L’USMA a pris un précieux point de son déplacement à Tizi Ouzou, mais c’est peu au vu de la tournure des débats. En effet, elle pouvait espérer mieux, n’étaient les mauvais choix tactiques de l’entraîneur Zlatko Krmpotic, de plus en plus décrié par les inconditionnels des Rouge et Noir.
En affrontant la JSK chez elle, les Rouge et Noir se sont contentés du résultat nul. Ils ont pourtant entamé en force le match qu’ils ont dominé de bout en bout notamment durant la première mi-temps. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont sans doute disputé leur meilleur match depuis l’entame de la phase retour. Le nul imposé à la formation des Canaris du Djurdjura à Tizi Ouzou paraît un résultat probant, mais il n’en est pas un en réalité car il n’arrange pas les Usmistes qui visaient la victoire afin de rester proches du podium. Ils pouvaient espérer mieux, n’étaient les mauvais choix tactiques de l’entraîneur Zlatko Krmpotic. En effet, lors de la deuxième période de la rencontre, il a fait sortir le meilleur joueur sur le terrain, Bilel Benhammouda, en l’occurrence, et a laissé Abderrahmane Meziane qui n’était que l’ombre de lui-même durant toute la première mi-temps. On n’arrive pas à comprendre pour quelles raisons il a incorporé Oussama Chita, un joueur qui manque de rythme et de compétition, et de ne pas miser sur Islam Merili qui a, pourtant, fait de très bons matchs depuis l’entame de la phase retour. Et pour preuve, Chita était complètement perdu sur le terrain et a perdu plusieurs duels dans un match qui a été marqué par un grand engagement physique. Même lorsqu’il a effectué un autre changement offensif, le coach usmiste a préféré faire sortir Mohamed Aït-El-Hadj, qui était un véritable poison pour la défense adverse lors de la première mi-temps, mais Meziane restait toujours sur le terrain. Un attaquant qui est en méforme et le face-à-face qu’il a raté lors des dernières instants du match en est la preuve. Le technicien serbe aura une fois de plus fait preuve de ses limites tactiques, reste à savoir maintenant si cela va inciter les responsables à le limoger avant qu’il ne soit trop tard.
Abid-Charef pointé du doigt
L’arbitre Abid-Charef, qui a officié la grande empoignade d’hier, n’était pas à la hauteur. Les supporters lui endossent une part de responsabilité dans le nul concédé face à la JSK. Et pour cause, il a privé l’USMA d’un pénalty flagrant lors des premières minutes du match, lorsque Bilel Benhammouda a été fauché dans la surface de réparation. Au lieu d’accorder un penalty à l’attaquant usmiste, il lui a infligé un carton jaune pour simulation. La deuxième erreur fatale, c’est dans l’action du but égalisateur de la JSK. Après un cafouillage dans la surface de réparation, Salim Boukhenchouche a commis une faute sur Brahim Bekakchi, mais l’arbitre en question n’a pas sifflé faute en faveur du défenseur de l’USMA. Ammar El-Orfi reprend la balle et parvient à remettre les pendules à l’heure.
- S.