Lorsqu'on jure de ne plus en parler, l'actualité est têtue et nous force à y remettre une couche. Car selon la fameuse maxime ‘’l'histoire ne se répète pas, elle bégaie’’, il s'agit, vous l'aurez peut être deviné, des entraineurs qui ont été limogés... ou qui ont l'épée de Damoclès sur la tête. En parcourant les réseaux sociaux ou soucieux devenus une sorte de Nostradamus en tous genres, j'ai, par exemple, appris que l'entraîneur de l'USM Alger Abdelhak Benchikha est sur la sellette, c'est-à-dire sur la liste d'attente de débarquement. Et je vous passe l’ingratitude des commentaires au vitriol dans le but évident d'inciter à la séparation avec ce coach auquel il est reproché une insuffisance de résultats en championnat à laquelle on y ajoute cette défaite 1 à 0 en Coupe de la CAF face aux Ivoiriens d'AFAD. Ce qui est somme toute loin d'être une catastrophe. En fait, l'histoire de Benchikha est loin d'être atypique tant elle perpétue cette fâcheuse manie qui rythme notre football. Elle met, en tout cas, en garde tous les entraîneurs de Ligue 1 qui sont sous la menace de l'humeur souvent anonyme des réseaux sociaux... soucieux qui exercent désormais un poids important sur l'avenir d'un coach.
R.B.