Y aurait-il un problème de réactivité ou tout simplement de clairvoyance au niveau de la cabine VAR ? La question ne serait pas superflue à la lumière de ce qui a été constaté à plusieurs reprises dans nos matches de Ligue 1. Et le dernier exemple en date qui aurait même pu changer le résultat de la rencontre est celui de ce penalty sifflé sans hésitation en faveur de Mostaganem par l'arbitre Boudjemâa lors de la rencontre MCA-ESM, alors que les répétitions diffusées en boucle indiquaient nettement, même à la vue du plus novice, que non seulement il n'y avait aucunement penalty, au contraire une simulation de Toumi sur cette action. Sans vouloir accabler l'arbitre qui n'a pas l'image vidéo dans son cerveau, vous me direz que c'est un fait banal. Seulement voilà, quatre bonnes minutes se sont écoulées et alors que le penalty était sur le point d'être exécuté… Voilà que la VAR daigne enfin se manifester et demander à l'arbitre d'aller "checker" sur l'écran qui lui est dédié. Et ni une ni deux… Après simple vérification de quinze secondes, il annule le penalty et inflige un carton jaune à Toumi. On a, en quelque sorte, frôlé la grosse erreur arbitrale, comme cela a eu lieu dans pas mal d'autres matches en raison des tergiversations de l'assistance vidéo qui est en principe excellemment placée pour juger les faits de jeu qui sont dans ses prérogatives. Moralité de cette histoire : prendre autant de temps pour juger une action claire comme de l'eau de roche peut conduire à une erreur irréparable. Voilà pourquoi, à notre humble avis, il y a encore pas mal à faire dans la formation des arbitres de la VAR.
R. B.