J'ai beau jurer de ne plus prêter attention aux réseaux sociaux, mais après chaque match des Verts, il y a comme une addiction empreinte de curiosité qui me ramène à chaque fois vers le "social network" où Mark Zuckerberg a accordé un espace à tous les illuminés souvent anonymes autoproclamés oracles en pronostics, voire même érudits en systèmes de jeu et choix de joueurs. Une agora aux allures de souk où s'étalent toutes sortes de sornettes exaspérantes comme on a pu d'ailleurs le voir après la victoire de nos Verts face aux Étalons du Burkina Faso. Un succès pourtant précieux tant sur le plan comptable que psychologique, mais qui n'en a pas moins déclenché des flots de critiques sur la difficulté et la manière avec laquelle les hommes de Petkovic sont sortis vainqueurs de ce bras de fer. Ce qui nous amène évidemment à nous demander ce qu'il en aurait été si Mahrez et ses camarades avaient été éblouissants dans le jeu et perdu ce match. Et ne dit-on pas qu'en football on ne retient que le résultat et aussi qu'à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
R. B.