Face aux énormes bourdes commises par les arbitres ces derniers jours et la contestation qui monte en flèche permettant à la violence de sévir de plus en plus dans nos stades, la Fédération algérienne de football par le biais de son président Walid Sadi a décidé d’intervenir en appelant à une réunion d’urgence qui aura lieu dès aujourd’hui au siège de la FAF.
Le premier jour du mois de Ramadhan ne sera pas de tout repos pour Abid- Charef, le Directeur national de l’arbitrage, qui assure l’intérim à la CFA, et pour cause, il aura à donner des explications à son supérieur à la suite des nombreuses erreurs commises par les referees dans les différentes compétitions de la fédération. Des fautes imaginaires sifflées, des penaltys gracieusement accordés, les erreurs se font de plus en plus nombreuses, et la violence refait surface, elle est en train de prendre des proportions inquiétantes, puisque l’on a même signalé des cas d’agression contre de jeunes arbitres dans des divisions régionales.
Sadi qui s’était adressé aux arbitres de l’élite, il y a quelques jours, en présence d’Abid-Charef en marge du BF, a constaté que son appel n’a pas été efficace, d’où cette réunion qu’il a décidée de provoquer aujourd’hui au siège de la FAF, à laquelle Abid-Charef (DNA et responsable de la CFA par interim), Mohamed HADDADA, responsable du Département d'évaluation et des examens, Mesloug président de la LFP par intérim, Kherchi président par intérim de la LNFA, Boulefaât président par intérim de la LIRF et le SG de la fédération vont y prendre part. Tous les maux de l’arbitrage seront passés au crible par les présents, chacun essayera d’apporter sa pierre à l’édifice. Ce qui est sûr c’est que Sadi essayera de régler certains dossier en suspens, il faut dire qu’avant d’exiger quoi que ce soit aux arbitres le président sait que les referees ont des droits, ils réclament des revalorisations, certains n’ont pas perçu tout leur dû, à l’image des évaluateurs, les conditions de travail des arbitres et surtout l’insécurité qui règne dans les stades vont être débattus. Les arbitres sont souvent livrés à eux-mêmes, ils entrent sur les pelouses sous la pression des menaces, et cela n’aide pas leur rendement. Les fautes sont omniprésentes, tout comme les sanctions, d’ailleurs beaucoup d’arbitres avouent avoir été injustement écartés. Abid-Charef va devoir donner des arguments, une solution aussi sera réfléchie à propos des exigences des clubs du sud du pays, qui ne veulent pas de referees de leur zone géographique, ce qui pourrait obliger la FAF à improviser des solutions, comme la désignation d’arbitres du nord du pays, avec tout ce que le projet nécessite comme financement et logistique, les déplacements coûteront cher et seront épuisants, d’ailleurs ont parle déjà de la possibilité que les déplacements se fassent par avion, ce qui ne va pas aider la FAF déjà mal en point sur le plan financier. Pour ce qui est de l’organisation, la CFA pourrait être renforcée, c’est du moins c’est ce qui se dit dans l’entourage de l’arbitrage national, le nom de Medjiba revient avec insistance. Il faut dire que depuis le retrait de Haïmoudi, la voie d’un retour s’est nettement dégagée pour le responsable de la formation des arbitres à la Fédération mauritanienne de football. Il est connu pour ses talents de gestionnaire, un peu moins lorsqu’il s’agit des désignations, ce qui pourrait inciter la FAF à le solliciter pour apporter sa touche dans ce qu’il sait faire de mieux après une longue et riche carrière dans le domaine.
S.M.A