Les responsables de la JSK à leur tête le président Chérif Mellal ont entièrement raison d’interjeter un appel auprès de la commission de recours de la FAF et de la commission d’éthique après que la commission de discipline de la Ligue de football professionnel ait homologué le résultat de la rencontre OM-JSK.
Le président Mellal avait réclamé le gain du match comme le stipulent les règlements en raison du non respect du huis clos. Malheureusement, la CD de la LFP n’a pas pris en compte les preuves qu’il a fournies prouvant bel et bien que le huis clos n’a pas été respecté. Il n’a pas eu tort de demander à ce que l’O Médéa perde le match sur tapis vert du moment que le huis clos n’a pas été respecté et qu’il y a eu envahissement du terrain. D’après une source digne de foi, même l’un des délégués présents à Médéa a noté dans son rapport que le huis clos n’a pas été respecté, mais comme par enchantement son rapport a été changé. Si dans son rapport il a mentionné que l’équipe locale a failli dans le respect du huis clos, dans le rapport final il n’y a eu aucune mention du non respect du huis clos. S’il n’y a pas eu de changement dans son rapport, les Jaune et Vert auraient pu gagner la rencontre sur tapis vert. Il faut reconnaître que la JSK n’a pas fourni un grand match à Médéa et si ses attaquants avaient fait preuve d’un peu d’efficacité, ils auraient pu tuer le match en première mi-temps. L’équipe locale n’a pas été à la hauteur, mais elle a été doublement pénalisée lors de ce match. D’abord, l’arbitre Bekouassa a offert un penalty imaginaire à l’OM dans les arrêts de jeu, ensuite, il y a eu le changement du rapport du délégué de la rencontre. Si les règlements régissant notre football étaient appliqués, la commission de discipline de la LFP aurait pu accorder les trois points de la rencontre au profit de la JSK sans que personne crie au scandale. Le président Mellal affirme qu’il ne baissera pas les bras et qu’il ira loin pour que toute la lumière soit faite dans cette affaire.
- B.
Benyoucef et Belaïli seront sanctionnés
Selon une source autorisée, l’absence à la séance d’hier matin du milieu Lyès Benyoucef et de l’arrière droit Amir Belaïli n’est pas autorisée. Ces deux joueurs ont fait l’impasse sur la séance de la présence sans informer la direction et le staff technique. Ils seront certainement sanctionnés, car l’entraîneur Franck Dumas ne fermera pas les yeux sur leur absence surtout après la prestation de l’équipe face au DRBT. Il n’y aura qu’une sanction financière à leur encontre et cela pour ne pas pénaliser l’équipe qui a besoin de tous ses joueurs pour jouer à fond ses chances en cette fin de saison. Par ailleurs, l’absence du gardien Abdelkader Salhi est autorisée puisque celui-ci a appelé ses dirigeants pour leur dire qu’il est un peu souffrant à cause d’un problème de dents.
Retour raté
Malgré sa passe décisive face au DRBT, Benyoucef n’a pas vraiment convaincu ses dirigeants et son entraîneur. Ecarté de la liste des 18 face à l’ESS et l’OM, celui-ci n’a pas profité de son retour dans l’onze de départ pour gagner la confiance du staff technique. Excepté la passe qu’il a délivrée à Hamroune, il n’a rien fait sur le terrain pendant tout le match. Il donnait l’impression de marcher sur le terrain et cela n’a pas échappé ni aux dirigeants ni à l’entraîneur et moins aux supporters. Son départ à la fin de la saison est officiel et rien ne dit qu’il sera reconduit dans l’onze de départ face au MCO, s’il ne retrouve pas son niveau d’ici là.
- B.
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