Toute la Ligue 1 veut Mostefa
Ne dit-on pas que le travail finit toujours par payer ? Mehdi Mostefa, le milieu de terrain de l’EN et de l’AC Ajaccio est bien la preuve de la véracité de ce vieil adage. Car l’enfant de Mazouna, dans la wilaya de Relizane, arrivé de la Ligue 2, du Nîmes Olympique sur la pointe des pieds, il y a seulement deux ans, ne se doutait pas qu’il agiterait à lui tout seul ce début de mercato estival 2013 en France. Car, il semble que ses 67 matchs joués et ses 4 buts marqués lors de ses deux premières saisons dans l’élite du football français, qui lui ont valu par la même 15 sélections en équipe nationale où il est titulaire indiscutable dans le dispositif Vahid Halilhodzic, ne soient pas passés inaperçus. Pas moins de trois club de Ligue 1 et non des moindres se sont déclarés officiellement pour acquérir le milieu de terrain des Verts selon l’AC Ajaccio et l’agent du joueur. Clubs qui ont d’ailleurs communiqué sur le sujet.
Marseille, Saint-Etienne et Bordeaux le veulent
Car les recruteurs des clubs de l’Olympique de Marseille, de l’AS Saint-Etienne et hier après-midi des Girondins de Bordeaux ont reconnu sur les ondes radio et dans les médias spécialisés mercato qu’ils étaient intéressés par Mehdi Mostefa. En plus de sa régularité, de son professionnalisme et de son efficacité à son poste, c’est aussi le côté combattant, « warrior » et punch qui a séduit ces clubs. De plus, le montant de son transfert étant « abordable » comparé à certains joueurs français et même étrangers, l’Algérien devient, à 29 ans, « la bonne affaire » de ce mercato estival. Surtout dans un championnat de France où hormis Monaco et Paris, l’argent ne coule pas à flots.
Un bon de sortie à 500 000€
Le président de l’AC Ajaccio, Alain Orsoni, a d’ailleurs reconnu que son numéro 14 bénéficiait d’un « bon de sortie » pour services rendus et a fixé le montant de son transfert à 500 000€. Un montant, le même que celui de Foued Kadir, très raisonnable par rapport au 60 millions de Falcao, qui va permettre à l’Algérien de rapidement trouver preneur, et cerise sur le gâteau, de négocier son salaire à la hausse, car Ajaccio n’est pas réputé pour sa masse salariale. Il semble qu’après ses obligations envers l’équipe nationale, Mehdi Mostefa quittera vite l’Ile de beauté, pour d’autres cieux et un nouveau challenge. Une juste récompense pour ce « grand bosseur ».
Mohamed Bouguerra