Et vlan ! Voilà que la DNCG, direction de contrôle de gestion de nos clubs professionnels, vient de brandir son bâton à l'adresse de plusieurs clubs qui sont désormais sous la menace de sévères réprimandes pour avoir peu ou prou dépassé le plafond de la masse budgétaire fixée par la FAF. Et ce qui saute tout de suite aux yeux, c'est que les clubs réfractaires sont ceux qui appartiennent aux entreprises publiques. Évidemment, ça ne peut pas être ceux qui en ont le moins qui dépensent le plus. Élémentaire me direz-vous… surtout que la majorité des autres clubs ont les pires difficultés pour boucler les fins de mois et assurer les salaires, les primes et autres frais de gestion. Le plus surprenant, c'est que lorsqu'on est une sorte de filiale d'entreprises publiques et soumis aux règles du fair-play financier, on ne peut en principe pas sortir des clous ou s'autoriser la moindre digression. Sauf peut-être, dans un football professionnel de bisounours.
R. B.