Alors qu’il était annoncé comme futur président de la CFA, l’ancien arbitre international algérien Djamel Haïmoudi risque de subir encore une fois les malheurs de la marginalisation.
Marginalisé par Raouraoua, Zetchi et par Charef-Eddine, le referee mondialiste algérien avait cru voir le bout du tunnel avec l’arrivée annoncée de Zefizef à la tête de la Fédération algérienne de football. En tant que candidat, l’ancien manager de l’EN avait montré de bonnes intentions à l’égard de l’ancien arbitre, en témoignent les échanges qui ont eu lieu entre les deux hommes, ponctués d’une rencontre très significative qui a eu lieu à Mostaganem en marge de la campagne électorale de Zefizef, mais depuis le contact s’est rompu, ce qui a laissé place à toutes sortes de rumeurs en ce qui concerne la désignation du prochain responsable de la CFA. Jeudi passé, les regards étaient braqués sur le CTN où a eu lieu la toute première réunion statutaire du Bureau fédéral de la FAF, la répartition des tâches allaient enfin mettre fin à ce suspense, mais c’était compter sans le vœu du président de le faire durer encore plus, Zefizef qui avait plusieurs options en main a décidé de tout annuler, et rejeter les options qu’il avait pour s’autoproclamer président de la commission la plus ciblée dans l’engrenage du football national. Que s’est-il donc passé ? Pourquoi Haïmoudi n’a pas été placé en tant qu’adjoint en attendant l’AGEX ? Pourquoi Ghouti ne l’a pas été, sachant qu’il faisait partie des éléments pressentis pour occuper ce poste qu’il connaît assez bien pour l’avoir déjà occupé ? Autant de questions sans réponse pour le moment. Pour en savoir plus, nous avons cherché a comprendre le cas Haïmoudi. Ce dernier que tout le monde attendait, et qui a même été annoncé comme futur président de ladite commission a été recalé. Nous avons fini par comprendre que le referee mondialiste n’a plus été appelé par le président de la FAF depuis son élection il y a 2 semaines et aucun appel, l’intéressé l’a confirmé quelques jours après l’élection de Zefizef à ses proches, disait donc vrai. Quels étaient donc les plans de Zefizef pour ce poste très demandé ? Après avoir écarté la piste d’Haïmoudi, Zefizef aurait, nous dit-on, privilégié la piste de Ghouti. D’ailleurs, jusqu’à la dernière minute avant le BF de jeudi dernier, il maintenait son choix, avant d’être contrarié par des membres de son bureau, l’idée d’installer Ghouti a déplu à certains cercles qui ont exercé une pression énorme pour le priver de cette commission, et c’est de cette façon que Zefizef a choisi au final d’installer l’intéressé comme co-président de la Commission de coordination des Ligues et de s’installer confortablement, seul, comme président de la CFA, jusqu’à l’AGEx portant mise en conformité des statuts de la FAF, une manière de gagner du temps et continuer la réflexion. Les 2 semaines qui ont suivi l’élection du président n’ont donc pas suffi à ce dernier pour faire un choix sans qu’il soit contesté. D’ailleurs, sur ce point, les observateurs estiment que Zefizef a intérêt à changer, de prendre des décisions et de les assumer, celle de la CFA reste donc suspendue au moins pour un mois et demi, puisque l’AGEx n’aura pas lieu avant septembre prochain. A ce moment-là, et si les nouveaux statuts sont amendés, il pourra enfin faire son choix, en cooptant quelqu’un ne faisant pas partie du BF pour occuper cette fonction. Haïmoudi, Bichari ou encore Medjiba qui s’est invité dans la course, selon les échos, pourraient donc revenir dans la course, même si on estime que cela a peu de chances d’arriver, étant donné que le président aurait pu opter pour la méthode de son prédécesseur qui avait pris la CFA en installant sous son aile Bichari, Zefizef n’a pas fait ça ne serait-ce que pour préparer le plan d’attaque de la période à venir, et cela prouve à quel point il est hésitant. En résumé, Zefizef s’est accordé du temps, il a environ 8 semaines pour décider, mais ce qui est quasi sûr c’est que le prochain patron de l’arbitrage viendra de l’extérieur du BF. Aura-t-on un nouveau visage pour manager ce secteur sensible ?
- M. A.