste d’arrière gauche. Le brillant parcours réalisé par l’ancien latéral de la JSK pousserait, prévoit-on, Djamel Belmadi à lui donner la chance prochainement dans son équipe A. En outre, s’il est appelé, le coach national aura la possibilité de reverser Ramy Benseabaini dans l’axe central au cas où. Par ailleurs, on sait que l’EN s’appuie toujours sur des latéraux mobiles capables de défendre et d’apporter le surplus sur le plan offensif, soit des qualités qu’on trouve chez l’enfant d’Annaba.

Des clubs qataris le courtisent

La Coupe arabe des nations FIFA, qui a été hyper médiatisée, a mis en lumière de nombreux joueurs inconnus sur le plan international. Ilyes Chetti, qui évolue à l’Espérance de Tunis, d’après des indiscrétions, aurait tapé dans l’oeil des recruteurs. On parle même d’offres concrètes transmises au grand club de Tunis émanant de clubs qataris. Des rumeurs laissent entendre qu’Al Duhail insisterait pour l’enrôler. Un transfert au Qatar récompenserait ce défenseur âgé de 26 ans qui doit sa carrière au président de l’US Chaouia Abdelmadjid Yahi. Alors qu’à l’USM Annaba, on ne voulait pas de lui, le bouillonnant boss des Jaune et Noir l’a recruté en 2014 après  avoir été repéré par les recruteurs de la JSK qui l’engage en 2017. Il y reste deux saisons avant de rejoindre l’Espérance de Tunis, avant de connaître la notoriété en Algérie grâce à ses performances en Coupe arabe des nations.

 Il est rentré chez lui

Lundi, après la réception organisée en l’honneur de l’EN A’ par la présidence de la République, les joueurs ont été libérés. Ilyes Chetti est rentré directement à Annaba pour voir sa famille avant de réintégrer son club l’EST.

1. S.

Il laisse croire que la CAN sera maintenue

Motsepe arrive au Cameroun et affiche son optimisme

Comme annoncé par nos soins hier, le président de la CAF Patrice Motsepe est arrivé hier matin, comme prévu, à Yaoundé au Cameroun.

Le dirigeant sud-africain avait rendez-vous avec les autorités camerounaises avec un programme chargé, avec notamment une visite du controversé stade d’Olembe qui est encore en travaux à moins de 3 semaines du coup d’envoi de la coupe d’Afrique des nations.

«Nous avons un engagement envers les peuples du Cameroun et de l’Afrique mais nous sommes positifs. Nous allons discuter demain [avec les autorités camerounaises, Ndlr.] », a déclaré Patrice Motsepe dès son arrivée à l’aéroport d’Yaoundé. « Nous avons une idée claire de ce que nous souhaitons faire, a-t-il poursuivi. Il est question d’organiser la coupe d’Afrique des nations 2021 au Cameroun. Nous sommes très clairs en termes d’engagement de faire de la CAN au Cameroun un succès. Je suis confiant. Nous voulons donner une bonne image du Cameroun et de l’Afrique au monde.»

La visite du président de la CAF au Cameroun est intervenue 24 heures après une réunion du Comité exécutif de l’instance continentale. Motsepe et son équipe ont décidé, par un vote majoritaire, d’organiser effectivement la compétition à la date prévue. Mais le Marocain Fouzi Lekjaa, le Burkinabé Sita Sangare et l’Egyptien Hany Abourida auraient voté la proposition du président de la FIFA de faire glisser la compétition en juin 2022.

Contraint de retrouver Doha pour assister demain à la finale de la Super-coupe d’Afrique entre le Ahly et le Raja, Motsepe a accéléré la cadence, il a visité le stade en question, le jour même d’une grève déclenchée par les employés évoquant la dégradation des conditions de travail, la préservation des droits professionnels et le non-paiement de la totalité des factures en date.

Motsepe : «Le 7 janvier je serais au Cameroun avec mes enfants et ma femme»

A l’issue de cette visite, Motsepe, visiblement rassuré, a accordé une déclaration à la presse où il a laissé entendre et croire que sa décision va pour un maintien de la CAN et de ses dates. «C’est un tournoi pour le peuple du Cameroun et le peuple africain, je suis fier et excité devant le travail qui a été fait, mon message pour tout le peuple africain, qu’avec nos partenaires et avec le gouvernement camerounais, on est déjà fiers de Samuel Eto’o le jeune nouveau président de la FECAFOOT, on est prêts à montrer au monde, le meilleur du football africain, ainsi que l’hospitalité africaine, ça va être une coupe d’Afrique pleine de succès», a-t-il déclaré au niveau du stade d’Olembe, et interrompu par un journaliste qui lui demandait si les dates initiales sont maintenues, il répond par : «Je serai là à partir du 7 janvier, oui à partir du 7, et le 9 on assistera au coup d’envoi, les gens doivent être positifs, on a besoin d’être plus optimistes, si on fait pas confiance à notre propre peuple, à qui peut-on le faire ? Moi, je suis confiant et surtout fier de mes frères-là présents, et de mon frère le ministre des Sports (qui est aussi président du comité d’organisation) et du très vieux Eto’o (il le répète 3 fois) fier de tout le monde, avec cette génération, on sera fiers de vivre en Afrique, on peut accueillir ensemble, des compétitions de football comme on a l’habitude de les vivre en Europe et dans le monde, en tout cas je vous donne rendez-vous pour le 7 janvier, je viendrai avec mes enfants et ma femme, car à partir de cette date-là nous serons tous Camerounais», a-t-il déclaré.

Mercredi

Les propos de Motsepe sont nettement optimistes, mais pour les connaisseurs, il ne faut pas encore crier victoire, il faut dire que jusqu'à hier soir, les tentatives de voir le président camerounais Biya sont restées vaines, aujourd’hui le Sud-Africain rentrera à Doha, et devra encore se réunir avec les membres de son bureau exécutif, non sans transmettre son rapport à Infantino, les craintes ont diminué certes, mais elles existeront tant que les clubs européens n’ont pas été déboutés, car d’aucuns pensent que l’enjeu, actuellement, c’est de savoir si la FIFA fera une exception au règlement en permettant aux clubs du vieux continent de garder leurs joueurs, cela a déjà eu lieu en automne 2020 en pleine période de la Covid-19, le risque existe encore.

S.M.A

Mahrez : «Je me sens bien en ce moment»

Face à Newcastle ce dimanche, Riyad Mahrez a inscrit son 50^e but avec Manchester City (11 buts, toutes compétitions confondues cette saison),  qui venait d’aligner sa 8^e victoire consécutive en championnat. L’Algérien a été une nouvelle fois l’un des grands artisans de cette victoire (0/4). En s’exprimant après la rencontre sur son 50^e but, il n’a pas voulu, comme on dit, tirer la couverture vers lui. « Je me sens bien en ce moment. Tant que cela aide l’équipe à réussir et à gagner ses matches, c’est tout ce qui compte pour moi », commentera-t-il sa prestation. Cependant, Mahrez prévient en cette fin d’année avec le fameux Boxing Day avec des équipes qui, selon lui, vont perdre des points qui vaudront leur pesant d’or au décompte final. « C’est toujours bien, mais tout le monde doit contribuer pour gagner des matches, c’est la chose la plus importante. Nous essayons d’être constants, sinon vous ne gagnerez aucun titre. Nous sommes dans un bon moment et nous devons continuer et continuer », affirme Riyad Mahrez qui, avec ses coéquipiers, ambitionne de conserver le titre de champion d’Angleterre. A signaler que Riyad Mahrez a obtenu la meilleure note du match (8/10) et que Manchester City a désormais 3 points d’avance sur le dauphin Liverpool, qui  a fait match nul.

Une forme qui rassure les Algériens

Cela fait plusieurs semaines que le capitaine de l’EN enchaîne les bonnes prestations avec son club. Une forme étincelante qui ravit les Algériens qui fondent beaucoup d’espoir sur lui pour aider la sélection nationale à remporter ses futurs challenges, à savoir la CAN (si elle est maintenue) et surtout la qualification au Mondial du Qatar. Riyad Mahrez, qui n’est pas seulement le capitaine de l’EN, est aussi le leader technique de Djamel Belmadi, qui s’appuie sur son talent fou pour mener l’EN vers les plus hautes cimes du football mondial. En répétant les mêmes performances à chaque fois, cela rassure les fans des Verts qui attendent beaucoup de lui afin d’aider la sélection nationale à relever tous les défis.

«Content de mes 50 buts»

Quelques heures après la rencontre dimanche, Riyad Mahrez a réagi sur son compte Twitter. «Victoire importante à l’extérieur. Content de mes 50 buts, on continue », exprimera-t-il sa joie d’avoir atteint le nombre de 50 buts.

M. S.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a honoré , ce lundi, les joueurs de l’équipe nationale A’ après leur consécration à la coupe arabe-Fifa 2021.

Il y rencontrera le président camerounais

Motsepe aujourd’hui au Cameroun pour sceller le sort de la CAN

Profitant du déroulement de la Super-coupe d’Afrique ce mercredi à Doha au Qatar, la Confédération africaine de football a tenu hier une réunion de son Comex, présidée par Patrice Motsepe, la réunion s’est déroulée en visioconférence, l’objet de la réunion était de trancher la question du maintien ou du report de la coupe d’Afrique des nations 2021 prévue initialement le 9 janvier prochain.

La réunion du Comex a débuté vers 15h, et a duré plus de 4h, mais aucune décision finale n’a été prise. En fait, les membres du comité exécutif de la CAF se sont solidarisés avec le Cameroun, le pays Des Lions indomptables insiste pour organiser son tournoi dans les délais, quitte à fournir plus d’efforts pour répondre aux exigences médicales de la période actuelle marquée par la propagation inquiétante de la Covid-19 version Omicron.

La réunion a vu la participation de la FIFA, Infantino essaye en effet de défendre la cause des clubs européens, dans les coulisses, on dit que cette position est expliquée par son envie de marchander, de faire passer en Europe son projet d’une Coupe du monde tous les deux ans, et ce sur le dos de cette CAN, son envie de reporter la CAN était claire, et soutenue par des Africains !

Le Comex de la CAF refuse l’idée du report

En effet, selon des échos de la réunion, si les membres du Comex de la CAF ont tous soutenu le maintien des dates initiales, le Marocain Lekjaa et l’Egyptien Abu Rida auraient tourné le dos à leur continent, ces deux-là ainsi que le Burkinabé Sita, tous membres du bureau de la FIFA, ont soutenu la cause défendue par Infantino, Eto’o Samuel, nouveau président de la FECAFOOT, a pris part lui aussi à cette réunion, il a refusé catégoriquement l’idée du report, transmettant la position de son pays aux membres réunis, ce qui a mis le président de la CAF, le Sud-Africain Motsepe, dans la gêne, il a décidé de se rendre dès aujourd’hui au Cameroun pour rencontrer les responsables du pays, dont le président de la République et le président du comité d’organisation local qui n’est autre que le ministre des Sports, l’objectif c’est d’arracher une réponse définitive : le Cameroun sera obligé de se porter garant du bon respect du protocole sanitaire ou dire oui à un report, un temps de réflexion de 2 jours sera donné aux Camerounais qui devraient communiquer leur réponse ce mercredi.

S.M.A

Les champions paradent dans les rues d’Alger

Il était 20H15 lorsque l’avion qui transportait les champions arabes s’est posé sur le tarmac de l’aéroport Houari-Boumediene. Le premier à sortir de l’avion est le président de la Fédération algérienne de football Amara Charaf-Eddine, il est suivi par Brahimi, Benlamri, Bounedjah et Belaïli avec pour ces deux derniers la tête drapée des couleurs palestiniennes.

Le Premier ministre à leur accueil

Juste le temps de parcourir quelques mètres avant d’accéder au salon d’honneur et trouver à leur accueil  le Premier ministre et ministre des Finances Aymen Benabderrahmane avec les yeux qui brillaient tellement il était ému de voir devant lui les champions arabes, le Premier ministre a même glissé un mot à Youssef Belaïli, il l’invita ensuite à s’asseoir à sa table en compagnie de Brahimi et Bougherra  et on imagine la discussion tourner autour de l’exploit réalisé par les A’.  Pour mettre encore plus d’ambiance  à leur sortie du  salon d’honneur, les membres de la délégation trouveront une troupe de zorna dépêchée spécialement à l’aéroport pour célébrer le retour des champions.

A 21H00, direction place 1^er-Mai

Rapidement, joueurs et accompagnateurs sont montés dans le bus à impériale direction la place 1^er-Mai. Contrairement au retour triomphal du Caire en 2019 où le bus qui transportait les champions d’Afrique avait mis plusieurs heures pour parcourir le trajet entre l’aéroport et le Palais du peuple, hier les agents de l’ordre public ont mis un dispositif qui a permis de dégager  le chemin afin que le trajet soit moins long surtout que les rues de la capitale étaient bondées de monde car ils étaient des centaines de milliers d’Algériens à attendre le passage du bus à impériale pour applaudir les champions lesquels ont tous sorti leur portable pour immortaliser cet évènement inoubliable qui restera gravé dans leur mémoire à vie. Pour avoir honoré les couleurs du pays, les joueurs et membres du staff technique méritaient cet accueil triomphal.

                M.S

Première expérience comme sélectionneur, premier titre

Les Verts avec ‘’Bougy’’, c’est Magic !

Bougherra a réussi l’exploit de remporter le premier trophée qu’il a eu à jouer en senior, il a mené une équipe des A’ au sacre au Qatar avec seulement 4 jours de préparation avant le coup d’envoi du tournoi.

Lorsque Belmadi a décidé de le dispenser de son rôle dans son staff chez les A, et lui a attribué les rênes des A’, les observateurs n’ont pas tous compris le choix, il faut dire que l’objectif était de travailler avec des locaux, et d’en construire une équipe A’ capable d’être compétitive en 2023 lors du CHAN que notre pays va organiser (pour le moment), mais entre-temps, la FIFA et le Qatar ont décidé d’introduire cette épreuve arabe dans le calendrier, l’examen allait intervenir plus tôt que prévu pour l’ancien roc de la défense des Glasgow Rangers.

Copieusement critiqué à cause de ses choix, Bougherra n’a pas tremblé, il faut dire qu’il était difficile de satisfaire tout le monde, d’autant plus que la rue espérait que l’Algérie se base sur ses locaux au Qatar, mais à cause de la proximité de la CAN, le plan des A a interféré avec cette compétition, Bougy dit assumer ses choix et part dans cette aventure, humble et respectueux envers les medias, il gère ses interventions comme il se doit, on y a retrouvé le Bougherra sage qu’on a connu en tant que joueur.

Un premier succès contre le Soudan, puis le Liban et un nul contre l’Egypte, l’EN se qualifie mais les critiques fusent, l’entrée en scène de Bougy dans le cour des grands n’était pas facile, les découvertes s’enchaînent, à l’image du souci de l’association impossible entre Brahimi et Sayoud, mais le coach trouve très vite la solution aussi bien à ce problème, mais aussi à celui du côté droit, et en même temps il garde les pieds sur terre, et se permet même des offensives pour défendre le peuple algérien, comme lors d’une réponse à une question provocatrice d’un journaliste marocain.

Bougy reconnaît qu’il débute dans le métier, les carences sont bien là, mais il ne panique guère, au contraire son visage décontracté transmet des ondes rassurantes à ses joueurs, et petit à petit, il a plongé dans le bain, enchaînant les matches et les réussites, la victoire hier n’était que le fruit de son travail.

Une étape passe, une autre va débuter, car l’objectif de Bougy est encore loin, ce CHAN et ce travail avec les locaux et la nécessité de ratisser large pour éviter les contretemps, en 6 mois il en a connu quelques-uns, Ghacha, Amoura, Kadri pour ne citer que ceux-là l’ont privé de leur talent, mais malgré ça, la machine a continué sa progression, cette coupe arabe des nations a prouvé encore une fois que sa carrière de joueur pro ne pouvait que lui être salutaire, de bon augure pour la suite. Une chose est sûre, et le MJS l’a dit : au Qatar, l’EN a gagné une équipe et un entraîneur.

S.M.A

Bougherra : «Ce trophée, c’est pour notre peuple et les Palestiniens»

L’entraîneur national Madjid Bougherra était aux anges après le match, il a dédié son but au peuple algérien, mais aussi aux Palestiniens notamment à Ghaza. « On a fait un grand match, on a livré un grand match contre la Tunisie, on est restés concentrés dans un derby difficile à disputer, je suis un nouveau coach, je suis fier de ce succès, je me félicite de ce succès, et je félicite le peuple algérien et le peuple palestinien et les habitant de Ghaza.»

«Il fallait battre les meilleurs pour être le meilleur»

Bougherra l’avait dit et il a eu raison, pour espérer remporter le trophée, il fallait battre toutes les équipes fortes. «On a été des battants, je l’ai dit en conférence, pour être le meilleur il faut battre les meilleurs, on a avancé au fur et à mesure des matches, on est montés en puissance.»

«Content pour mon pays»

Bougherra n’oublie pas le peuple. « Content pour mes joueurs et mon pays, on n’oublie pas notre public, on pense à lui et c’est pour eux qu’on a joué.»

S.M.A

Chetti : «Je remercie le staff pour sa confiance»

Le latéral gauche Lyès Chetti a joué hier son meilleur match depuis le début du tournoi.

Chetti était au four et au moulin, à la fin du match il a tenu à rendre hommage à Bougherra qui lui a donné une chance. «On l’a mérité, on a fait un bon parcours, on a joué de grandes équipes, on a rendu heureux notre peuple, je remercie le staff qui m’a fait confiance et qui a fait confiance à ces joueurs.»

S.M.A

Algérie 2 - Tunisie 0

Stade Al Bayt, excellentes conditions, arbitrage de l’Allemand Daniel Siebert,

assisté par ses compatriotes Rafael Foltyn et Christian Gittelmann.

Averts :

Chetti (12’), Bounedjah (39’), Bendebka (90’+3), Brahimi (120’+3) Alg.

Msekni (39’), Jaziri (39’), Benhamida (43’), Sassi (63’) Tun.

Buts : Sayoud (99’), Brahimi (123’) (Algérie).

Tunisie :Hassen, Drager, Ben Hamida (Maaloul 101’), Ifa, Talbi, Chaalali, Sassi (Bguir 101’), Sliti (Ben Arbi 109’), Mejbri (Ben Romdhane 87’), Msekni, Jaziri.

Ent. : Kebaier.

Algérie : Mbolhi, Benayada (Tougai 120’+3), Chetti, Bedrane, Belamri, Mrezigue (Draoui 91’), Bendebka (Tahrat 117’), Meziani (Sayoud 65’), Brahimi, Belaili, Bounedjah.

Ent. :Bougherra.

Elle triomphe au Qatar à un an de la Coupe du monde

Chose promise, chose due ; l’équipe nationale a remporté sa première Coupe arabe des nations, au bout d’un match historique et héroïque. Sayoud et Brahimi sont les heureux buteurs de cette partie qui restera gravée dans l’histoire du football algérien.

Les Tunisiens savaient que pour avoir une chance de gagner, il fallait marquer les premiers. Il faut dire que les Verts n’ont jamais eu à vivre un retard au score lors de ce tournoi. C’est pour ça que le début a été très fort côté tunisien. Hannibal essaye par tous les moyens d’avoir un penalty à la 10’ suite à un geste involontaire de Chetti, mais Siebert ne bronche pas.

Le pressing tunisien continue et à la 13^’, les voisins ont eu la plus dangereuse occasion suite à une balle arrêtée. Encore une fois, un mauvais marquage et une tête rageuse d’Ifa qui s’écrase sur la transversale.

Les Verts sonnés par ce début en fanfare de la Tunisie continuent à subir le jeu du 4-3-3 de Kebaier, avec un pressing plus dirigé vers le côté droit, où Drager, Hannibal et même Sliti empêchaient l’excellent Chetti de monter. C’est d’ailleurs sur ce même côté que Sassi a décoché une lourde frappe que Mbolhi a dévié en corner (19’).

L’orage passe

L’orage a duré 20 minutes ; les Verts lui ont résisté avant de prendre les commandes de la partie. Le début a été brutal. Bounedjah, qui alternait avec Meziani, prend de vitesse son vis-à-vis côté droit, il centre vers Meziani seul face au portier adverse. Il coupe la trajectoire du gauche mais rate le cadre.

L’EN fait monter le bloc et oblige les Tunisiens à reculer. 32’, Belaili dans ses œuvres offre un caviar à Brahimi à bout portant ; il ne parvient pas à marquer, son tir est contré ; suit un tir de Bounedjah à côté.

La réplique de l’EN a été solide. Une domination et une maîtrise pendant plus de la moitié de ce premier half, mais sans parvenir a concrétiser.

Second half calme

Contrairement au début de la 1^re mi-temps, en 2^e période, l’entrée était plus calme des deux côtés. L’EN a le ballon, elle est plus concentrée qu’au début du match. Bougherra essaye de surprendre Kebaier en opérant quelques remaniements au sein même de son onze. C’est ainsi que Belaili est passé à droite, Meziani à gauche et Brahimi est devenu plus axial, et ça marche. Belaili se faufile sur son côté, il centre. Le cuir est contré ; on soupçonne un penalty, mais Siebert ordonne de poursuivre (53’).

L’EN est nettement plus en forme en ce second half, mais le cuir est toujours aspiré sur ce côté gauche où Chetti carbure à plein régime.

Le temps passe, l’intensité baisse, la prudence prend le dessus. L’entrée de Sayoud n’apporte pas grand-chose. Les Tunisiens passent à côté d’un but assassin lorsqu’à la 89^e minute, Jaziri évite le piège du hors-jeu et s’en va seul défier Mbolhi, mais dévisse sa frappe.

99’, un contre bien mené par les Verts. Bounedjah d’une talonnade met Sayoud face au gardien tunisien. Il décoche une frappe du gauche et ouvre le score.

A ce moment-là, on avait peur d’un nouveau retour de l’adversaire. Le Maroc, le Qatar et même l’Egypte l’ont réussi. La Tunisie presse, mais Mbolhi veille au grain. Ce sont même les Verts qui ont eu l’occas de tuer le match, surtout à la dernière minute du premier half de prolongation lorsque Belaili est parti seul défier Hassen. Il temporise un peu trop, sert Brahimi qui est vite rattrapé (106’). Benarbi et Ben Romdhane tentent, eux aussi, d’exploiter leur fraîcheur, mais ne trouvent pas le cadre. Draoui prend un tir sur le torse, c’était l’avant-dernière tentative des voisins, avant le corner de la dernière chance. Hassen le gardien monte pour tenter d’égaliser, mais la défense algérienne dégage sur Brahimi, qui s’en va seul mettre le cuir dans les filets vides (2-0).

L’EN décroche la victoire et le trophée qu’elle est venue gagner. Après 2 tentatives vaines en 1988 et 1998, elle s’adjuge la version beta de la Coupe du monde, prévue l’année prochaine dans le même pays et à la même période. Le décor est désormais planté, Bougherra a réussi son pari, il continuera son chemin vers le CHAN 2023. Quant à Mbolhi et les autres A, ils savent ce qu’il leur reste à faire pour revenir et revivre de telles joies l’année prochaine.

1. M. A.

C’est fait ! L’Algérie remporte sa première Coupe Arabe de l’histoire après un parcours exceptionnel dans lequel les Verts n’ont subi aucune défaite. A l’image de l’équipe première d’Algérie, les A’ de Bougherra n’ont pas goûtés à la défaite durant ce tournoi dans lequel ils auront tout de même affrontés des géants du continent. Après avoir écartés l’Egypte, le Maroc qui étaient deux sérieux prétendants au titre puis éliminés le pays hôte, ils ont remportés la finale face à une équipe de Tunisie pourtant redoutable. Dans un match très disputé et équilibré ou chacune des deux sélections aurait pu prétendre au sacre, l’Algérie et la Tunisie n’ont pas pu se départager durant les 90 minutes de la rencontre pour aller en prolongations. Avec beaucoup d’engagement et des cartons brandis surtout côté tunisien, les algériens ont progressivement repris le match en main pour trouver la faille à la 99’. C’est le prince Sayoud qui délivrera les Verts après une belle action collective ou Bounedjah était le passeur avec une belle talonnade. Dès lors la Tunisie était obligée de prendre des risques et de jouer le tout pour le tout. Après quelques contres ratés, l’Algérie a profité du tout dernier ballon sur corner après la montée du gardien pour voir Brahimi partir seul après un dégagement de Benlamri et ajouter le deuxième but à la 120’+5. L’EN remporte une Coupe Arabe qui était absente pendant presque une décennie offrant ainsi à Bougherra son premier titre international pour sa toute première expérience en tant qu’entraîneur de la sélection nationale. Bravo les Z’Hommes, vous nous avez fait vibrer du début jusqu’à la fin, c’était tout simplement magique !

Finale de la coupe arabe des nations 2021 FIFA

Algérie-Tunisie à 16h au stade Al Bayt d’Al Khor

Ramenez-la en Algérie

Après 22 jours au Qatar et 18 jours très intenses de compétition, et de sérieux, le grand jour est arrivé, l’EN tentera cet après-midi à partir de 16h de remporter son premier titre dans cette coupe arabe des nations, au bout de sa 3^e participation.

Après 1988 et 1998 où elle s’est fait sortir au premier tour, l’Algérie est revenue dans cette ‘’édition spéciale’’ organisée conjointement par le Qatar et la FIFA, pour remporter le titre.

L’objectif n’a pas été caché et ce depuis le départ, malgré le choix d’attaquer le tournoi avec un staff technique qui découvre un nouveau métier et de nouvelles sensations, la mayonnaise a très vite pris et le résultat est là : une finale au bout d’une première participation à un tournoi officiel, grâce à une équipe hybride, qui a su hausser le niveau, elle a su monter en puissance écartant de son passage les plus forts avant d’arriver à cette confrontation face au voisin tunisien.

Les Tunisiens qui joueront sans leur défenseur Meriah, blessé aux ligaments croisés contre l’Egypte, feront appel à leur second souffle, et à leur chance légendaire pour essayer d’arrêter Belaïli, Bounedjah et les autres, ça sera d’ailleurs un challenge pour eux, car ils connaissent très bien le talent des deux attaquants algériens, mais en face, la défense algérienne 100% championnat tunisien se chargera du reste, les Chetti, Bedrane, Tougaï et Benayada connaissent parfaitement leurs vis-a-vis, ça sera un match dans le match, et même si c’est Benlamri qui débutera aux côtés de Bedrane, la mission ne changera pas, l’objectif étant claire, au même titre que les points forts de l’adversaire : Jaziri avec ses 4 buts sera l’élément à surveiller de très près, il est très efficace et peut surgir à n’importe quel moment.

5 millions de dollars

Une situation n’a pas été vécue par notre équipe jusqu’à ce match : encaisser en premier, on ne connaît donc pas le degré d’aptitude à réagir de cette formation, c’est pour ça qu’il faudra faire attention à ne pas encaisser, une mission délicate du moment qu’il faudra sécuriser la défense.

Les Drager, Hannibal et les autres éléments évoluant en Europe ou même Sassi et Benromdhane seront les porteurs de danger, mais avec la grinta de Bendebka, Brahimi et le talent de Belaïli, l’EN est capable de terminer le travail convenablement.

Pour les observateurs, la Tunisie est à la portée de l’EN, au vu de ce qu’elle a montré jusque-là, mais dans un derby de surcroît se jouant en finale, les paramètres peuvent changer, tout peut arriver, et les Verts sont appelés à contrôler leurs nerfs, et tenir bon physiquement, car ce 6^e match en 18 jours risque d’être de trop.

Environ 4 000 supporters, voire un peu plus vont apporter leur soutien à l’EN, sans oublier le soutien des autres fans des autres nationalités qui ont choisi leur camp, mais ce qui est sûr, c’est que le groupe jouera avec l’idée de ne pas rentrer bredouille dimanche matin a Alger, alors vous savez ce qui vous reste à faire : ramenez-nous cette coupe et ses 5 millions de dollars.

S.M.A

Matmour : «La victoire de Bougherra sera celle de notre génération»

L’ancien mondialiste en 2010, qui est heureux de voir 3 joueurs de sa génération diriger avec brio les A’, prévoit une victoire finale de l’EN ce samedi. « Je serai content pour mon pays, mais aussi pour mes amis Bougherra, Mesbah et Benhamou », assure-t-il.

L’EN va animer ce samedi la finale de la Coupe arabe des nations FIFA, votre sentiment ?

Cette qualification en finale récompense une équipe qui a montré tout au long du tournoi de belles choses. Je suis content aussi que, dans son staff, il y a 3 joueurs de ma génération, à savoir Bougherra, Mesbah et Benhamou. Ce trio est une valeur ajoutée. Ces trois anciens, qui ont côtoyé le haut niveau en Europe, apportent leur expérience et leur vécu à cette sélection. Ce qui reflète d’ailleurs le niveau que celle-ci a atteint au fil des matches.

D’autant que c’est une équipe montée un peu à la va-vite…

Contrairement aux autres sélections qui ont préparé cet évènement depuis longtemps, Madjid (Bougherra) n’a pas bénéficié d’assez temps pour construire une équipe. Franchement, le parcours qu’elle a accompli est une énorme performance, car ce n’est guère facile de rivaliser avec des sélections qui s’étaient bien préparées pour ce tournoi ; cela valorise le travail du staff technique.

Et dire que certains attendaient Bougherra au tournant…

Tout le monde a pensé que c’est l’équipe de Djamel Belmadi. A force de travail, Madjid Bougherra a démontré que cette sélection A’, c’est lui qui l’a façonnée et préparée. Par conséquent, on peut estimer que la réussite qu’elle connaît est surtout la sienne.

Avez-vous maintenu le contact avec lui et ses adjoints ?

Bien sûr qu’on a gardé le contact, néanmoins, comme ils sont pris par la compétition, in ne s’est pas contacté depuis le début de la Coupe arabe des nations. Mais ils savent que je les soutiens à fond et que je serai le premier à être heureux s’ils remportent ce samedi le trophée.

En demi-finale, on n’a pas compris pourquoi nos joueurs se sont repliés derrière…

Quand on a joué au football, on sait pertinemment qu’il y a des paramètres, des ressentis que seuls les joueurs présents sur le terrain savent. Le plus important est qu’à la fin, on a gagné le match.

Une finale qui sera haletante d’autant qu’il s’agit d’un derby avec toutes ses caractéristiques, l’affiche promet d’être alléchante…

Une finale, voire un derby n’est jamais gagné d’avance. En tant qu’Algériens, on s’est tellement identifiés à cette sélection qu’on a tous envie de la voir remporter le trophée.

Y a-t-il des joueurs que vous suivez dans cette sélection (il travaille dans la cellule recrutement du Bayer Leverkusen) ?

Je connais tous les joueurs, je ne suis pas étonné par le niveau de certains. Ma fonction au Bayer Leverkusen fait que je dois suivre toutes les sélections, pas spécialement l’Algérie. Pour être honnête, on va suivre l’évolution qui nous intéresse pendant une période d’une ou deux années ; ce n’est qu’après qu’on fera nos choix.

Avec la réussite que connaissent vos anciens coéquipiers en EN, ça ne vous tente pas de prendre un poste dans l’une des sélections d’Algérie ?

Quand on est joueur, entraîneur et même supporter, la sélection vous fait vivre des émotions fortes. J’espère que ça arrivera un jour, après, c’est une question de mektoub (destin).

1. S.

Il affirme que ses joueurs ont mis du cœur

Bougherra : «J’ai vu des guerriers, c’est ça l’Algérie»

 «Dieu merci, on savait que ça allait être difficile, quand on affronte une équipe qui joue ainsi, avec un tel système, on savait que nos joueurs étaient fatigués.»

«Un beau derby en finale»

Le coach s’attend à un autre match où il y aura du foot, ça sera face à la Tunisie de Mondher Kebaier : «Je savais aussi que durant les 20 dernières minutes, ça allait être très difficile physiquement, mais on avait des guerriers, c’est l’Algérie, on est contents pour nos supporters, et on aura un très beau derby en finale.»

«On est les seuls qui aient joué de gros, gros matches»

L’EN aura maintenant 2 jours pour préparer la finale, ça sera plus compliqué de récuperer, Bougy pense que le rythme aura été infernal et s’en remettra encore une fois à la volonté de ses guerriers. «Je pense que nous sommes la seule équipe qui ait joué de gros, gros matches, l’Egypte, le Maroc, et maintenant le Qatar champion d’Asie, vous savez, jouer 6 matches en 17 jours est très, très difficile, c’est pour ça que je tiens à féliciter les joueurs, ils ont mis du cœur.»

1. M. A

Bougy tire sur Marciniak

«Ce qu’il a fait est incroyable, je ne suis pas content de lui»

L’arbitre polonais a été presque irréprochable pendant 90 minutes avant de sombrer dans le ridicule, Bougherra ne laisse pas passer l’occasion de l’allumer : «Je ne suis pas du tout content de l’arbitre d’aujourd’hui, ajouter 9 minutes est juste incroyable, 120 minutes contre le Maroc et 110 minutes aujourd’hui, c’est trop, mais hamdoulilah, tout ce qui vient de Dieu on est preneurs», a-t-il dit après la partie.

19’ de temps additionnel, du jamais vu !

Les joueurs de l’EN et l’ensemble des membres de la délégation algérienne présente au Qatar ainsi que les supporters algériens et du football en général étaient choqués de voir le nombre de minutes ajoutées par l’arbitre polonais Marciniak. D’abord, il a annoncé 9 minutes, ce qui est énorme pour un match qui ne s’est pas beaucoup arrêté, ensuite, l’égalisation lui a permis de prolonger le temps additionnel de 10 grosses minutes.

L’EN a évité les prolongations, mais a joué 19 minutes de plus, il n’y a manqué que 11 petites minutes pour atteindre les 120 disputées contre le Maroc, Marciniak qui a été presque parfait en 90 minutes a complètement perdu le nord en fin de partie, critiqué par Bougherra et l’ensemble des acteurs de football. Avec un tel arbitrage, il mériterait bien un questionnaire de la part des inspecteurs de la commission d’arbitrage de la FIFA.

S. M. A.

Benlamri : «Tout pour finir en beauté»

«Le match était difficile, une demi-finale, c’était naturel qu’elle soit chaude vers la fin, je remercie tous ceux qui ont contribué à cette fête, je félicite la sélection qatarie pour son tournoi, elle mérite le respect, elle nous a rendu la mission difficile,  la partie s’est jouée sur des petits détails, et l’essentiel c’est que le fair-play était au rendez-vous.»

«On sait ce qui nous attend»

«Tous les matches sont difficiles, mais ça sera un derby d’Afrique du Nord, on connaît la nature de ces rencontre, des derbys, on sait ce qui nous attend, on va la préparer, et incha Allah on sera prêts, et le meilleur qui la mérite la gagnera, on souhaite que toutes les coupes soient de cette qualité, on fera tout pour finir en beauté.»

S.M.A

Belaïli : «Le meilleur est à venir»

Belaïli ne perd pas son objectif principal, le meilleur joueur du match a encore une fois été décisif en marquant le 2^e but, il retient que l’adversaire a été coriace, et n’a d’yeux que pour le titre : «Le niveau était haut entre deux grandes équipes, le Qatar joue bien au football surtout devant son public,  Je dédie cette qualification pour le peuple algérien, on l’a rendu heureux, et ce qui vient sera meilleur incha Allah, on souhaite remporter cette coupe.»

«On sera prêts pour la Tunisie»

Pour ce qui est de la finale, Belaïli ne pense même pas à la fatigue, pour lui un seul mot d’ordre : «On sera prêts pour ce match, on mettra tout pour gagner cette coupe.»

S.M.A

Brahimi : «Le mental a fait la différence»

«On savait que match  allait être dur jusqu’à la fin, le mental  a fait la différence. On a été solidaires et déterminés car on voulait l’emporter. Maintenant, on doit récupérer et bien préparer la finale de samedi contre la Tunisie. On va jouer à 1000 % pour l’emporter.»